Rights 2509

مفاوضات بين رئاسة الحكومة و المضربين عن الطعام بإضراب جوع العمل و الكرامة

زار المستشار الاعلامي للوزارة الأولى مفدي المسدّي، يوم 17 جويليّة 2014، المضربين في مقرّ الإتحاد قبل ساعة من موعد الإفطار ليعلن التزام الحكومة بتلبية مطالب المضربين. وقد أعلن ايّوب عمارة خلال اجتماع موسّع ضمّ المضربين ولجنة المساندة والنوّاب الذين وقفوا إلى جانب الإضراب وبعض مكوّنات المجتمع المدنيّ، تعليق الإضراب بالنسبة لوليد عزوزي ومراد بن جدّو الذين تدهورت صحّتهما كثيرا نتيجة الامتناع عن الاكل والشرب، مضيفا أنّ تعليق الاضراب خطوة تتماشى والظرف الاستثنائيّ الذي تعيشه البلاد اليوم بعد تجدّد العمليّات الإرهابيّة.

EL Berka : l’exemple parfait de la marginalisation du bassin minier !

Dix ans de prison avoir revendiqué les droits fondamentaux de son village. Restituer une partie des sources d’eau, intégrer les jeunes dans les usines et dédommager les dégâts causés par la Société des Phosphates de Gafsa au niveau des terrains agricoles, depuis des dizaines d’années. Ces condamnations judiciaires iniques ont touché quasiment toute la communauté. Au total, cent familles ont été condamné pour les mêmes motifs. Depuis un an, la lutte des habitants s’est orientée vers la simple demande de libération des prisonniers, malgré l’exacerbation de la misère dans le village.

A quand l’adaptation du Code Pénal Tunisien au statut de la Cour Pénale Internationale ?

A travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, comme celles d’Abu Hamza El Mouhamadi et de Abu Anas Al Tunisi, HRW a pressé les autorités tunisiennes à adopter une loi sur les Crimes de Guerre, à intégrer le statut de la Cour Pénale Internationale dans sa législation nationale et enfin à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’arrêter et de traduire en justice les ressortissants tunisiens impliqués dans des crimes de guerre ou contre l’humanité en Syrie et en Irak, conformément au Statut de Rome, ratifié par la Tunisie. Selon le ministère de l’Intérieur tunisien, quelques 2400 ressortissants tunisiens sont impliqués dans le Jihad en Syrie et en Irak.

Le jeûne mortel des ouvrières de Latelec n’émeut pas les patrons français !

18e jour de la grève la faim. Dans l’indifférence totale du gouvernement en place, de l’UGTT, de l’ANC et d’une grande partie de la société civile, les ouvrières de SEA Latelec-Fouchana risquent le tout pour le tout. Les négociations se mènent, jusqu’ici, aux conditions des patrons français qui persistent à refuser la réintégration des ouvrières licenciées.

Skhira dans la spirale de l’indigence économique et de la violence d’Etat

La ville de Sekhira a vécu, ces derniers jours, un nouvel épisode de violence et de répression policière dues à un mouvement social qui résiste et qui revendique encore le droit au travail, au développement et à un environnement sain. Le samedi 28 juin, alors que les habitants de la ville ont organisé une démonstration pacifique, dans la rue, pour dénoncer l’arrestation de six sitinneurs, les forces de l’ordre ont chargé avec du gaz lacrymogène (o-Chlorobenzylidene Malononitrile) et de la chevrotine, causant une dizaine de blessés parmi les manifestants.

A. Amara et W. Azouzi en grève de la faim pour recouvrer leurs droits

A leur huitième jour de grève de la faim, Ayoub Amara et Walid Azouzi revendiquent, toujours, leur droit à l’intégration dans la fonction publique. Anciens prisonniers et chômeurs, ces deux militants politiques disent avoir épuisé toutes les pistes de négociation avec le gouvernement et l’Assemblée Nationale Constituante, avant d’en venir à la grève de la faim, entamée lundi dernier, au local de l’Union Générale des Étudiants Tunisiens.

Les accusés de Menzel Bouzaïane et de Hichria : «ma grand-mère aussi a brûlé un poste de police».

L’audience n’aura même pas duré une heure pour les inculpés comparaissant ce mardi 17 juin devant le tribunal de grande instance de Sidi Bouzid. Alors que le procès des quinze habitants de Hichria accusés d’avoir incendié le centre de la garde nationale est reporté au 7 juillet, le procès des douze jeunes de Menzel Bouzaiane est reporté sine die. Les actes de rébellion contre le régime de Ben Ali, comme dans ce procès, semblent s’inscrire dans une dynamique de harcèlement des mouvements révolutionnaires. Le traitement de ces affaires par l’appareil judiciaire est relativement opaque. Aux reports successifs des audiences prolongeant le statut inconfortable d’accusé, s’ajoute la multiplication des affaires qui rend leur suivi particulièrement compliqué. Retour explicatif sur les affaires de Menzel Bouzayane et de Hichria.

تواصل تحرّكات اللجنة الوطنيّة لإنصاف قدماء الإتحاد العام لطلبة تونس المفروزين أمنيّا

تتواصل تحرّكات اللجنة الوطنيّة لإنصاف قدماء اتحاد الطلبة المفروزين أمنيّا والمتمتّعين بالعفو التشريعي العامّ بعد أن تعمّد النظام السابق التضييق عليهم خلال دراستهم الجامعيّة وحرمانهم فيما بعد من حقّهم في التشغيل.

Eya, 13 ans, brûlée vive par son père : cela s’est pourtant passé en Tunisie… en 2014 !

Mercredi, 4 juin, à la Cité Ibn Khaldoun, un père a brûlé sa fille, Eya, 13 ans, après l’avoir vue dans la rue avec un de ses camarades. Le père qui s’est senti déshonoré a aspergé sa fille d’essence et a mis le feu à son corps. Il est actuellement en état d’arrestation. Admise au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, Eya a succombé à ses brûlures, après une agonie qui a duré des jours. Pour certains, ce crime terrifiant est un fait divers qui pourrait se passer dans n’importe quelle société et pas seulement en Tunisie. D’autres s’indignent en situant les faits dans un cadre plus général qui fait la lumière sur la posture de la femme dans la société tunisienne.

Opening Legislation and Public Perception to Whistleblowers, Muckrakers, Principled Leakers in Tunisia

As it is theoretically and practically in the best interest of civil society and government authorities of a democratic society that citizens are vocal and active in the name of transparency and accountability, practices in the vein of whistleblowing, muckraking, and ‘principled leaking’ are not to be condemned but supported, the responsibles of exposing information previously undisclosed at the expense of the common good not persecuted but protected by the law.

Pacte démocratique et syndicats des forces de sécurité.

Quand celle ou celui dont la République a confié une arme et un uniforme se permet publiquement de qualifier de crime les choix politiques des gouvernants ( et ce, par l’entremise de la propagation de ce qui relève du mythe, en l’occurrence la fausse allégation du démantèlement des services de renseignement), c’est que l’ombre de l’infamie du régime policier n’est jamais trop loin !

Tunisie : A quand la reconnaissance et la protection des lanceurs d’alerte ?

Olfa Riahi, Samir Feriani, Ayoub Massoudi et d’autres ont révélé, chacun à sa façon, des informations sur des actes illicites touchant à l’intérêt général. Ce sont des « lanceurs d’alerte ». Or, une fois l’alerte lancée et le buzz oublié, les auteurs de ces révélations se retrouvent seuls et commencent à tourner dans une spirale infernale de poursuites judiciaires, menaces, lynchages publics et pressions psychologique et économique.