Déficit de la balance commerciale : menaces sur la position extérieure de la Tunisie

Alors que l’aggravation du déficit commercial était en cause dans la dégradation de la note souveraine par Moody’s, voici que les dérapages persistent : le déficit vient de franchir la barre des 10 milliards de dinars. Entre les menaces sur la position extérieure et celles sur le tissu industriel, la situation devient alarmante.

TuNur : Le soleil de Kébili, courtisé par l’Europe et négligé par la STEG

A l’annonce du projet TuNur, on aurait pu croire que la Tunisie allait se doter de sa première méga-centrale solaire, à l’instar du Maroc. Mais l’initiative ne vient pas des autorités tunisiennes et elle ne servira pas à répondre à la demande locale en électricité. Bien que l’implantation de la centrale se fasse en Tunisie, l’énergie produite sera destinée à alimenter les foyers européens.

Corruption et blanchiment d’argent : Ces rapports qui mettent à mal la Tunisie

Lors de son allocution à l’Assemblée des Représentants du Peuple, lundi, Youssef Chahed a tenté de rassurer la communauté internationale en annonçant la poursuite de sa « guerre contre la corruption ». Mais loin des discours, l’étendue de la corruption et du blanchiment d’argent prend des allures inquiétantes. En l’espace de cinq mois, trois rapports sont venus alerter les autorités sur les insuffisances du dispositif mis en œuvre pour lutter contre ces phénomènes. Le dernier en date étant celui de l’Institut de Bâle, où la Tunisie a perdu 70 places dans l’indice de lutte contre le blanchiment d’argent.

Crise de l’université tunisienne: exode des enseignants, austérité et maladresse politique

La Tunisie est encore une fois absente du classement de Shanghai de 2017. Il s’agit d’un répertoire des 500 meilleures universités dans le monde qui parait chaque année mi-août. En cette période de rentrée, cet indicateur nous invite à penser les symptômes et les causes de la crise de l’université tunisienne.

Loi de Finances 2018 : restructurer ou privatiser, dilemme du gouvernement Chahed

Au début du mois d’aout, les employés de la Régie Nationale des Tabacs et des Allumettes (RNTA) sont descendus dans la rue pour manifester contre la privatisation de leur entreprise. C’est un évènement qui risque de se répéter au cours des prochains mois car le gouvernement, en manque de ressources financières, subit les pressions du secteur privé qui a multiplié les appels à la privatisation des entreprises publiques en difficulté. L’élaboration de la Loi de Finances 2018 s’annonce tendue.

Pourquoi Moody’s a baissé la note souveraine de la Tunisie ?

L’agence de notation financière Moody’s vient de baisser la note souveraine de la Tunisie de «Ba3» à «B1» avec le maintien d’une « perspective négative ». Bien que cette dégradation était prévisible au regard des dérapages économiques et de l’absence des réformes, la nouvelle est tout de même venue assombrir les perspectives de sortie de crise.

Blanchiment d’argent : le secteur immobilier suspecté par la Banque Centrale de Tunisie

L’immobilier est l’un des secteurs les plus vulnérables en termes de blanchiment d’argent, après celui de l’or et des métaux précieux. Il présente un risque très élevé, avec une note de 0,95 sur 1. C’est ce qui ressort du rapport de la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF).

Crise de l’eau en Tunisie, une question de mauvaise gouvernance

La prise de conscience est loin d’être générale, mais la crise de l’eau est bien là, palpable : baisse de la pluviométrie, chute des réserves dans les barrages, des coupures d’eau potable devenues répétitives et qui n’épargnent désormais aucune région, pénurie d’eau d’irrigation qui a contraint les agriculteurs à l’approvisionnement anarchique… Le volume actuel de ressources disponibles est de 467 m3 par habitant et par an, selon le secrétaire d’Etat à la production agricole Omar El Behi. Un chiffre bien en dessous du seuil de pénurie fixé à 500 m3 par l’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Fadhel Abdelkefi, ou l’incapacité de penser des alternatives à l’endettement

L’audition de Fadhel Abdelkefi devant l’ARP a suscité la polémique. En réaction aux critiques acerbes des élus sur le recours systématique à l’endettement, le ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale qui assure également l’intérim au ministère des Finances a non seulement présenté l’endettement comme étant l’unique solution à la crise budgétaire, mais il a demandé aux députés de l’aider par leur silence. Son intervention n’a pas manqué de provoquer un tollé auprès des élus de l’opposition, toutes mouvances confondues.

