Tunisia 2026

الشّهيد نزار سليمي.. الأم لم تنسى

لا تستطيع أن تمنع أفكارك من أن تحملك بعيدا و أنت تطالع هذه الهضاب الصّخريّة و الجبال المترامية بينما تلتهم عجلات سيّارتك الكيلومترات بين سيدي بوزيد و الرقاب.. تعرف ما ينتظرك هناك.. تعرف أنّ الأمر لن يكون سهلا.. تعرف أنّك ستعود محمّلا بهموم و أحلام تلك الرّبوع.. تعرف كل ذلك ولكّنك تمضي, بل تزيد في سرعتك و تفكّر بهم حتّى قبل أن يطالعك مدخل المدينة. “الرقاب مدينة الأحرار” بهذه العباره زيّنه أهلها.

La vie embryonnaire de la politique tunisienne (partie 2)

Au moment de s’adresser au public venu l’acclamer au palais des sports d’el menzah, que devait penser Hamma El Hammami ? Sorti de la clandestinité, pour retourner en prison la veille du départ du dictateur, l’homme pouvait avoir des sentiments bien mitigés. Savourait-il la victoire du premier meeting tenu…mais que de chemin parcouru et que de concessions faites. Derrière l’apparat radical qu’on veut bien lui prêter pour le décréditer, le leader du PCOT en a fait des concessions. Il a dû composé avec les islamistes, avec Nejib Chebbi et avec tant d’autres. Et Dieu sait qu’il ne les porte pas forcément dans son cœur.

A propos des mouvements migratoires des populations tuniso-libyennes

L’histoire des peuples nous a toujours permis de garder espoir et de prendre conscience des multiples rapports d’interdépendance, d’entraide, de solidarité et de corrélation entre ceux qui éprouvaient des calamités ou bien des afflictions analogues a travers leur périple de vie selon les conjonctures qui obligent les gens ainsi que les individus à prendre les positions adéquates pour leur survie.

Parce que le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…

“Le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…“, 8 mois après la chute du tyran, à Sidi Bouzid, c’est ce sentiment qui domine le quotidien. Ici, il n’y a pas de “jasmin”, mais il y a une foule de gens : jeunes, vieux, hommes et femmes qui attendent et espèrent devant la municipalité qu’aujourd’hui,peut-être, il y aura du travail pour eux.

Nawaat : Interview de Fares Mabrouk co-fondateur d’Afkar Mostakella (20 août 2011)

Qui est Fares Mabrouk ? Son nom est souvent cité dans les médias, mais on ne voit pas souvent la personne répondre à des propos tenus à son encontre. Il est un des rares hommes d’affaires tunisiens à tenir son propre blog. Il est aussi l’un des co-fondateurs de “Afkar Mostakella” dont l’objectif est d’influer sur la vie politique tunisienne. De par son lien de parenté avec Marouane Mabrouk, il est aussi l’une de ses personnalités qui suscite le plus d’interrogations.

حق الشّهداء و المصابين:الجرح الذي تحوّل الى غصّة

أين نحن من ثورتنا بعد سبعة أشهر كاملة على هروب بن علي؟ أين تلك الجموع الحاشدة؟ مابالها صارت فلولا متحزّبة… أين تلك الحناجر الهادرة؟ مابالها صارت أبواق جدال و خطابات باليّة مستهلكة… أين تلك الأيادي المرفوعة بعلامة النّصر و بشعارات الثّورة؟ مابالها صارت واهنة متخاذلة و ممدودة علّها تنال منصبا أو كرسيّا… أين تلك القلوب الخافقة؟ مابالها سكنت؟ بين الصّراعات الايديولوجيّة التي لا معنى لها و الحسابات السّياسيّة الضيّقة و التّجاذبات الحزبيّة الانتهازيّة ضاع مصار الثّورة و لم يعد من يقين بتحقيق أهدافها!

Quand votre vie tient à un coup de fil d’une coiffeuse !!

Je vous relate le témoignage de la petite sœur de Taher Militi, avec l’émotion d’un citoyen qui vient d’assister à l’enterrement du défunt Tahar au cimetière El Jallez de tunis, le mercredi 3 Août 2011. Taher Militi un jeune homme de 19 ans, nouveau bachelier de cette année, a été roué de coups pour expirer ses derniers souffles à l’hôpital de la Rabta.