هل من حق المترشحين للانتخابات البلدية التحدث إلى الصحافة الأجنبية؟ البعض يقول لا

ينص الفصل 66 من القانون الأساسي المتعلق بالانتخابات والاستفتاء لسنة 2014 على أنه “للمترشّحين والقائمات المترشّحة وللأحزاب بالنسبة للاستفتاء، في نطاق الحملة الانتخابية أو حملة الاستفتاء، استعمال وسائل الإعلام الوطنية ووسائل الإعلام الإلكترونية. ويُحَجّر عليهم استعمال وسائل الإعلام الأجنبيّة”.

هل يمكن تنظيم انتخابات في ظل حالة الطوارئ؟ كيف يمكن القيام باجتماعات خلال الحملة؟

لا يشير الأمر عدد 50 لسنة 1978 المُنظم لحالة الطوارئ إلى أن كل تجمع ممنوع، ولكنه ينص على أن وزير الداخليّة بإمكانه تحجير “الاجتماعات التي بإمكانها الإخلال بالأمن أو التمادي في ذلك”، كما يمكنه أيضا أن يأمر بـ”الغلق المؤقت لقاعات العرض ومحلاّت بيع المشروبات وأماكن الاجتماعات مهما كان نوعها”.

ريبورتاج في سكرة: عَلى تخوم ”حومة الرئيس“ يسكن الفقر والبعوض

في الطريق من وسط العاصمة إلى منطقة سكرة التي تقع شمالا، يقول سائق الأجرة أن الحراسة مشددة هذا الصباح على مداخل المدينة لأن الرئيس سيذهب للاقتراع هناك. ”مرحبا بسيادة رئيس الجمهورية الباجي قايد السبسي“، عُلّقت هذه اللافتة وأخرى أيضا في المدخل المؤدي إلى مركز الاقتراع. يبدو أن الهدوء عاد إلى المكان بعد أن غادره الرئيس، الذي وجد في استقباله بعض أعضاء حزب نداء تونس المصحوبين بأطفال صغار يرددون النشيد الرسمي.

Combien l’l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) compte-t-elle d’observateurs ?

Le 3 mai, le président de l’Instance Supérieure Indépendante des Élections (ISIE), Mohamed Tlili Mansri avait déclaré qu’il y avait alors plus de 6 000 observateurs nationaux et étrangers déployés sur le territoire. Il a également précisé que ce chiffre allait continuer d’augmenter puisque l’instance recevait encore des demandes d’accréditation. 350 coordinateurs locaux supervisent leur travail.

Peut-on organiser des élections pendant un état d’urgence ? Et si oui, comment se tiennent les meetings pendant la campagne ?

Le décret de 1978 qui règlemente l’état d’urgence ne dit pas que tout rassemblement est interdit, mais stipule que le Ministre de l’intérieur peut interdire « les réunions de nature à provoquer ou entretenir le désordre » et peut également ordonner « la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boisson et lieux de réunion de toute nature ».

Reportage au Cap Bon : Pas de chance pour le zhar

Entre mi-mars et mi-avril, les bigaradiers sont en pleine floraison. Comme chaque année au Cap Bon, les femmes s’activent pendant une trentaine de jours pour la cueillette du zhar, la fleur d’oranger bigarade. Si les petites récoltes familiales sont transformées à la maison en eau florale selon les traditions, 80% de la récolte régionale est livrée aux unités industrielles pour en extraire la très précieuse huile de néroli. Alors que la fleur d’oranger est la plus ancienne plante aromatique et médicinale traitée par les Tunisiens, seuls les grands transformateurs profitent d’un marché en plein essor.

Portraits de barbéchas de Tunis: A la quête de la dignité dans la poubelle !

Nawaat a rencontré des petits acteurs de la filière de valorisation des déchets dans le centre-ville de Tunis : récupérateurs de plastique dans les poubelles, collecteurs, intermédiaires privés ont accepté de témoigner. Monia, Nizar et Abdelkarim racontent les difficultés à éviter l’exploitation quand on est au chômage, mais aussi la source de profit que constituent les déchets en plastique pour eux. Mais un nombre grandissant d’acteurs de divers secteurs leur font concurrence.