Scandale de la BFT : et maintenant, qui va payer ?

Le 17 juillet 2017, l’Etat tunisien a été reconnu responsable d’expropriation illégale dans l’affaire de la Banque Franco-Tunisienne (BFT). Le verdict rendu par le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), institution d’arbitrage de la Banque Mondiale, a eu l’effet d’un séisme. Entre les dommages et intérêts, et les créances irrécouvrables, les montants en jeu vont se compter en centaines de millions de dollars.

Restriction d’importation en Algérie, un coup dur pour l’économie tunisienne

Dans une lettre adressée fin juin à l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), les autorités algériennes ont ordonné la suspension de la domiciliation, procédure obligatoire pour toute opération d’importation, pour une liste de 24 familles de produits. Une décision lourde de conséquences négatives sur l’économie tunisienne.

Syphax Airlines, le règne de l’impunité

Après avoir suspendu son activité en juillet 2015, Syphax Airlines va reprendre ses opérations d’ici la fin de l’année. Malgré sa radiation du marché alternatif de la bourse de Tunis, la compagnie aérienne vient d’obtenir le renouvellement de son autorisation de navigation aérienne. La nouvelle a été annoncée, mercredi 5 juillet 2017, par le porte-parole des tribunaux de Sfax, Mourad Turki.

Entre besoin protectionniste et urgence économique, la Tunisie face au dilemme PayPal

Le refus de PayPal d’accepter le dossier tunisien a eu l’effet d’un séisme. D’autant plus que les autorités tunisiennes ont assuré leur pleine collaboration afin que le dossier aboutisse, et ce dans l’optique de stimuler les exportations de biens et services via le e-commerce. Le ministre des TIC, Anouar Maarouf, avait même annoncé qu’un accord était imminent. Entre besoin protectionniste et risque d’isolement économique, le gouvernement tunisien se retrouve dans une situation dilemmatique.

Pourquoi la Tunisie est-elle absente du Top 100 des entreprises arabes ?

Le magazine Forbes Middle East a récemment dévoilé son classement 2017 des 100 compagnies cotées en bourse les plus performantes du monde arabe, et aucune entreprise tunisienne n’y figure. De quoi soulever bon nombre de questions sur la compétitivité des « géants » nationaux.

Entreprises confisquées par l’Etat : Après la négligence, la liquidation

Al Karama Holding vient d’accélérer le processus de cession des parts détenues par l’Etat tunisien dans plusieurs entreprises confisquées au clan du dictateur déchu. « Nous avons déjà mis en vente 17 entreprises. Quant aux autres, elles ne sont pas encore prêtes », a déclaré, le 10 juin, Adel Grar, son Président Directeur Général. Une liquidation après six ans de gestion qui laisse à désirer.

E-Commerce : Pourquoi la Tunisie est-elle à la traine ?

Rigidité administrative, infrastructure inadaptée, manque de volonté politique… les facteurs laissant la Tunisie à la traine dans le domaine du e-commerce sont nombreux. Et ils n’affectent pas uniquement le potentiel du marché tunisien à exporter les produits nationaux. A l’échelle nationale, les clients potentiels ont du mal à trouver des offres adaptées à leurs demandes.

E-Commerce : malgré son potentiel, la Tunisie reste à la traine

Le ministre des Technologies de l’information, de la communication et de l’Économie numérique a annoncé mi-mai qu’un accord sera conclu avec Paypal, le porte-monnaie électronique le plus utilisé au monde, avant fin juin. Pourtant parmi les premiers pays d’Afrique à faire du e-commerce et à adopter la certification électronique, la Tunisie se retrouve aujourd’hui dépassée. Qu’en est-il de son potentiel ? Comment se positionne-t-elle dans le marché régional et international ?

La Tunisie sous la menace des importations non nécessaires

Ces dernières années, le solde de la balance commerciale de la Tunisie n’a cessé de s’aggraver. Les derniers chiffres publiés par l’INS, lundi 12 juin, viennent confirmer cette tendance. Sur les cinq premiers mois de l’année, le déficit commercial s’est creusé de 26,1% par rapport à 2016 et de 38,3% par rapport à 2015, pour atteindre 6,5 milliards de dinars.