La colère gronde contre Mokded Shili

Le 17 décembre, Halim Yousfi, musicien et chanteur, a été empêché par la police touristique de chanter dans un restaurant de la Goulette. Selon l’artiste, les policiers ont interdit à son groupe de chanter faute de cartes professionnelles. Conduits au poste, Halim et ses amis ont été relâchés mais leurs équipements ont été confisqués. A l’origine de cette bavure, Mokded Shili, président d’un syndicat minoritaire. Depuis, la colère gronde dans le milieu musical.

Tunisia’s Parched North

The highlands of Tunisia’s north-west hold the national record for rainfall. And yet the region’s scarcity of potable water is a nightmare for inhabitants. In the governorate of Béja, the National Water Distribution Utility (SONEDE) system stops at the borders of M’chargua, Zaga, Toghzaz, Marja Zweraa and Oulèja. The idyllic scenery–abundant flora, lakes and rivers that stretch as far as the eye can see—is in sharp contrast with the emaciated faces of perpetually thirsty villagers. Nawaat visited the region to investigate one of the most absurd injustices of independent Tunisia.

Interview avec Bernard Stiegler : “Une révolution exige qu’une situation soit révolue!”

Invité par les initiateurs de la campagne Manich Msmah, Bernard Stiegler a invoqué Nietzsche pour mettre en garde contre « l’auto- annihilation » qui consume le monde. Il propose une « économie contributive » comme alternative systémique qui doit être adoptée y compris en Tunisie. Une Tunisie où le « processus révolutionnaire est en cours » se réjouit le philosophe.

Rassemblement contre le racisme dans les établissements scolaires

Une dizaine de personnes se sont rassemblées, vers midi, devant le ministère de l’Éducation avec des pancartes revendiquant justice et égalité dans les établissements scolaires. « Tous différents, tous égaux et tous unis», « jusqu’à quand la discrimination dans les établissements d’éducation ? » et « le racisme divise, détruit et tue la paix», tels étaient les slogans du rassemblement.

Les prisonniers #52 ne baisseront plus les bras

Sous couvert d’état d’urgence, la police tunisienne s’attaque à la jeunesse. En seulement deux semaines, cinq jeunes artistes ont été jugés d’un an de prison et d’une amende de mille dinars pour consommation de cannabis. Une mobilisation commence à prendre forme suite à ce que, certains, qualifient d’ « une nouvelle vague de répression »

La soif du Nord

La région est un petit bout de paradis qui donne envie de vadrouiller à l’infini. Paradoxalement, elle est enfer et malédiction pour ses habitants. La verdure abondante, les lacs à perte de vue et les fleuves contrastent avec les visages émaciés des villageois. Nawaat est allé à la rencontre des habitants de la région pour enquêter sur l’une des injustices les plus absurdes de la Tunisie indépendante.

Assignation à résidence sans recours

Le sort des assignés à résidence dépend donc du bon vouloir du ministère de l’Intérieur. En s’abstenant de les inculper, puis en les plaçant sous un régime de strict contrôle, notamment de résidence surveillée, le pouvoir accroît l’autorité de l’exécutif et court-circuite la justice.

Nadia El Fani fait son Cinéma ?

Une lettre ouverte signée par Nadia El Feni a été adressée à la direction du Festival International de Carthage. Dans sa lettre, Nadia El Feni accuse le directeur du festival, Ibrahim Letaïef, d’avoir ignoré son film « Même pas peur », grand prix du documentaire au festival Fespaco 2013 et d’avoir censuré sa projection aux JCC.

Approche sécuritaire vs droits de l’Homme : une fausse polémique au service du terrorisme

Une démocratie est basée sur trois piliers : la protection des libertés, l’égalité des droits et des chances et la garantie du droit de choisir ses élus à travers des élections libres et régulières. Le terrorisme attaque la liberté et tache de montrer l’incapacité de l’État à la protéger. L’échec de l’État pourrait aider les terroristes à réaliser leur but : réprimer les libertés et instaurer l’injustice.

