Après avoir construit illégalement et s’être accaparé le bien d’autrui en plein domaine forestier, Ajroudi risque une amende de plusieurs milliers de dinars et une peine d’emprisonnement. Pourtant il continue à braver les lois et intimider ceux qui tentent de dénoncer ses entraves à la loi. Non seulement les autorités tardent à intervenir, mais elles font la promotion de son nouveau mégaprojet saugrenu, une « éco-cité » dans la région du Cap Bon. Deuxième partie de notre enquête.
Et si on réduisait nos déchets ?
Réduire le volume de nos déchets, à travers le recyclage, l’achat en vrac ou encore le compostage : c’est ce que prône l’association Zero Waste Tunisia qui avance doucement, mais sûrement, dans le paysage écologique tunisien.
التلوّث في الرديّف: لعنة الفسفاط
على مشارف مدينة الرديّف، تربض تلال الغبار والأتربة الناتجة عن غسل الفسفاط، وعلى تخوم أحيائها تنتصب المغسلة وأكوام الفسفاط الخام المخزّن في العراء. أما الشوارع والأنهج وعتبات البيوت وأرضياتها، فيكسوها الغبار الذّي تحمله الرياح إلى مساكن أهلها ورئاتهم، لتكتسي الرديّف بالسواد الذّي يلازمها منذ اكتشاف هذه الثروة في جبالها والتي تحوّلت مع مرور الزمن إلى لعنة تفتك بهذه المدينة التي كانت انتفاضتها سنة 2008 ضد نظام بن عليّ سمة فارقة في مسار خلخلة حكم هذا الأخير.
تحقيق: بئر علي بن خليفة بين وباء الإلتهاب الكبدي وفيروس العطش
على مشارف مدينة بئر بن خليفة (صفاقس) تُطل مصبات المرجين التي لا تبتعد كثيرا عن مصنع تحويل نواة الزيتون ”الفيتورة“. وفي أوّل المدينة ينتصب المستشفى الجهوي الذي لم يفتح أبوابه منذ انتهاء أشغاله سنة 2012، ومازالت السلطات تعِد بفتح جزء منه في شهر جوان 2017. بئر علي بن خليفة التي تبعد 68 كلم عن مركز الولاية، ذات ملامح زراعية قائمة أساسا على غراسة الزيتون ويمتهن الكثير من سكانها التجارة مع المناطق الحدودية خاصة مدينة بن قردان
Investigation: Mohamed Ayachi Ajroudi grabs Hammamet’s forest
On Sunday, January 22, a group of friends set off to Jbel el Faouara in the hills of Hammamet, where they were threatened by security forces at the service of wealthy businessman Mohamed Ayachi Ajroudi, who is expanding his palace in the foothills, illegally. The following Sunday, residents of Hammamet organized a picnic protest recalling their right to access the green space they love.
Enquête : Mohamed Ayachi Ajroudi, main basse sur la forêt de Hammamet
Dimanche 22 janvier, un groupe d’amis est parti se promener à Jbel el Faouara, sur les hauteurs de Hammamet, et s’est fait menacer par des forces sécuritaires au service du riche homme d’affaires Mohamed Ayachi Ajroudi qui, en contrebas, fait agrandir son palais, une construction illégale. Le dimanche suivant, les habitants de Hammamet ont organisé un pique-nique de protestation pour rappeler leur droit d’accès à cette zone verte à laquelle ils sont attachés.
Des droits humains… et de ceux des animaux !
Défendre le droit de l’animal ne contredit en rien la défense du droit humain dans ses dimensions multiples. Dire que l’espèce humaine est une espèce biologique n’est pas réducteur, mais replace l’homme dans ses dimensions naturelles. Le droit des animaux se base sur une donnée fondamentale en biologie, à savoir que le monde animal n’est pas hiérarchisé et que l’homme n’a rien de plus en tant qu’être biologique que le reste des animaux ! La vision religieuse selon laquelle l’homme est l’héritier du divin sur terre est dépassée depuis le développement des thèses sur l’évolution du monde vivant.
Espèces et espaces protégés, jusqu’à quand durera l’immobilisme ?
Les aires protégées tunisiennes, et les parcs nationaux en particulier, font partie de certains programmes d’enseignement, tant au primaire qu’au secondaire ou dans certaines institutions universitaires. Leur connaissance demeure cependant superficielle et l’état de conservation des ressources qu’elles renferment demeure très en-deçà des attentes du public.
Valorisation des déchets : vers un nouveau départ ?
Chaque Tunisien vivant en milieu urbain produit environs 300 kg de déchets par an. Mais plus inquiétant : la Tunisie, à travers ses diverses industries, produit près de 7 millions de tonnes de déchets par an. La valorisation de ces déchets est actuellement négligeable, dû aux problèmes d’infrastructure, mais elle est surtout handicapée par l’absence d’un système de tri sélectif. Analyse.
