Drogues 35

الاكستازي في تونس: الوجه المظلم لمخدّر شائع

أصبح استهلاك الإكستازي شائعا في تونس. إذ زاد استخدام هذا المخدّر ومشتقاته سبعة أضعاف بين سنتي 2013 و2017، وتضاعف بين سنتي 2017 و2021 في أوساط المراهقين الذين تتراوح أعمارهم بين 15 و17 عاما. بيد أن المظهر الاحتفالي الذي يرافق استهلاكه يخفي جوانب أكثر قتامة.

أزمة التعليم في تونس: أمراض مزمنة وتشخيص اختزالي

في رمضان 2023، فرض ”طبق“ دسم نفسه على ”موائد“ أغلب التونسيين: التعليم العمومي وأزماته. فبعد هدوء زوبعة مسلسل ”الفلوجة“، تجدد الحديث بقوة عن مسلسل آخر أقدم وأطول بكثير: توتر العلاقة بين نقابات التعليم ووزارة التربية، خاصة مع بداية الفصل الأخير من السنة الدراسية في ظل تمسك نقابات التعليم الابتدائي والأساسي/الثانوي بحجب الأعداد المسندة للتلاميذ في الامتحانات عن الإدارة ورفض التوقيع على دفاتر وبطاقات الأعداد.

Hay Hlel : Récits de vies ruinées par le Subutex

«A Hay Hlel, si je trouve quelqu’un vendant du Subutex, je le tue », clame Lotfi en s’adressant aux jeunes du quartier. Ancien trafiquant de drogue, il a passé 27 ans en prison. Du coup, quand on lâche le mot « Subutex » au milieu de cette foule, certains se taisent, d’autres balbutient : « Tu n’en trouveras pas ici ». Quelques instants après, les langues se délient pour dévoiler les histoires marquantes de riverains récemment décédés dont un couple de jeunes âgé de 23 ans. Certains se proposent de nous guider vers les hautes collines qui surplombent le quartier, fief des consommateurs.

Drogues en Tunisie : Les consommateurs, en taule ou livrés à eux-mêmes !

Avec un poids démographique de plus en plus important, un taux de chômage alarmant et une succession rapide de bouleversements socio-politiques, les jeunes tunisiens sont confrontés à de grandissants problèmes d’inclusion sociale. Une situation qui les rend vulnérables à un usage addictif des drogues. La descente aux enfers s’avère facile surtout avec la stigmatisation sociale étouffante et un cadre légal qui a prouvé son échec. Pour sa part, l’Etat n’a que l’approche répressive comme réponse et tarde à recourir aux traitements de substitution aux opiacés.

Houssem, le philosophe emprisonné pour un joint raconte la prison

Professeur de philosophie dans un lycée au Centre-Ouest de la Tunisie, Houssem prépare son doctorat en philosophie après avoir réussi son agrégation avec brio en 2014. Durant huit semaines, la loi 52 a éloigné Houssem de ses élèves, de ses recherches et de ses livres. Au cours de l’enquête, les policiers ont confisqué son ordinateur et l’ont endommagé. Une partie de sa thèse y était stockée. Sorti d’une expérience traumatisante, le philosophe dénonce la cruauté de la prison. Récit d’un séjour pénitentiaire ordinaire.

Le visage caché du clubbing : la course aux psychotropes

La zone touristique de Gammarth, fantomatique depuis la révolution, reprend vie. Derrière les grands portails des clubs, un monde hors normes s’ouvre aux jeunes mais aussi aux plus jeunes ( moins de 18 ans ). En réalité, le commerce florissant de la musique électronique est l’arbre qui cache la forêt des psychotropes. Ecstasy, MDMA, cocaïne et LSD sont prisés par les chercheurs d’évasion. Si la consommation des uns reste occasionnelle, d’autres deviennent rapidement accros. Reportage sur un monde mixé par l’euphorie et la dépression.

القانون عدد52 : وسيلة لتكميم الأفواه !؟

تحوّلت الزّطلة في تونس إلى رمز للنّضال و موضوع مهمّ للجدال، فهذه النّبتة لم تعد مجرّد وسيلة يستعملها المستهلك للتّأثير على جهازه العصبيّ و تخديره فحسب بل أصبحت أيضا وسيلة للتّعبير عن رفض قانون جائر يجرّمُ الإستهلاك. وهذا ما جعل العديد من الحقوقيين و ناشطي المجتمع المدنيّ يطالبون بتنقيح هذا القانون الذي كان سببا في تدمير آلاف الشّباب. لذلك عزيزي القارئ، إن كنت من مناصري القانون عدد 52 ومن أولئك الذين يعتقدون – وهم كثر – أنّ السّجن هو الحلّ للحدّ من إنتشار إستهلاك الزّطلة فإمض في حال سبيلك و لا تهتمّ بهذا النّص فالأمر لا يهمّك.

قيس بن رحومة: ضحية جديدة في ملف التعذيب

قيس بن الرحومة، 36 سنة من متساكني حي “محمد علي” بالوردية، توفي يوم الإثنين 05 أكتوبر 2015 وتم تشييع جنازته إلى مقبرة الجلاز يوم الإربعاء 07 أكتوبر 2015. جنازة شهدت مواجهات مع قوات البوليس التي إستعملت الغاز المسيل للدموع ضد المشيعين، اثر رفعهم لشعار “يا بوليس يا سفاح يا قتال الأرواح”. يأتي هذا الإحتقان نتيجة لما تعرضت له الضحية من تعذيب وتعنيف على أيدي أعوان فرقة مكافحة المخدرات للحرس الوطني بالوردية، وهو ما أودى بحياته حسب شهادات عائلته وجيرانه. وقد أصدرت الرابطة التونسية لحقوق الإنسان بلاغا طالبت فيه وزارة الداخلية بفتح بحث عاجل و جدي لتوضيح أسباب وفاة قيس بن رحومة ولوضع حد للتجاوزات الصادرة عن أعوان الأمن.

Elyes : la vie d’un jeune tunisien entre la drogue et la solitude

Ni héros ni victimes, les toxicomanes en sevrage luttent pour un espoir légitime qu’est de vivre dignement et en bonne santé. Au delà de ce qu’ils demandent, à leurs niveaux personnels, ces activistes, comme nous l’a montré Elyes, tirent une sonnette d’alarme sur l’urgence de protéger les générations futures de cette « peste » (le Subutex) et prévenir les catastrophes qui en découlent et qui affectent les populations les plus démunies de la Tunisie.

L’État contre la société, la preuve par le kif

Stupéfiants ! Oui, ils sont bien stupéfiants, nos gouvernants, supposés incarner la Révolution quand ils osent garder en l’état la politique en matière de drogue douce de la dictature. Où est le prétendu esprit révolutionnaire dont ils osent se réclamer ? Et ils sont encore plus stupéfiants en démontrant ainsi qu’ils incarnent un État aussi autoritaire et liberticide que celui de Ben Ali, un État dictatorial qui est foncièrement contre non seulement la jeunesse, mais la société tout entière. La preuve est apportée par cette stupéfiante affaire du kif. Qu’on en juge !