Le mois de Ramadan rime avec une floraison de productions télévisuelles. Cette multiplication des productions va de paire ces dernières années avec des transgressions multiples : propos violents diffusés à des heures de grande écoute, stigmatisons des minorités, abaissement de la femme. La HAICA intervient chaque Ramadan pour rappeler à l’ordre les chaines de télévisons mais ceci n’empêche pas les récidives comme pour cette saison.
Quid de la «liste des journaux électroniques reconnus en Tunisie» ?
Le site Business News a publié une liste attribuée à la Fédération Tunisienne des Directeurs de Journaux (FTDJ), avec pour objectif affiché de lutter contre « la prolifération de sites internet douteux », « les articles de propagande, de diffamation et de dénigrement à l’encontre d’une ou de plusieurs parties politiques ».
Médias et corruption : Désespérée de l’ISIE, la HAICA recourt à l’INLUCC
La Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a soumis, le 18 février 2020, les dossiers des chaînes qui diffusent de manière illégale, sans la licence du régulateur, à l’Instance Nationale de la Lutte Contre la Corruption (INLUCC). Trois médias sont concernés : Nessma TV, Zitouna TV et la radio Quran Karim.
Notre nouveau né : Nawaat Magazine, du web au papier !
Nous avons l’immense plaisir de vous annoncer la parution du premier numéro de notre trimestriel, Nawaat Magazine. Disponible en ligne sur Ceresbookshop.com, il est actuellement disponible dans les librairies tunisiennes suivantes :
Librairie El Moez – Menzah 1
Librairie Fahrenheit 451 – Carthage
Librairie Mille Feuilles – La Marsa
Kiosque Louhichi – La Marsa
Espace des Beaux Arts Caliga – Menzah 6
Librairie Clairefontaine – Tunis (rue d’Alger)
Librairie Le Gai Savoir – Tunis (Place Barcelone)
Librairie Tunisie Plumes – Nabeul
Librairie Al Kirtas – Bizerte
Librairie Kacem Espace du Livre – Sousse
Kiosque Presse Avenue – Carrefour Tunisie
Librairie M Lire – Sfax
Librairie Sabeur – Djerba
Détention de Sami Fehri, effet domino de l’affaire Cactus Prod
La mise en garde à vue de Sami Fehri, de l’administratrice judiciaire de Cactus Prod et du gérant de Caméléon Prod a été prolongée, lundi 11 novembre, pour 5 jours. Les trois suspects sont détenus depuis le 6 novembre suite à une instruction du pôle judiciaire, économique et financier pour suspicion de blanchiment d’argent, de malversations et de préjudice à l’administration.
Fehri, Riahi et Karoui : Ce que cache le front des ennemis d’hier
Sur Instagram, Sami Fehri, patron d’El Hiwar Ettounsi, fait de la résistance. Ses frères d’armes ne sont que les ennemis d’hier : Nabil Karoui et Slim Riahi, le premier en prison pour blanchiment d’argent et évasion fiscale et le deuxième, en cavale en France et faisant l’objet, en Tunisie, d’un mandat d’arrêt pour malversation depuis avril dernier. Leurs machines télévisuelles s’emballent contre Youssef Chahed, le concurrent de Riahi et Karoui aux Présidentielles.
La Tunisie ciblée par une campagne de désinformation israélienne
La Tunisie n’est clairement plus épargnée par les campagnes massives de désinformation à l’ère du trollage et des fake news. Objectif : semer la division, défigurer l’espace public et influencer les électeurs potentiels via des campagnes clandestines menées sur les réseaux sociaux.
Dossier : Nessma, retour sur 5 ans d’impunité d’un média hors-la-loi
C’est en application de la décision émise le 19 avril par le conseil de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) que la police est intervenue, jeudi 25 avril, dans les locaux de Nessma pour confisquer ses équipements de diffusion.
Quand Youssef Chahed entonne le vieux refrain de l’homme providentiel
« Sur ordre de Youssef Chahed », « Chahed donne des directives », « Après l’intervention du chef du gouvernement ». Depuis quelques semaines, les titres de presse comportant ces tournures de phrases se multiplient. Le chef du gouvernement mène campagne en jouant un jeu très cher aux dictateurs qui ont gouverné la Tunisie : être « l’homme providentiel » entouré d’incompétents qui ne bougeraient pas un cil sans l’ordre, la directive ou l’intervention de ce dernier. Un jeu bien commode pour masquer sa responsabilité dans les dysfonctionnements administratifs.
Médias & justice transitionnelle: du rebranding des Ben Ali au bashing de l’IVD
Motivés par convergence d’intérêts politiques et économiques, course à l’audimat ou connivences sociales et culturelles, les principaux médias dominants en Tunisie ont adopté une attitude hostile à la justice transitionnelle. Valorisant l’événementiel au détriment du mémoriel, favorisant le bashing de la justice transitionnelle la réduisant en projet individuel et prônant l’adoption d’un projet de loi présidentiel contre l’imputabilité, leur traitement médiatique a tourné le dos aux enjeux de la vérité, l’impératif de la réparation et la nécessité de la réforme.