Médecine 30

La CNAM ou la punition collective

Toute une région en ébullition, une entreprise de santé menacée de fermeture, des centaines d’emploi en péril : c’est le CNAM GATE à Bizerte ou Comment un simple litige qui aurait pu être réglé par les voies conventionnelles peut-il évoluer en un « drame » régional aux retombés socio-économiques imprévisibles?

Exercer la profession de médecin en Tunisie, sans jamais avoir mis les pieds dans une fac de médecine !

Exercer la profession de médecin en Tunisie, sans jamais avoir mis les pieds dans une fac de médecine !

Pour exercer la profession d’un « docteur en médecine », il suffit de s’installer en Tunisie et… peu importe les diplômes. Ceci en montant, comme s’il s’agissait d’une simple gargote, un « cabinet » donnant pignon sur rue à la vue de tous, surtout ceux du Conseil de l’ordre des médecins et du ministère de la Santé. Point de diplômes requis, ni de code de déontologie à respecter, ni assurance, ni la moindre garantie en cas de catastrophe. Et des catastrophes, il y en a eu une, récemment dans la région de Bizerte, qui fut fatale à une personne décédée entre les mains d’un charlatan !

Quand le travail forcé devient institutionnalisé … Grève des internes et résidents en médecine

Face à l’autisme du ministère de la santé publique, les internes et résidents en médecine de Tunis, Zaghouan, Nabeul, Bizerte, Menzel Temime, Menzel Bourguiba et Jendouba entrent en grève à partir du 13 novembre et ce, pendant une semaine. Le motif de la grève est le non-respect par le ministère de la santé publique des accords précédemment signés le 24 juillet 2012 et qui suspendait le service.

Internes et résidents, dindon de la farce du ministère de la santé publique

Le syndicat des internes et résidents en médecine de Tunis a décidé à l’unanimité une grève qui se déroulera le 30 et 31 octobre 2012.

La médecine tunisienne serait elle malade.

Par Dr Badr Miled – L’hôpital Tunisien. Structure normalement formatrice des générations futures de médecins, souffrant depuis des années d’inégalités affreuse entre les grandes villes (Tunis, Sousse, Sfax et Monastir) et les autres. Inégalité qu’a essayé de combler le ministère depuis deux ans en obligeant les nouveaux assistants hospitalo-universitaires à passer une année à l’intérieur sans se soucier de leur offrir les conditions de transport nécessaire dans une situation qui coïncide pour une majorité d’entre eux avec un besoin familial