Ghardimaou : mobilisation citoyenne autour d’un point d’eau
Quelques gouttes, puis plus rien. Le point d’eau qui permettait à tout un village d’avoir accès à l’eau n’était plus en état. Les habitants ont retroussé leurs manches pour que l’eau redevienne un droit pour tous. Reportage.
De Redeyef à Imider : la justice climatique est une lutte de classes
Les travaux de la COP22 ont pris fin vendredi 18 novembre à Marrakech, sur fond de contestation grandissante du greenwashing de la monarchie marocaine. Alors que le gouvernement tunisien et ses alliés d’une société civile partisane s’alignent avec les multinationales et les Etats pollueurs, d’autres Tunisiens élèvent la voix contre la récupération politique de la lutte climatique. Reportage.
Le Belvédère, si convoité
Le Belvédère, qui s’étend sur 113 hectares, joue un rôle social et écologique important dans la ville de Tunis. Reportage auprès de ceux et celles qui le défendent face aux menaces qui pèsent sur lui : urbanisation, pollution, érosion…
COP22 : Tanger à l’écoute des opprimés du changement climatique
À 370 kilomètres de Marrakech, siège officiel de la COP22, l’expression « changement climatique » sonne différemment. Ici, à Tanger, au bord d’une mer qui croise l’Atlantique et la Méditerranée, où l’Europe est à portée de vue, l’Odyssée des alternatives Ibn Battûta jette l’ancre et fête sa dernière escale aux élans contestataires. Algériens, Marocains, Tunisiens, Espagnols, Français et Italiens, se sont réunis dans un seul but : s’approprier le combat climatique avant qu’il ne soit trop tard.
COP22 à Marrakech : le vernis vert, le profit et l’injustice climatique
La 22ème COP se déroule actuellement à Marrakech, jusqu’au 18 novembre. Ce sommet du climat, qui rassemble des cohortes de négociateurs internationaux, de représentants de firmes multinationales, d’ONG, est l’occasion pour le Makhzen marocain de verdir son image, dans un contexte social tendu. Il confirme aussi la mainmise des intérêts privés sur la question du climat, occultant le débat démocratique sur un modèle de développement obsolète et destructeur qui est à l’origine du changement climatique. Et la Tunisie suit la même tendance.
Report: International mobilization against pollution in Gabes
For its stopover in Tunisia, the Ibn Battuta Odyssey of Alternatives, a mobilization across the Mediterranean which culminates at the COP22 in Marrakech, set up camp in Gabes, although the boats had docked in Bizerte. Three days of exchanges and debates concerning an environmentally- and socially-destructive economic model and potential alternatives drew attention to the deplorable environmental situation in Gabes, and were marked by heightened tension following the death of a STEG worker who was asphyxiated by the fumes of the industrial zone. Report.
Odyssées des alternatives Ibn Battuta : Escale tunisienne
L’Odyssée des alternatives Ibn Battuta a débarqué en Tunisie entre le 27 et le 31 octobre 2016. Pour la clôture de l’escale tunisienne, les organisateurs avaient prévu un concert de HK et Les Saltimbanks. La police locale en a décidé autrement. Le concert a été annulé. Nicolas Peillet, membre de l’Odyssée résume pour Nawaat l’escale tunisienne.
Reportage : Mobilisation internationale contre la pollution de Gabès
L’escale tunisienne de l’Odyssée des alternatives Ibn Battûta, une mobilisation itinérante à travers la Méditerranée pour rejoindre la COP22 à Marrakech, a eu lieu à Gabès, bien que les bateaux aient accosté à Bizerte. Ce temps d’échanges et de débats autour d’un modèle économique polluant, humainement destructeur et autour des alternatives a permis de braquer l’attention sur la situation environnementale déplorable de Gabès, dans une période tendue, marquée par la mort d’un ouvrier de la STEG asphyxié par des émanations de la zone industrielle. Reportage
قابس: هلاك عامل الستاغ يُخيّم على افتتاح الندوة الدولية حول البيئة
تعرضّت الندوة دولية حول البيئة التي تمّ برمجتها في مدينة قابس خلال الفترة الممتدة بين 27 و 30 أكتوبر 2016 إلى عراقيل عديدة دفعت بالمنظمين والمشاركين إلى اللجوء لعقد اجتماعاتهم ومتابعة نشاطاتهم إلى أحد الساحات العامة وسط مدينة قابس. الندوة التي تأتي في سياق الاستعدادات لمؤتمر الأطراف للتغير المناخي في دورته 22 (cop 22)، تمّ افتتاحها في أجواء من التوتّر والاحتقان الشعبي بعد وفاة عون الصيانة بالشركة التونسية للكهرباء والغاز بقابس عبد القادر الزيدي، مساء يوم الأربعاء 26 أكتوبر الجاري إثر تعرّضه للتسمم والاختناق بسبب انبعاث غازات صناعية سامّة.