Quand le ministère de l’Equipement menace le patrimoine architectural

En deux semaines, la pétition contre le projet de loi « Immeuble Menaçant Ruine » a déjà réuni plus de 1 100 signataires. Lancée par les associations de défense du patrimoine bâti, elle tire un signal d’alarme contre le projet de loi élaboré par le ministère de l’Équipement et prochainement soumis à l’Assemblée des Représentants du Peuple. Une proposition législative considérée comme précipitée, absurde et dangereuse par des experts en patrimoine.

Choucha refugees in La Marsa, abandoned by Tunisian authorities and the UNHCR

They arrived in La Marsa from Choucha refugee camp in June 2017, and were supposed to stay for a few days time while their situation was worked out. But still today, the 34 exiles remain in La Marsa. After fleeing Libya in 2011, their asylum applications were rejected in 2012 by the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR). They eagerly hoped for the re-examination of their files during the six years they spent in Choucha. Eight months after their arrival in La Marsa’s youth center, their living conditions have severely deteriorated and the competent authorities have abandoned their case.

The Barker at Bardo: an art exhibition with bigger bark than bite

March 18 marked three years since the attack at Tunisia’s Bardo National Museum. Among the centuries of history and art housed within the former palace of the Beys, the memory of the recent incident and its 23 victims still lingers. But today, the building is alive with school groups and visitors, locals and foreigners alike. From March 11 – April 12, 2018, Museum visitors will discover « The Barker at Bardo », a contemporary art exhibition by artist Faten Rouissi in partnership with the Agency for the Development of National Heritage and Cultural Promotion.

Centres de planning familial : La pilule ne passe plus

Une centaine d’employées des centres de planning familial régionaux, venues principalement de Kasserine et Gafsa, ont manifesté mercredi 14 mars au siège de l’Office National de la Famille et de la Population (ONFP) à Tunis. Contractuelles, elles protestent contre leurs conditions de travail en dégradation permanente. Une colère révélatrice des dysfonctionnements internes qui affectent directement l’accès à la santé reproductive des femmes dans le Centre et le Sud de la Tunisie et reflète le manque de stratégie et de stabilité au sein de l’ONFP.

Réfugiés de Choucha à la Marsa : Abandonnés par les autorités tunisiennes et l’UNHCR

Arrivés de Choucha en juin 2017, ils devaient être hébergés pour quelques jours seulement à la Marsa en attendant de résoudre leur situation. Pourtant ils y sont toujours aujourd’hui. Après avoir fui la Libye en 2011, leurs demandes d’asile avaient été rejetées en 2012 par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Ils ont espéré un réexamen de leurs dossiers pendant 6 ans, dans le camp de Choucha. Huit mois après leur arrivée à la maison des jeunes de La Marsa, les conditions de vie des 34 réfugiés et déboutés se sont gravement détériorées et les autorités compétentes ont abandonné le dossier.

Médina de Tunis : les artisans désemparés face au « made in China »

Dans les souks de la Médina de Tunis, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, les produits asiatiques se sont multipliés. Fabriqués en Chine, au Vietnam, ou dans d’autres pays d’Asie du Sud, leurs prix défient toute concurrence, notamment celle des créations traditionnelles des artisans locaux. Détenteurs d’un savoir-faire unique et ancestral, beaucoup mettent la clé sous la porte ou sont contraints d’abaisser la qualité de leurs propres produits pour survivre. Reportage.

De Chili’s à KFC, vers une razzia des franchises américaines en Tunisie ?

KFC, Pizza Hut, Chili’s, Johnny Rockets, Papa John’s… la récente arrivée en Tunisie des géants du fast-food américains ne passe pas inaperçue dans un paysage économique qui leur était auparavant fermé. Leur implémentation est facilitée par un nouveau cadre légal. Reste à savoir : est-il possible pour la Tunisie de s’ouvrir aux franchises étrangères et les potentiels avantages qu’elles apportent, tout en assurant une protection adéquate aux franchisés, concurrents et consommateurs tunisiens ?