La Mission Universitaire Tunisienne à Paris est depuis le 5 janvier 2018 dirigée par l’ancien député Nidaa Tounes de Ben Arous, Tahar Battikh, remplaçant Imed Frikha en poste depuis 2012. Cette nomination aux accents partisans est entachée par un certain flou au sein du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche quant à la durée des mandats des chefs de missions à l’étranger. Elle risque également de retarder le démarrage des travaux de construction du deuxième pavillon tunisien à la Cité Universitaire Internationale de Paris, le pavillon Habib Bourguiba.
Al-Qods : Autopsie de l’estocade
Le Monde Arabe s’est dernièrement ébranlé suite à la récente décision de Donald Trump de faire de Jérusalem la capitale politique d’Israël. Comme à chaque fois qu’il s’agisse de la Palestine, les peuples arabo-musulmans se sont indignés et ont envahi les rues et les réseaux sociaux de slogans. Comme à chaque fois depuis 70 ans, les réactions à chaud ont fusé, les réactions haineuses se sont déchainées, à croire que le monopole de la violence est primordiale et la cause accessoire. Les réactions éphémères ont dominé la prise de parole en public. Quant à la réflexion, elle est restée aux abonnés absents.
فنانون ومثقفون في وقفة احتجاجية ليلة افتتاح أيام قرطاج المسرحية
تزامناً مع إنطلاق حفل إفتتاح أيام قرطاج المسرحية، قامت مجموعة من المبدعين والعاملين بالحقل الثقافي بوقفة احتجاجية أمام المسرح البلدي بالعاصمة، ليلة الجمعة 8 ديسمبر، للتنديد بتهميش القطاع الثقافي من خلال التخفيض في ميزانية الوزارة لسنة 2018. كما عبر المحتجون عن غضبهم من عدة قرارات وزارية صادرة في الفترة الأخيرة كطرد مدير مهرجان الحمامات والتخفيض في الموارد المالية للمركز الثقافي الدولي بالحمامات وضخ اعتمادات كبيرة لمدينة الثقافة مما يكرس سياسة المركزية الثقافية في تناقض مع الخطاب الدعائي الرسمي.
Le travail de fourmi de Mounir Baaziz pour une Mutuelle Tunisienne des Artistes
Après quatre ans de lutte, la mutuelle tunisienne des artistes, des créateurs et des techniciens du milieu culturel est devenue une réalité. L’arrêté du 8 août 2017 paru dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) du 25 août 2017, consacre sa structure, ainsi que son statut légal et indépendant. A travers cette « structure de solidarité » impliquant tous les intervenants du secteur culturel, les fondateurs de la mutuelle, un groupe d’artistes et de syndicalistes persévérants, pourront mieux défendre les réformes qu’ils proposent pour une couverture sociale décente et inclusive. Au premier rang, Mounir Baaziz, un infatigable cinéaste déterminé.
Où en est la monétisation des vidéos Youtube en Tunisie ?
Avec plus d’un milliard d’utilisateurs et trois billions de recherches par mois dans le monde entier, Youtube attire des millions d’internautes tunisiens depuis la levée de la censure en janvier 2011. Et l’usage de cette plateforme se développe de plus en plus en Tunisie, au point d’atteindre 4 millions de visiteurs uniques par mois en 2017 et environ 15 millions de visionnages par jour. Aujourd’hui, qu’en est-il de la monétisation des nombreuses chaînes Youtube tunisiennes ?
FIFAK 2017 : « 1999 » de Haithem Sakouhi, une autofiction déjantée
Les films tunisiens de la 32ème édition du Festival International du Film Amateur de Kelibia (FIFAK) semblent peu mouillés. L’un des rares qui sortent du lot est 1999 de Haithem Sakouhi, projeté dans la soirée du 13 août 2017. Plongeant son spectateur dans un bain d’eau tout sauf bénite, ce film cherche à se faire du street art un vrai allié, le temps de nous faire oublier pour une fois qu’on est assis sur un siège en béton, impitoyable aux fesses et cruel au dos.
Le groupe palestinien « 47Soul » en concert à Hammamet : La contagieuse énergie du Shamstep
Les gradins du théâtre en plein air de Hammamet n’ont pas connu de répit en cette soirée du 8 août. Le public, debout tout au long du concert, a dansé la dabka à l’unisson. La musique de 47Soul est contagieuse. A la fois festive et engagée à briser les frontières, c’est à la fois une célébration de la lutte pour l’émancipation et une démonstration de l’innovation et l’authenticité d’une jeunesse palestinienne moderne et créative malgré les barrières de la colonisation.
Reportage à Tabarka : Le festival de jazz, réussira-t-il à relancer le tourisme local ?
Sur la côte du nord-ouest tunisien, à 18 km de la frontière algérienne, s’étendent les plages rocheuses de Tabarka. Sur leurs nids perchés en haut des poteaux, les cigognes ressemblent à des statues. Des lauriers-roses bordent l’autoroute qui mène vers la ville. Un énorme saxophone de 6 mètres occupe le carrefour à l’entrée de la ville. Ici, et aussi sur la gigantesque contrebasse au centre-ville, des affiches bleu-ciel annoncent le Tabarka Jazz Festival, qui s’est tenu du 22 au 29 juillet 2017. Cette édition qui marque le comeback du festival, permettra-t-elle à la ville de redorer son image et accroitre sa compétitivité en tant que destination touristique ?
