Réserves Naturelles 11

حراك مانيش مصب بعقارب: القضاء ينتصر للنفايات على حساب المواطنين

في 8 جوان، صدرت أحكام قضائيّة تتراوح بين ثمانية أشهر وسنتين سجنًا ضدّ عشرات النّشطاء في حراك ”مانيش مصبّ“، إثر مطالبتهم غلق مصبّ النفايات بالقنة من منطقة عقارب التابعة لولاية صفاقس. وهو حكم صادم، يجرّم الحراك البيئي ويضرب حق المواطنين في بيئة سليمة.

Gestion des aires protégées : Le cas de la réserve de Bou Hedma (II)

Dans les régions arides, l’eau est le facteur limitant majeur du développement des écosystèmes. Les conditions climatiques sévères se manifestent par une faible pluviométrie et des températures élevées, notamment pendant la saison estivale. La gestion des aires protégées nécessite beaucoup d’observations, afin d’identifier les actions indispensables, envisageables sur le court comme sur le moyen et long terme.

Gestion des aires protégées : Le cas de la réserve de Bou Hedma (I)

Selon les textes en vigueur, ces aires sont protégées à des fins de conservation de la biodiversité, de recherche et d’éducation. Soit, mais est-ce qu’elles assument réellement ces fonctions en Tunisie, et quelles sont les priorités en matière de conservation qu’on peut leur assigner ? Nous allons tenter de répondre à ces questions en prenant pour exemple la gestion de la réserve de biosphère de Bou Hedma.

Parc national d’El Feidja, ou l’échec de la politique de conservation en Tunisie

Le parc national d’El Feidja, pour ceux qui ne le connaissent pas, se situe dans la région de Ghardimaou (Jendouba). Il a été créé en 1990 autour d’une réserve de 417 ha (qui lui est attenante), créée en 1963 pour protéger une population de cerfs élaphes . Il couvre une superficie de 2632 ha. La réserve existe toujours, mais la partie qui lui a été ajoutée pour former le parc national n’existe pratiquement plus, comme nous allons le développer dans le présent article. Le parc comprend aussi un enclos d’observation des cerfs, situé à côté de son entrée, derrière l’administration.

Ain Zana, une réserve naturelle à sauver

Pour ceux qui ne la connaissent pas, la réserve naturelle d’Ain Zana a été officiellement créée depuis 1993. Elle se trouve au nord-ouest de la Tunisie (Jendouba). Elle se caractérise par la présence d’une espèce d’arbre endémique d’Algérie et de Tunisie. Il s’agit du chêne afarès (photo 1) dont la répartition mondiale est limitée uniquement aux deux pays. La réserve couvre officiellement 47 hectares. Le site où les arbres sont concentrés est connu des spécialistes.

عقارب: حملة ”مانيش مصب“ تكسر الصمت حول قضية التلوث

عندما تمر بمعتمدية عقارب من ولاية صفاقس، لا تلحظ شيء غريبا يميزها عن بقية المعتمديات. لكن عند الخوص في أغوارها تكتشف أن هذه المدينة مصب كبير لأنواع مختلفة من النفايات. فعلى غرار تصريف مياه الديوان الوطني للتطهير دون معالجة، في داخل محمية طبيعية، و تصريف المياه الصناعية في اراضٍ فلاحية. تحتوي عقارب على أكبر مصب للمرجين وغيره من فضلات معاصر الزيتون في العالم، و على مصب جهوي للفضلات المنزلية و الصناعية بطاقة إستيعاب 620 طن يومياً. من رحم هذه المشاكل البيئية ولدت حملة “مانيش مصب” للدفاع عن حق متساكني الجهة في بيئة سليمة.

Quel avenir pour les aires protégées en Tunisie ?

Les aires protégées créées en Tunisie constituent indéniablement un acquis pour la préservation de la biodiversité qu’elles abritent. Depuis la création de la première aire protégée en 1977 jusqu’aux plus récentes vers la fin des années 90, des leçons peuvent être tirées pour que ces espaces jouent pleinement leurs rôles en matière de conservation.

Mohamed Ayachi Ajroudi : pratiques illégales, condamnations judiciaires et projets farfelus

Après avoir construit illégalement et s’être accaparé le bien d’autrui en plein domaine forestier, Ajroudi risque une amende de plusieurs milliers de dinars et une peine d’emprisonnement. Pourtant il continue à braver les lois et intimider ceux qui tentent de dénoncer ses entraves à la loi. Non seulement les autorités tardent à intervenir, mais elles font la promotion de son nouveau mégaprojet saugrenu, une « éco-cité » dans la région du Cap Bon. Deuxième partie de notre enquête.

Enquête : Mohamed Ayachi Ajroudi, main basse sur la forêt de Hammamet

Dimanche 22 janvier, un groupe d’amis est parti se promener à Jbel el Faouara, sur les hauteurs de Hammamet, et s’est fait menacer par des forces sécuritaires au service du riche homme d’affaires Mohamed Ayachi Ajroudi qui, en contrebas, fait agrandir son palais, une construction illégale. Le dimanche suivant, les habitants de Hammamet ont organisé un pique-nique de protestation pour rappeler leur droit d’accès à cette zone verte à laquelle ils sont attachés.