La Caisse Nationale d’Assurance Maladie s’attire, à présent, les foudres de tout le monde. Prestataires de services, pharmaciens, assurés et syndicats se relayent pour pointer du doigt des dysfonctionnements qui tardent à être corrigés. De l’avis de plusieurs concernés, créée pour soutenir ses assurés, la CNAM a perdu de vue ses attributions premières : la solidarité et l’égalité des droits , la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible.
Mesh Sayada : entre fantasme et réalité
Dans un article paru sur le New York Times du 20 avril, sous le titre « US promotes networks to foil digital spying », Sayada est mise à l’honneur comme la première ville tunisienne à se doter d’un réseau communautaire sans fil (WIFI) local gratuit pour tous. Ce projet pilote appelé « Mesh Sayada » permet aux habitants de se connecter à un serveur local hébergeant des services libres d’accès aux quelques 14000 habitants de cette ville côtière.
Tunisie : Faut-il privatiser les sites du patrimoine culturel ?
Lors d’une émission, le 22 mai dernier, sur la radio Jawahra FM, Mourad Sakli a annoncé l’intention de son ministère de privatiser les sites patrimoniaux tunisiens. Cette privatisation sous forme de concessions d’une durée de 25 à 30 ans devra répondre à un cahier des charges. Souhaitant avoir plus de précisions sur cette proposition, nous avons contacté le ministère de la Culture qui nous réponds dans le langage administratif communément utilisé
Ce nouveau code d’investissement qui fait la part belle aux impérialismes !
Dans un rapport dressé par l’Observatoire Tunisien de l’Economie sur les amendements au projet de nouveau code d’investissement, des anomalies criantes engagent à une néo-colonisation des terres agricoles et des zones d’activités logistiques de la Tunisie.
A quand l’ouverture de l’îlot de Chikly ?
L’îlot de Chikly représente une partie inédite de l’histoire de la Tunisie. Il est paradoxal que l’autorisation d’accès à un si riche patrimoine, soit encore dans les poussiéreuses étagères du ministère de la Culture. Il est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, de protéger, préserver et insuffler un nouvel élan à la place que devrait occuper cet îlot dans la conscience collective.
Quid de l’instance Provisoire de Contrôle de Constitutionnalité des Projets de Lois
Conformément à l’article 148 de la Constitution, une Instance Provisoire de Contrôle de Constitutionnalité des Projets de Lois (IPCCPL) devait être crée dans un délai de 3 mois, à partir de la date de l’adoption de la Constitution. Cette instance a été créée, le 18 avril dernier, par la loi organique n°2014-14 du 18 avril 2014, suite à son adoption par l’Assemblée Nationale Constituante.
A qui profite la dette odieuse ?
« Si un pouvoir despotique contracte une dette, non pas selon les besoins et les intérêts de l’Etat, mais pour fortifier son régime despotique, pour réprimer la population qui le combat, cette dette est odieuse pour la population de l’Etat entier. Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation : c’est une dette de régime, dette personnelle du pouvoir qui l’a contractée ; par conséquent, elle tombe avec la chute de ce pouvoir…»
Mehdi Jomaa à Paris ou le triomphe de la politique de l’image
Entre une ballade à pied pour rejoindre Matignon, à la rencontre du premier ministre français Emmanuel Valls, ses déambulations dans le métro parisien et son appétit de « fricassé », relayées avec frénésie et délectation par les médias et les réseaux sociaux, on en oublierait presque les raisons de la visite du chef du gouvernement à Paris.
L’écologie en Tunisie : entre absence de considérations et défis structurels
La place qu’occupe l’environnement, aujourd’hui, dans la sphère sociétale tunisienne, se rétrécit comme une peau de chagrin. Passant outre les défis socio-économiques, gouvernants, institutions, entreprises et citoyens, placent les questions environnementales au plus bas dans leur échelle de priorités. Les déchets jonchant les rues n’étant que la partie visible de l’iceberg d’une politique environnementale défaillante.
