Monde Arabe 116

Le printemps arabe entre réformisme et radicalisation

Depuis le printemps arabe la référence à la démocratie et au pluralisme est devenu le credo de cette nouvelle ère, tant dans les enjeux internes de chaque pays que dans les enjeux régionaux, avec en outre des interférences de plus en plus vives entre les deux sphères, nationale et régionale. Les évolutions enregistrées dans la plupart des pays arabe concernés semblaient plutôt prometteuses, avant de se heurter peu à peu à de multiples écueils, puis à des menaces et enfin à des actions qui ont éteint les premières lueurs de l’État de droit.

La conversion des Frères au néo-libéralisme (Partie III)

Dans le domaine économique, et pendant les années de décolonisation, des « spécialistes » ont décrété l’incompatibilité de l’Islam avec le Capitalisme, thèse que Maxime Rodinson s’est employé à réfuter dans un ouvrage portant le même titre. Aujourd’hui, le libéralisme devient la panacée qui permet aux yeux de ses promoteurs de faire sortir l’Islamisme de son carcan fondamentaliste.

L’Aube est-t-elle si proche ?

Le monde arabe allait vivre sa mutation, se libérer de l’autoritarisme et accéder à la pluralité, à plus de justice et de liberté. Néanmoins, la question éthique se trouve totalement occulté comme objet complexe d’étude inséparable de l’analyse du mouvement révolutionnaire.