Favori du premier tour des élections présidentielles, Kais Saied plaide pour un nouveau régime politique dont l’ossature est la démocratie directe et participative. C’est son approche pour conférer « le pouvoir au peuple » et lui restituer ainsi sa révolution «confisquée », selon les termes de ce candidat. Or, sa réalisation est tributaire de la possibilité d’amender la constitution et certaines lois organiques et du soutien, pour l’instant inexistant, d’une majorité parlementaire.
Législatives 2019 : 3ich Tounsi, acteur de la comédie parlementaire
L’exercice politique n’exige aucun pré-requis selon le président de 3ich Tounsi, qui avance pour preuve l’échec de la classe politique en dépit de son militantisme partisan. Voici donc des acteurs de sitcoms et des chroniqueurs tv appelés à prendre la relève, pour ouvrir une brèche dans le « système » (sic).
Edito-Présidentielles 2019 : Le crachat des électeurs
Réduire Saied à un robot populiste relève de la bêtise, de l’entêtement et du mépris. C’est la trinité d’une classe qui résume la Tunisie aux microcosmes qui la composent, aux recettes qu’elle a bien connues. Aujourd’hui, depuis sa position hors-jeu, elle ne peut qu’observer de nouvelles lignes de clivage apparaitre entre ceux qui veulent moraliser la vie publique quitte à draper la société dans le conservatisme et ceux qui veulent manger peu importe celui qui leur sert le râtelier.
Financement des partis politiques : Quid des infractions financières de 2014 ?
Des partis politiques se préparent pour les présidentielles et législatives, sans avoir régularisé leurs états financiers. Or la loi exige que les partis «présentent à la cour des comptes un rapport annuel comprenant un descriptif détaillé de ses sources de financement et ses dépenses». Et toute infraction est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à la dissolution.
Elections présidentielles : Ces candidats qui malmènent la Constitution
Trois jours après le lancement officiel des campagnes pour les élections présidentielles, certains candidats ont présenté des programmes, ou plutôt des fragments de programmes. Emportés par la course vers Carthage, plusieurs d’entre eux ont donné des promesses non-conformes à la Constitution qui prévoit dans son article 72 que « Le Président de la République veille au respect de la Constitution ».
Djebel Jelloud : La mémoire ardente de Chokri Belaid
La colère reste vive à Djebel Jelloud, le quartier qui a vu naître Belaid en 1964. Le souvenir du martyr de la gauche tunisienne est toujours ardent dans cette bourgade de la banlieue sud de Tunis. Des habitants du quartier témoignent.
Parrainages des candidats aux Présidentielles : Sans foi ni loi [infographie]
L’ISIE a publié, samedi 17 août, la liste nominative des députés qui ont parrainé les candidats à l’élection présidentielle anticipée du 15 septembre 2019. La majorité des candidats a été soutenue par différents blocs parlementaires. Le groupe parlementaire Coalition Nationale du parti Tahya Tounes a parrainé 6 candidats. Les députés d’Ennahdha ont accordé leur confiance à 5 candidats. Quant à Machrouu Tounes, ses élus ont soutenu 4 candidats. Toutefois, Le Front populaire n’a appuyé qu’un des deux candidats issus de cette coalition, à savoir Mongi Rahoui.
Sidi Hassine : La gouvernance locale enrayée par la mainmise de l’Exécutif
Située à 18 kilomètres de l’artère principale de la capitale, la zone de Sidi Hassine semble ne pas avoir profité de la « bénédiction » de la capitale. Abandon scolaire, surpopulation, pollution, précarité des services publics, tels sont les problèmes phares dont souffre cette région d’après les élus locaux et les députés de la circonscription Tunis 1 dont fait partie Sidi Hassine.
Reportage photo aux obsèques de Caïd Essebsi : Foule, pouvoir et barrières
Le président Béji Caïd Essebsi s’est éteint, jeudi 25 juillet, à l’âge de 92 ans suite à une succession de malaises depuis plus d’un mois. Ses obsèques, tenues samedi 27 juillet, ont été un véritable moment de communion nationale. Les citoyens se sont déplacés de différents quartiers de la capitale et des régions pour suivre le cortège qui a parcouru les rues de Tunis, du Palais de Carthage au cimetière d’El Jellaz.
Béji Caïd Essebsi, les méandres d’une Histoire
Après plus de 20 ans d’absence de la scène politique, Béji Caïd Essebsi a fait un comeback fracassant à la faveur de la révolution. L’ancien ministre de l’ère bourguibienne s’est hissé au poste de président de la République, avant d’enchaîner les couacs en cascade. Retour sur le parcours atypique du premier Président tunisien élu après la révolution et décédé le 25 juillet 2019, jour de la fête de la République.