La semaine dernière un nouveau projet de loi était discuté par la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale française. La nouvelle loi permettrait à des associations luttant contre la corruption de se porter partie civile dans des affaires de biens mal acquis. Une avancée législative qui intéresse directement la Tunisie.
Mourad Meherzi, Nasseredine Shili et son frère mis sur écoute pour un jet d’oeuf !
Mourad Meherzi, le cameraman d’Astrolabe TV, Nassereddine Shili et son frère ont tous été mis sur écoute suite à la demande de la brigade criminelle de Gorjeni et ce du 17 août jusqu’au 17 septembre, d’après leur avocat Ayoub Ghdemassi. C’est le procureur de la République adjoint M. Kamoun qui, le jour même, a donné son approbation à cette demande de mise sur écoute au président de la brigade Fadhel Melki.
Le pouvoir s’attaque à la presse… tel un loup aux abois !
Depuis que la troïka, plus précisément Ennahdha a tenu le pouvoir, au lieu de s’attaquer à la corruption qui gangrène le pays et de se concentrer dans l’écriture de constitution, Ennahdha s’en prend à un ennemi qui n’est point vulnérable et entre gratuitement et bêtement en guerre contre les médias les traitant par « les médias de la honte » (i3lem el 3ar) parce que -selon elle- tous les médias qui n’ont pas manifesté un minimum d’allégeance pour le parti au pouvoir sont considérés comme des traîtres à la révolution, à la démocratie, au choix du peuple et surtout à la fameuse légitimité !
Recrutement dans la fonction publique : lorsque l’homo sociologicus prend le dessus sur l’homo economicus
Pendant le processus de production, il est toujours essentiel que l’on se glisse dans la peau de l’homoeconomicus. Ceci parce que l’adoption de l’attitude d’un être calculateur et optimisateur est une forme de garantie pour le bon fonctionnement du système. L’homosociologicus, quant à lui, il ne sait pas créer des richesses et, donc, il doit intervenir uniquement en aval du processus de production afin d’ajouter une dimension humaine au capitalisme qui peut très facilement aller dans tous les sens.
La Polit-Revue : L’inquisition fait sa rentrée
Il y avait de quoi devenir superstitieux vendredi 13 septembre, pour peu que l’on soit un professionnel des médias. Hasard du calendrier ou cabale méthodique, la rentrée politico-judiciaire avait un air de déjà vu…
Préoccupations des Tunisiens : l’économie gagne encore du terrain sur la démocratie
88% de Tunisiens estiment que l’économie du pays se porte mal et seulement 50% croient en une amélioration pour l’année prochaine. Ils ne sont plus que 30% à privilégier une démocratie solide à une économie forte. Selon une enquête du Pew research center, basé à Washington, le désespoir économique des Tunisiens s’est intensifié depuis 2012.
Dessinateurs et tagueurs : L’insurrection graphique
Avant la révolution, les dessinateurs et les tagueurs tunisiens ne s’exprimaient pas ou peu. Aujourd’hui, dans les rues et sur les réseaux sociaux, ils saisissent à travers leurs slogans ou leurs dessins l’amertume, les déceptions ou le ras-le-bol d’une population désillusionnée.
La Palestine : Une oubliée de la communauté internationale
Les palestiniens partout où ils se trouvent « célèbrent » aujourd’hui, dans la douleur et les exactions de l’Etat Hébreu (2), les tristement célèbres accords du 13 septembre 1993 qui devaient conduire à une paix globale entre Juif et Arabe. Deux décennies sont écoulées, sans que la paix ait retrouvée son chemin.
Plainte de Marzouki contre un journaliste d’Express FM : manipulation ou cafouillage à la tête de l’Etat ?
Le journaliste d’Express FM Zouhaer El-Jiss comparaîtra demain, vendredi 13 septembre 2013, devant le tribunal de première instance de Tunis. Il est accusé, avec le rédacteur en chef et le webmaster de la radio, de diffusion de propos calomnieux et de fausses informations pouvant troubler l’ordre public, et d’outrage au président de la République.
Pourquoi les forêts tunisiennes s’enflamment-elles ?
217 incendies, 3 943 hectares ravagés sur la seule période du 1er mai au 26 août 2013 : ce sont les derniers chiffres, alarmants, communiqués par la direction générale des forêts. 60 % de ces feux sont d’origine inconnue. Les acteurs de l’environnement déplorent des pratiques criminelles destinées à s’accaparer illégalement terrains et pâturages ; sans compter de possibles agissements d’ordre politique destinés à semer la confusion ou à occuper les services sécuritaires.