« Artistes contre la normalisation » : mobilisation antisioniste à l’espace Mass’Art [Vidéo]
En réaction à la programmation de l’humoriste Michel Boujenah au festival de Carthage, la campagne tunisienne pour le boycott et l’opposition à la normalisation avec l’entité sioniste a organisé, lundi 17 juillet, un événement baptisé « Artistes contre la normalisation ». Une manifestation qui s’est tenue à l’espace Mass’Art afin de réitérer l’engagement des artistes et autres acteurs culturels en faveur de la cause palestinienne et se concerter au sujet de la création d’une coalition d’artistes contre la normalisation avec Israël.
Horizons de l’art face aux frontières des médias : Le défi de quatre artistes tunisiens
Combien de reportages, d’interviews et d’articles nous faut-il pour contrecarrer l’image bourrée de préjugés et de mépris véhiculée par les médias mainstream sur la migration et les migrants ? En empruntant à Malraux sa célèbre phrase « l’art est la chose qui résiste à la mort », Deleuze énonce que l’œuvre d’art résiste aux dogmes de la « société de contrôle » où l’information dominante n’est que peu ébranlée par la contre-information. Nawaat a rencontré quatre artistes, occasion d’une immersion dans l’approche de chacun de la thématique de la migration.
« Au temps du 230 » : des artistes dénoncent l’homophobie de l’État
L’exposition collective « Au temps du 230 » a duré 4 jours du 17 au 20 mai 2017 à Dar Bach Hamba à la Médina de Tunis. Initiée par l’association féministe Chouf qui lutte pour les droits des minorités sexuelles en Tunisie, l’exposition est la première en son genre en Tunisie. «Au temps du 230» a réuni douze artistes entre peintres, photographes et caricaturistes qui dénoncent, chacun à sa façon, la loi 230 du code pénal qui criminalise l’homosexualité. Rappelons que dans le cadre de l’examen périodique universel des Nations Unies, la Tunisie a avoué, pour la première fois, la non conformité de la loi 230 avec la constitution de 2014 sans mentionner sa volonté de l’abroger.
Petit éloge de l’art vidéo
En photographie comme au cinéma, le temps propose et l’espace dispose. Mais que se passe-t-il avec l’art vidéo ? C’est l’espace-temps qui, d’un seul geste, compose. Huitième muse, l’art vidéo est l’une des dernières-nées des images de la reproduction. Sur la pointe des pieds, six jeunes artistes reprennent à contretemps ce geste de composition, avec pour enjeu d’essorer, à chaque fois, l’image jusqu’à la dernière goutte. Initiée par le cinéaste Ismaël Louati, l’exposition « Video ergo sum » se tient actuellement à la Galerie de l’Institut Français de Tunisie, et se poursuit jusqu’au samedi 26 novembre 2016.
TrackTour #25 : A la découverte des artistes tunisiens de l’E-FEST
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
« Mnēmē » de Nidhal Chamekh : l’art par temps de détresse
Se faire le chiffonnier de la mémoire des luttes. Nidhal Chamekh ne recule décidément plus devant cette tâche qu’il s’est fixée depuis « De quoi rêvent les martyrs ? » (2011). Mais à quel temps décline-t-il cette mémoire dans « Mnēmē », son exposition à Selma Feriani Gallery (29 octobre – 12 novembre 2016) ? D’une main, il ramène la virtuosité du dessin à un principe de délicatesse. De l’autre, il accorde la rémanence des formes et des luttes au retour du refoulé, où l’image se peuple de fantômes. Entre deux mains qui s’alternent, c’est la pratique du montage qui permet à Nidhal Chamekh de prendre la mémoire à rebrousse-poil.
Remerciements aux artistes de Kasserine
Cette photo qui, comme trop souvent les choses importantes, est passée largement inaperçue alors qu’elle dit l’essentiel. Notre révolution n’a pas été seulement une révolution des régions de l’intérieur. Mais la révolution des habitants de ces régions a été le ressort de sa radicalité. Elle a posé la question clé sans la résolution de laquelle aucune autre question fondamentale ne pouvait trouver sa solution. Voilà ce que dit en creux la banderole des artistes kasserinois.
TrackTour #15 : A la découverte des artistes de Tunis Sur Seine
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
TrackTour #8 : A la découverte des artistes tunisiens de Naboo
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
Des artistes et des professionnels du cinéma tunisien annulent leur participation au Festival de Locarno 2015
La Campagne BDS Tunisie félicite les réalisateurs et les professionnels du cinéma tunisien: Mohammed Ben Attia, Imen Dellil, Raja Amari, Nejib Belkadhi, Nadia Rais, Dorra Bouchoucha, Lina Chaabane et Badi Chouka d’avoir annulé leur participation au festival de Locarno 2015.