Lettre à Monsieur et Madame Lefèvre, mes professeurs de français et de mathématiques

Madame et Monsieur Lefèvre vous m’avez enseigné respectivement la langue française et les mathématiques au lycée de la Goulette – Banlieue Nord de Tunis. C’était au tout début des années soixante-dix. C’était aussi l’époque où le ministère de l’Education nationale faisait appel aux enseignants français pour épauler leurs collègues tunisiens dans leur rude tâche de dispenser le meilleur enseignement possible des sciences, de la technologie et de la littérature. Je me rappelle encore, comme si c’était hier.

L’arrière-pays serait-il notre ultime planche de salut ?

Il y a une solution qui pourrait faire son chemin et apporter à notre pays à bout de souffle le bol d’air tant espéré. C’est celle qui consiste à faire valoir les potentialités de l’arrière-pays. Foyer de toutes les contestations politiques, de tous les irrédentismes et de la fronde sociale et d’où naguère l’insurrection contre la dictature de Ben Ali est partie, les régions du Nord-ouest au Sud-ouest, limitrophes à l’Algérie ont été confrontées depuis l’indépendance aux avatars d’une politique de développement inappropriée et mal ajustée.

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