« Il est anormal que dans une petite économie comme celle de la Tunisie, six ou sept banques soient contrôlées par des familles ». Et « ces familles ne contrôlent pas seulement le capital mais aussi les dépôts collectés par les banques (…) qui accordent la priorité au financement de leurs propres entreprises. Et là il y a concurrence déloyale », déclare un expert tunisien du secteur.
C’est à la Banque Centrale de Tunisie de financer le Trésor public
Quand l’interdiction de financer le Trésor Public par la Banque Centrale Tunisienne, fait perdre plus que 46 214,7 MDT à l’économie Tunisienne (32 % du PIB) et 67 010,7 MDT au contribuable tunisien (46 % du PIB). Analyse.
Financement des partis en Tunisie: infractions partout, sanctions nulle part
Alors que de nouvelles élections se profilent, le suivi du financement des partis est à la traine. Entre des partis politiques incapables de respecter la loi et des autorités qui rechignent à sanctionner, la confiance du peu de citoyens encore disposés à voter n’est pas prête à être maintenue.
Hausse du taux directeur, remède inefficace contre l’inflation
La Banque Centrale justifie la hausse du taux directeur par ses efforts visant à contenir le taux d’inflation. Or le précédent gouverneur de l’institution, a eu six fois recours à la même mesure en moins de six ans, sans parvenir à freiner durablement la hausse des prix. Pis : cet instrument de politique monétaire affecte directement la croissance économique, et donc l’emploi.
Banques internationales, pépinières de ministres tunisiens
La nomination de Marouane Abbassi, ancien fonctionnaire de Banque Mondiale, à la tête de la Banque Centrale de Tunisie ne constitue pas un précédent. Après le 14 janvier 2011, les centres de décisions financières et économiques de l’État ont été particulièrement attractifs pour les anciens employés des institutions financières internationales, les plus concernées par la mise en œuvre de programmes de réformes structurelles.
Importation des préservatifs en Tunisie : Séparer le vrai du faux
Nombreux sont les médias nationaux* et internationaux** à avoir informé d’une interdiction de l’importation des préservatifs par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Une approximation, puisqu’il s’agit d’une restriction procédurale concernant une catégorie bien déterminée à savoir « les préservatifs en caoutchouc vulcanisé non durci ». Et même pour ce type de condoms, la restriction n’est pas absolue. C’est juste que la (BCT) a supprimé les lignes de crédit d’importation pour 604 produits « non-nécessaires » dont ceux de ce type.
Déficit de la balance commerciale : menaces sur la position extérieure de la Tunisie
Alors que l’aggravation du déficit commercial était en cause dans la dégradation de la note souveraine par Moody’s, voici que les dérapages persistent : le déficit vient de franchir la barre des 10 milliards de dinars. Entre les menaces sur la position extérieure et celles sur le tissu industriel, la situation devient alarmante.
Blanchiment d’argent : le secteur immobilier suspecté par la Banque Centrale de Tunisie
L’immobilier est l’un des secteurs les plus vulnérables en termes de blanchiment d’argent, après celui de l’or et des métaux précieux. Il présente un risque très élevé, avec une note de 0,95 sur 1. C’est ce qui ressort du rapport de la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF).
Scandale de la BFT : et maintenant, qui va payer ?
Le 17 juillet 2017, l’Etat tunisien a été reconnu responsable d’expropriation illégale dans l’affaire de la Banque Franco-Tunisienne (BFT). Le verdict rendu par le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), institution d’arbitrage de la Banque Mondiale, a eu l’effet d’un séisme. Entre les dommages et intérêts, et les créances irrécouvrables, les montants en jeu vont se compter en centaines de millions de dollars.
Entre besoin protectionniste et urgence économique, la Tunisie face au dilemme PayPal
Le refus de PayPal d’accepter le dossier tunisien a eu l’effet d’un séisme. D’autant plus que les autorités tunisiennes ont assuré leur pleine collaboration afin que le dossier aboutisse, et ce dans l’optique de stimuler les exportations de biens et services via le e-commerce. Le ministre des TIC, Anouar Maarouf, avait même annoncé qu’un accord était imminent. Entre besoin protectionniste et risque d’isolement économique, le gouvernement tunisien se retrouve dans une situation dilemmatique.