Femme de ménage 7

Covid-19: The Wretched of Tunisia

The general lockdown imposed in Tunisia during the first wave of Covid-19 had disastrous consequences for the most disadvantaged segments of the population. A new study published by the Tunisian Forum for Economic and Social Rights (FTDES) examines the situation of women farm laborers, cleaning ladies in hospitals, construction workers as well as waiters at cafés, restaurants and bars. Employees already in precarious situations in Tunisia have become more vulnerable than ever.

Covid-19 : Les damnés de la Tunisie

Le confinement général décrété en Tunisie pendant la première vague du Covid-19 a eu des conséquences désastreuses sur les couches défavorisées. Une étude publiée par le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES) s’est penchée sur le sort des ouvrières agricoles, des femmes de ménage dans les hôpitaux, des ouvriers de chantiers et des travailleurs dans les cafés, les restaurants et les bars. Des employés déjà précaires, plus fragilisés que jamais.

حوار مع الباحث زهير بن جنات حول هشاشة العاملات المنزليات

يتّخذ قطاع العاملات المنزليات موقعا حسّاسا في الدورة الاقتصادية والاجتماعية في تونس إلا أنّه لازال يعاني من التهميش والوصم الاجتماعي. تجاوزات عديدة سُجِّلت في هذا القطاع في ظل الحديث عن وجود أسواق متخصّصة في السمسرة بالعاملات والاتجار بالأشخاص إلى جانب أشكال عديدة من العنف. الجمعية التونسية للنساء الديمقراطيات بالشراكة مع جمعية النّساء التّونسيات للبحث حول التنمية والاتحاد العام التونسي للشغل قامت بدراسة حول هذا القطاع للوقوف على واقع وآفاق ظروف عمل المعينات المنزليات. “نواة” أجرت حوار مع صاحب هذه الدراسة، الباحث الاجتماعي، زهير بن جنات.

La fée Aljia : le cris d’injustice d’une femme de ménage

Les femmes de ménage, on les voit dans les maisons, dans les stations de bus le matin, les plus jeunes sortent le dimanche pour se reposer d’une vie confisquée par l’exploitation et la pauvreté. Elles sont les abandonnées de la législation, les oubliées du code du travail, plus de 90% ne sont pas protégées, comme Aljia, qui se retrouve dans la rue une nuit de décembre.

Bonjour je m’appelle Aïcha (2)

Bonjour, c’est moi Aïcha*, je n’ai plus 12 ans, je ne vis plus dans l’immense villa aux berges du lac… je vis dans la rue…Mes années villa se sont écoulées très lentement, entre la vaisselle, le ménage et les marmites, rythmées par les cris de la maitresse de la maison, les coups de gueule de monsieur et les caprices des gamins.