Transition démocratique 196

Le “non-lieu” de Azyz Amami, l’État de police, l’État de droit et la transition démocratique

La différence entre un État de Police et un État de droit, c’est, entre autres, le Code de procédure pénale. La relaxe de Azyz et de Sabri s’inscrit dans ce long cheminement de notre pays vers cet État de droit. Ça ne sera pas toujours facile. Nombreux sont encore ceux qui se comportent dans ce pays, comme s’il relevait de la ferme du grand-père.

Azyz Amami ou les limites de la transition démocratique

Force est de constater que la réussite de la « transition démocratique » que le gouvernement appelle de ses vœux ne repose pas seulement sur le rétablissement de la croissance, l’organisation d’élections libres et la mise en œuvre d’une constitution. Elle passe aussi par l’abandon des violences policières et la révision de procédures judiciaires aussi injustes qu’absurdes dans le contexte d’une démocratie qu’on veut apaisée. Elle repose sur la capacité des gouvernants à susciter la confiance de leurs administrés.

Que la société civile se charge du pouvoir dans les gouvernorats et les municipalités au nom de la démocratie participative !

À peine née la démocratie en Tunisie risque d’être étouffée par les combines et les menées politiciennes des partis, surtouts les grands parmi eux sur la scène politique. Une entente se dessine même pour une gestion concertée du pays et de ses intérêts par deux forces du moment avec pour impératif majeur la restauration coûte que coûte et au plus vite de l’autorité de l’État.

Rapport de la Banque Mondiale sur la corruption des Ben Ali Ou « la révolution inachevée »

Intitulée « All in the Family, State Capture in Tunisia », le rapport a été publié fin mars 2014, dans la série des documents de travail de la Banque mondiale consacrés à la recherche sur les politiques. Cette enquête sur la corruption économique en Tunisie, entre 1987 et 2010 sous le régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a pour but d’ « identifier la relation entre les politiques d’investissement et les intérêts des hommes politiques Tunisiens dans le monde des affaires »

Gouvernement Mehdi Jomaa : les points sur les i

Ce gouvernement est censé représenter un nouveau départ de la Tunisie; on l’espère tous. Mais force est de constater qu’il ne donne pas les gages nécessaires pour une pratique rénovée de la politique continuant d’user des recettes éculées, ayant échoué et condamnant à l’échec la nouvelle équipe. Car il ne suffit pas de changer les têtes avec la même politique pour réussir.

M. Jomaa, osez croire au miracle, et vous le réaliserez !

On a pu dire que le modèle tunisien est un rêve; or, tout beau rêve ne peut s’évanouir au petit matin; il s’épiphanise en réalité tôt ou tard, en ce qu’il est ou en muant en cauchemar. Sauvegardez le rêve tunisien, M. Jomaa; faites-en la vision parcalétique que retiendra l’histoire de votre politique, une sage gouvernance pour la Méditerranée.

Humeurs : ciao 2013 ! Bonne année 2014 !?

Ciao 2013 avec son cortège de violence. Bonne année 2014 !? C’est en tout cas ce que chacun espère. Pour lui et ses proches bien sûr, pour son pays, pour le monde. Ciao 2013 c’est aussi une façon de dire vivement la fin de la période de transition que connaît la Tunisie depuis bientôt trois ans. Depuis le déclenchement de la révolution du 17-14 (17 décembre 2010 – 14 janvier 2011).