Réformes et art du «Storytelling» du gouvernement Jomaâ
Force est de constater que nous assistons depuis quelque temps à un discours général sur l’état de notre économie de plus en plus alarmiste. Membres du gouvernement, hommes politiques, économistes et médias reprennent en chœur un même discours parfois contraire aux prévisions, allant même à contresens des précédentes déclarations plutôt optimistes.
Recommandations du Carter Center : un appel à agir pour harmoniser les lois
Dans un communiqué de presse publié le 10 avril dernier , le Carter Center incite les autorités Tunisiennes à prendre les mesures législatives nécessaires, quant à la consécration des droits humains au sein de la Constitution Tunisienne. Les recommandations préconisées par le Carter Center sont axées sur 3 volets : Droits de l’Homme, mise en œuvre de la Constitution et enfin un volet intitulés : institutions.
تقرير البنك الدولي حول فساد بن علي أو “الثورة المنقوصة”
بقلم ياسين بلامين ترجمه إلى العربية محمد سميح الباجي عكّاز التشريعات يمكن أن تحمي المستهلكين من الأسعار التي يفرضها الاحتكار […]
Rapport de la Banque Mondiale sur la corruption des Ben Ali Ou « la révolution inachevée »
Intitulée « All in the Family, State Capture in Tunisia », le rapport a été publié fin mars 2014, dans la série des documents de travail de la Banque mondiale consacrés à la recherche sur les politiques. Cette enquête sur la corruption économique en Tunisie, entre 1987 et 2010 sous le régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a pour but d’ « identifier la relation entre les politiques d’investissement et les intérêts des hommes politiques Tunisiens dans le monde des affaires »
The curious timing of the World Bank Report on Economic Corruption under Ben Ali
It is curious timing indeed that the report should be completed just before the Prime Minister’s official visit to Washington to entice American entrepreneurs to invest in Tunisia. In an interview with the Washington Post, Jomaa expressed intentions to pursue economic reforms that conceivably align with World Bank-propelled reforms: “The big trend for Tunisia is to encourage all private initiatives”.
Dialogue Stratégique entre la Tunisie et les USA : Une lettre et des questions
Pour la plupart des signataires que nous avons pu contacter, de telles lettres adressées à leurs gouvernements ont déjà eu échos par le passé et peuvent contribuer à changer la politique étrangère américaine en Tunisie, cette dernière s’étant focalisée sur plusieurs autres fronts, délaissant « le laboratoire démocratique » qu’est la Tunisie.
iBDA : nouveau visage du Social Business en Tunisie
Depuis quelques temps déjà nous assistons, en Tunisie, à l’apparition d’un nouveau modèle de développement, le social business ou « entrepreneuriat social ». Dans ce cadre, plusieurs événements ont déjà été organisés comme le Forum Tunisien sur l’Entrepreneuriat Social et l’Impact Investing, le Forum Social Mondial 2013 ou encore le MED’ESS 2013, préconisant une économie solidaire.
Banque Africaine de Développement : Tunisie in a B.A.D. way ?!
Ce plan s’inscrit donc dans la continuité des reformes préconisées par le FMI. Il apparaît clairement que depuis le Partenariat de Deauville, ce dernier joue le rôle de chef d’orchestre dans les plans stratégiques des autres institutions économiques internationales. Tant au niveau macroéconomique à travers l’Union Européenne que microéconomique à travers la Banque Africaine de Développement, le FMI impose, directement et indirectement, ses réformes à une Tunisie à la croisée des chemins.
Tunisie : Déni de racisme ou banalisation ?
Après trois siècles d’abolition de l’esclavage, à la suite du décret Beylical promulgué un 23 janvier 1846, le racisme n’a pas disparu de notre société. Cet immense « tabou » pour la plupart des tunisiens, continue à faire des victimes, parfois dans l’indifférence la plus totale. Les violences ont toujours existées, sauf qu’elles peinent à être médiatisées même après la révolution, la faute à une absence de responsabilité quasi-collective.