Emprunt auprès de la diaspora tunisienne: les conditions sont-elles réunies ?

Des appels au patriotisme et au civisme des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), se font de plus en plus pressants. Le dernier appel en date, qui n’est pas passé inaperçue, est celui du communiqué de Marouan Abassi, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), lors de la première édition du Middle East Mediterranean (MME) Forum qui s’est déroulé les 25 et 26 août, en Suisse à Lugano. Le gouverneur a en effet annoncé que la BCT envisage le lancement d’un emprunt en devises auprès de la communauté tunisienne à l’étranger. Un comité de réflexion est constitué à cet effet. Il va étudier les conditions de cet emprunt et proposer les meilleures voies pour développer des produits d’épargne orientés vers cette communauté.

Les sukuk, une modalité plus respectable de financement ! Rien n’est moins sûr !

Vous vous souvenez, à la mi-juillet 2013, la loi sur la finance islamique venait d’être votée. Un vote rapide et sans véritables encombres, qui insistait sur les vertus attribuées (ou plus véritablement fantasmées) à cette finance, par une large fraction des constituants, comme de l’opinion publique. Un succès éminemment politique pour la mouvance islamique, dû à une perception diffuse que la finance conventionnelle aurait failli, car largement immorale.

Une crise du sens !

La transition unanimement souhaitée est dans l’impasse. Une constituante à l’arrêt. Un gouvernement en panne. Une nouvelle crise politique où de toute évidence les forces en présence se sondent, se testent. L’une pour se maintenir au pouvoir “provisoire”. L’autre pour l’en déloger et s’ériger en recours. Dans l’arrière-cour de cette avant-scène politique, tout un petit monde grouille et s’affaire

L’ineptie de l’employabilité pour désigner le travail digne

Les entreprises ou si l’on préfère un terme mieux adapté, le système socio-productif ferait face à des difficultés de recrutement qui l’empêcherait d’atteindre les niveaux de performance et de compétitivité requises qui lui assureraient pérennité et essor. Si vous aviez encore des doutes, de multiples témoignages « d’entrepreneurs » viennent corroborer cette impression.

L’irrésistible et inévitable échec de la Troïka

La clé de compréhension de l’échec attendu se situe en fait, dans les tréfonds, recoins et replis d’un inconscient collectif, d’une méconnaissance assez largement partagée. En d’autres termes, c’est dans les formes mêmes d’appréhension et de saisie des réalités qu’il convient de fouiller. Il y a en quelque sorte, un inconscient idéologique (un non dit) assez communément partagé, en arrière fond de l’exprimé, du déclaré, et par là du voulu et de l’attendu.

Mégalomanie….quand tu nous tiens !

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, revoilà revenus au galop la mégalomanie, l’orgueil démesuré et la prétention exorbitante. Les rêves de grandeurs sont toujours là. Coup sur coup on a pu voir dans nos médias l’annonce d’un immense port financier puis celle d’une vaste zone logistique ultramoderne…tout cela bien entendu aux environs de Tunis…sans doute pour de montants cumulés de l’ordre d’une dizaine de milliards.

Billet d’humeur : De l’usage abusif de l’état d’urgence.

Par Hedi Sraieb – La proclamation de l’état d’urgence, renvoie dans l’arsenal juridique de la constitution et des lois tunisiennes, comme d’ailleurs celui d’autres pays, à la nécessité impérieuse de l’application de dispositions limitant les libertés publiques résultant d’une situation singulière telle que : un danger public exceptionnel menaçant l’existence de la nation, des émeutes massives ou encore une exceptionnelle gravité insurrectionnelle.

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