A l’origine du livre, le blog collectif El Kasbah, devenu l’un des repères virtuels des déroutés de l’après-révolution. C’est suite au sit-in d’El Kasbah2, que Riadh Sifaoui, un Tunisien de la diaspora, lance ce blog qui a vocation d’agora et de sentinelle.
La place de l’art dans l’espace public tunisien (2)
Des artistes, des collectifs de citoyens portés vers les arts et la culture, des hommes et femmes de culture, des journalistes, des blogueurs, etc., se sont affirmés ces trois dernières années comme étant des éléments porteurs de changements et donc d’engagement par rapport au thème et à la question du rôle de l’art et de la culture dans le processus de transition démocratique.
Between criminalization and marginalization, Art remains a counter-movement in Tunisia
Two themes that prevail in blogs, reports, news articles, and interviews about art and artists in Tunisia are the gap between politics and people, especially youth, and the criminalization and marginalization of art and artists that has continued after the revolution.
Aspire to Inspire: A real chance to express yourself through performative poetry
To express one’s self, to voice one’s worries, one’s aspirations and one’s thoughts is an utterly human right. It is not a privilege to openly and fiercely say what one believes and what one dreams. The youth today, in our Tunisia, overflow with powerful emotions, to use the phrasing of the English poet Wordsworth.
OxyJeunes #2
OxyJeunes فقرة تسعى إلى التعريف بالمبادرات الفنية الشبابية في تونس
Anouar Brahem décentralise par son art et redonne de l’espoir au Kef
Le samedi 1er mars 2014, le Café-Théâtre du Nord a ouvert ses rencontres culturelles du Kef au centre Dramatique et Scénique avec le concert du Quartet Anouar Brahem, un vernissage d’exposition photographique « Le Kef & Alentours ». Le lendemain, dimanche 2 mars, les participants ont visité la Table de Jugurtha et ont passé l’après-midi au centre Café Théâtre du Nord à Tejerouine.
La place de l’art dans l’espace public tunisien (1)
Au cours des récents mouvements de contestation dans les pays arabes et méditerranéens, un genre esthétique très particulier se situant entre le geste, la parole et l’acte, s’est emparé des rues et des espaces publics.
Ils sont jeunes, beaux et intelligents…(Pharrell Williams Cover – We are Happy from Tunisia)
Ceci est un remix monté par Nawaat des « Happy » de Pharrell Williams réalisés par des Tunisiens. Ils sont irrésistibles par leurs fraîcheurs, gaîtés et joie de vivre. Tous ces jeunes tunisiens nous ont servi d’antidépresseur durant la semaine de montage de ce remix. Nous nous sommes mis à plusieurs à choisir les coupes. Et inutile de dire que cela fut l’occasion pour chacun d’entre-nous de défendre ses plans favoris parmi les 17 vidéos disponibles.
OxyJeunes #1 : Nouvelle rubrique vidéos de Nawaat
OxyJeunes فقرة تسعى إلى التعريف بالمبادرات الفنية الشبابية في تونس
كلّ مفروض مرفوض: نحو ثقافة بديلة؟
إنّ الثقافة البديلة التي فرضت نفسها بشكل ملفت بعد 14 جانفي، تستوجب الوقوف على مدى قدرة الشباب على الخلق وكسر التضييق على كلّ ما هو غير مألوف، فبإمكانيات متواضعة ومعالجة فريدة للمضمون الثقافيّ، استطاعت هذه الحركات الثقافيّة أن تفتكّ نصيبا هاما من الاهتمام وأن تجد جمهورا من المتابعين الذين أحسّوا بمدى جديّة وصدق والتزام هذا النمط الثقافي الحديث بقضايا الناس ومشاغلهم الأساسيّة بعيدا عن كلّ الحسابات السياسيّة والحزبيّة الضيّقة.
Lettre ouverte au Ministre de la Culture Mourad Sakli à propos du secteur cinématographique
Le versant institutionnalisé du secteur cinématographique tunisien est, au moment où vous prenez les rênes du Ministère de la Culture, sous l’emprise de la corruption, du népotisme et de l’arbitraire. Exactement de la même manière et régi par les mêmes personnes qu’avant le 17 décembre 2010.
Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)
Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.
Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (I)
La centralisation, tel un phénomène sclérosé et parasitaire en Tunisie, n’est pas seulement l’apanage de l’économie, de l’entrepreneuriat, et/ou de l’industrie, ou d’autres secteurs. La centralisation est surtout culturelle, et ce, depuis un moment déjà.
La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?
En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.
“Françarabish”, la question linguistique introuvable!
Un Forum Mondial de la langue arabe a eu lieu du 18 au 19 décembre à Tunis. Dans la déclaration finale dite “Déclaration de Tunis”, les participants appellent « les gouvernements arabes à généraliser l’utilisation de la langue arabe dans l’administration, dans tous les cycles de l’enseignement, ainsi que dans les discours officiels aux niveau national, arabe et international ».
يوسف الصديق والصافي سعيد لـ “نواة”: تونس تنتحر ثقافيا والإرهاب ينتصر
منذ أكثر من سنة وتونس تعيش تحت وطأة الارهاب الذي نعتقد أنه تحوّل إلى عادة وجزء من اليومي للتونسيين. كل استشهاد قابله إعلان حداد من قبل رئاسة الجمهورية حتى أنّنا بتنا نعيش ما يمكن أن نسميه بالحداد المتوالي إذ أنّ الفاصل الزمني الذي يفصل العمليات الارهابية لم يكن بالبعيد.
Sbeïtla : Il n’y a pas que des bombes dans les montagnes…
Lorsque l’on prend connaissance d’un centre tel que celui du Centre Culturel de Wessaïa, dans la région de Sbeïtla, nous sommes immédiatement interpellés, surtout présentement, où l’on entend plus parler de ces contrées et territoires montagneux que pour signaler multiples dangers ou décompter le nombre de martyrs, quotidiennement assassinés lors d’affrontements avec des terroristes, ou explosés sur des mines.
Tunisie : le rap et l’engagement politique
Depuis quelque temps, on entend beaucoup parler du rap engagé ou le rap politisé. Qui sont les rappeurs ? Ce sont tout simplement des jeunes gens enthousiastes qui ne savent pas forcément ce que veut dire une musique engagée, mais pourtant ils sont plus engagés que certains qui ont monopolisé cet art et ont toujours considéré que le rap n’est qu’une forme d’expression vocale qui ne se soumet à aucune loi de musique ni de poésie