Les snipers ? une rumeur selon le tribunal militaire

Quatre ans après, la déclaration controversée de Béji Caid Essibsi, alors premier ministre par intérim, « les snipers ne sont qu’une rumeur et celui qui en trouve un, qu’il me le ramène » trouve sa meilleure traduction dans le verdict du tribunal militaire du 18 novembre 2015.Le sniper accusé d’avoir abattu le martyr Amine Grami, est condamné en cassation à un an de prison avec sursis.

شمال العطش

بعد أن رصدت نواة مشكلة العطش و حوكمة المياه في كل من سجنان شمالا، دوز جنوبا و القيروان والقصرين وسط البلاد، ،عاد فريق نواة هذه المرة للشمال راصدا أحد أكبر المظالم المسلّطة على القرى المجاورة لسدّ سيدي البرّاق التي تسجل مستويات قياسيّة في نزول الأمطار، ومع ذلك فإنّ أزمة مياه الشرب تمثّل كابوسا حقيقيّا للأهالي.

Martyrs et blessés de la révolution : La liste définitive fait polémique avant sa publication

« Nous refusons qu’on nous trahisse une deuxième fois ! » clame la banderole de la conférence de presse, tenue mercredi 11 novembre, à Tunis par l’association « Awfia » avec le soutien du collectif « Insaf ». Des fuites du ministère des Affaires Sociales confirment que la liste définitive des martyrs et des blessés de la révolution sera modifiée. Selon la présidente de l’association, l’État a l’intention de soustraire les noms des martyres tombés sous les balles après le 14 janvier.

La ferme de Chouigui : Mise en valeur de la terre et appauvrissement des agriculteurs

Faouzi Bellamine, exploitant agricole a porté plainte contre des habitants du village les accusant d’avoir abîmé ses récoltes. Les habitants l’accusent, à leur tour, de mauvaise gestion et d’avoir trahi ses promesses d’embauche. Cette affaire rappelle d’autres conflits entre des paysans et des investisseurs privés à cause de leur gestion des terres domaniales. En 2011, les habitants de Chouigui ont déposé une requête auprès des autorités pour rétrocéder les terres exploitées par, Mahmoud Bellamine et ses fils depuis 1991. Mais, « l’État n’a pas donné de suite » explique un des habitants de Chouigui.

Akram Hamdi, Rappeur et émigré clandestin

Pansement chirurgical sur la poitrine, menotté et entouré d’une dizaine de policiers, Akram Hamdi, 32 ans, rentre, en Tunisie, le 17 septembre, dans un avion « spécial » en provenance de Genève où il a passé près de deux ans entre prisons, hôpitaux et camps de réfugiés. Akram alias Campos n’est pas un clandestin anonyme, il est rappeur du groupe Armada Bizerta, connu pour avoir participé au tube Inti Essout. Malgré les espoirs post-révolutionnaires, l’attachement à son Bled, le succès de son petit commerce, et sa mère à sa charge, Akram cède à la tentation de l’Europe. La réalité des jeunes « Harraga » (clandestins) et leur combat pour survivre échappent souvent à la « logique » des statistiques et aux exigences des frontières.

Meknassi : chronicle of a disaster foretold

Built in 2012, the Meknassi waste water treatment plant in Sidi Bouzid has yet to commence operations, stalled by a disagreement concerning the trajectory of treated waste water. The proposal by the National Sanitation Bureau (ONAS) to transfer treated waste water into Oued Elben is contested by locals, who fear for the future of the ecosystem in a valley known for its rich biodiversity.

Plateau de Ghazi Zaghbani : l’art de terroriser le téléspectateur

Sélectionnée aux Journées Théâtrales de Carthage, Plateau a été jouée vendredi 23 octobre, au 4ème Art à Tunis. La pièce est mise en scène par Ghazi Zaghbeni et produite par le Théâtre National. Elle traite d’un sujet brûlant qu’est la manipulation médiatique au profit des pouvoirs politiques et économiques. Adaptation de la pièce « Nekrassov » de Jean Paul Sartre dans laquelle il critique la diabolisation du socialisme par la presse française, « Plateau » dresse un tableau complexe mais juste des médias tunisiens aux ordres des plus forts.

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