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Grossophobie en Tunisie : Bad buzz réchauffé d’Attassia

La femme doit être mince sinon elle n’a pas sa place dans le monde artistique, balance Mariem Dabbegh en s’adressant à la chanteuse Amira Belhaj. Cette stigmatisation envers les femmes qui ne répondent pas à ce standard pondéral semble particulièrement plaire à Attassia TV. Au point de republier l’extrait de cet échange datant de 2018. Et tant pis pour les conséquences.

Nawaat Debates : Liberté de presse en Tunisie, quels blocus, quelles issues?

Poursuites en justice, entraves à l’accès à l’information, législations liberticides, précarité économique, agressions policières… la liberté de presse n’a jamais été aussi mise en péril depuis la chute de la dictature. Ce qui explique la dégringolade de la Tunisie dans le nouveau classement de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF). Débat sur les dynamiques engendrées par ce bras de fer entre défenseurs de la liberté de la presse et dirigeants autoritaires.

Chaînes TV tunisiennes : dépolitisation en marche

Si la tradition fait que la programmation des chaînes tv privilégie le divertissement durant ramadan, cette exception lors du mois saint est devenue la règle tout au long de l’année. Les chaînes tv délaissent les émissions politiques. La « News fatigue » s’empare des Tunisiens. Et le placement de produits est plus facile ailleurs que dans les émissions politiques.

« Stade+ » derrière la fermeture de la page Facebook de Carthage+ ?

La désactivation de la page Facebook officielle de la chaîne «Carthage +», le 14 novembre 2022, a suscité la polémique. Certains ont lié la fermeture de la page à l’émission « Stade+ », diffusée par la chaîne dimanche 13 novembre 2022. D’autres accusent la Fédération tunisienne de football (FTF) d’en être à l’origine, en raison de l’évocation du problème de la corruption dans le football tunisien lors de l’émission.

Nawaat Debates : Désillusions de Tunis à Beyrouth…et après?

Dans le sillage des soulèvements arabes, plusieurs initiatives médiatiques atypiques se sont développées. Certaines se sont distinguées par l’indépendance de leur ton et l’engagement de leurs lignes éditoriales dans des contextes marqués par des décennies d’autoritarisme. Parmi ces médias, rares sont ceux qui couvrent l’ensemble de la région, allant au-delà des frontières d’un seul pays et œuvrant pour une meilleure compréhension du contexte géopolitique et socioculturel. Comment se positionnent-ils aujourd’hui, alors que l’échec des luttes émancipatrices est aussi retentissant ? Regards croisés.

TV en Tunisie: Le pluralisme sacrifié sur l’autel du télé-achat

« C’est un Boumendil télévisuel », lance Mohamed Yassine Jlassi, président du Syndicat national des journalistes tunisiens. Un responsable de la HAICA admet que les lois régissant la publicité dans les médias sont « anachroniques » face à l’inventivité des chaînes tv. Entretemps, les mêmes animateurs jouent aux chaises musicales pour écouler leurs émissions de télé poubelle.