La sexualité, un sujet tabou en Tunisie. La psychanalyste Nédra Ben Smaïl, auteure de “Vierges ? La nouvelle sexualité des Tunisiennes” et le docteur Hafedh Ben Miled, du Croissant Rouge Tunisien ont tout de même accepté d’aborder le sujet. Une manière de lutter contre les idées reçues.
Il a fait grand bruit le livre de Nédra Ben Smaïl, psychanalyste tunisienne qui vient de publier « Vierges ? La nouvelle sexualité des Tunisiennes ». Surtout à cause des quelques chiffres avancés comme certitude un peu à la va vite. « Plus de ¾ des Tunisiennes sont des vierges médicalement assistées » titre Tuniscope avant de balancer une citation du livre réécrite. Page 86 on trouve bien cette citation : « Il n’y a aujourd’hui que 20% des filles qui sont « vraiment » vierges, s’accordent à dire les médecins ». La maison d’édition explique : ces chiffres viennent d’un panel de 300 à 400 femmes sondées, rien de représentatif.
Quoi qu’il en soit la polémique a permis de parler de l’essentiel : la sexualité, et plus particulièrement la sexualité féminine et les mythes qui l’entourent. A commencer par le premier qui voudrait que tous les Tunisiens arrivent vierges au mariage. Or selon les statistiques le premier rapport sexuel a lieu aux alentours des 17 ans. Quand on sait que l’âge du mariage s’est déplacé vers les 30 ans on comprend vite que lors de la longue décennie qui sépare les deux âges bien des choses se passent.
Et c’est logique. Demander abstinence et patience à des jeunes gens dans la fleur de l’âge relève de l’impossible. Exiger d’eux qu’ils se construisent en faisant fi de leur corps est une aberration.
« Les Tunisiens appréhendent la sexualité avec beaucoup d’ignorance. C’est ce qui préside. Et cela vient surtout du manque d’éducation, pour Nédra Ben Smaïl. Il y a aussi la question de la rencontre amoureuse dans l’espace public qui ne se fait pas de manière aisée. Il y a donc une méconnaissance de l’autre dans une société où il y a beaucoup de tabous autour de la sexualité, particulièrement autour de la sexualité féminine, ce qui ne permet pas de s’éveiller à la connaissance de son corps. »
« Il y a donc une grande méconnaissance de son corps et de celui de l’autre. Ça ne veut pas dire qu’il faille passer par une connaissance de l’autre dans la réalité, mais ça veut dire qu’il faut avoir la possibilité de le penser. Car finalement le tabou est surtout sur la pensée : il y a un grand interdit de penser la sexualité ce qui amène au développement d’un imaginaire puisé là où on peut. Et cet imaginaire débute dés l’enfance, quand les parents transmettent l’interdit de penser la chose. On arrive ainsi à l’âge adulte sans rien connaître. Et voilà là comment les mythes viennent prendre place sur toute la sexualité » poursuit-elle.
Le mythe c’est une croyance répandue mais infondée, une représentation amplifiée et déformée par l’imaginaire collectif. En Tunisie la sexualité tombe dans cette catégorie. Au delà du fait d’être une partie de la vie de chacun, la sexualité semble être appréhendée comme un territoire public, fait de normes, dépendant de valeur et liée de manière étroite à l’idée d’honneur. Là où la sexualité devrait être un territoire intime, car élément fondateur de la vie de chacun, pilier de la découverte de son corps et donc de la construction de sa personnalité. En Tunisie la sexualité tombe pourtant dans le domaine public.
Comment, sinon, comprendre la pratique de la revirgination qu’aborde Nédra Ben Samïl dans son ouvrage ? Si la sexualité n’était pas sous le joug de la communauté il n’y aurait pas de femmes qui s’écoutent et partent à la découverte de leur corps et de leur envie, qui réussissent à trouver un équilibre entre leurs besoins et les préceptes culturels, mais qui, pour répondre à la condition de virginité leur ouvrant la porte au mariage, se font recoudre l’hymen.
Je me paie une nouvelle virginité, je reviens les mains blanches, j’avance et je laisse derrière moi une partie de ce qui me fait, une partie de mon expérience, des moments qui m’ont permis de grandir… Si la sexualité n’était que de l’ordre du privé, ces femmes n’auraient pas à mentir à leur entourage, n’auraient pas à se mentir à elles-même.
Nédra Ben Smaïl l’affirme : le tabou pèse sur le discours sur la sexualité. On s’interdit d’en parler, on ne veut pas entamer le tabou qui pèse dessus. Même si au final il y a bien une pratique sexuelle. Et c’est de son expérience professionnelle de psychanalyste, des paroles de ses patientes qui rapportent les souffrances, qu’est née l’idée de ce livre.
Car elle a vu les moeurs changer. « On peut se demander comment rationnellement une jeune femme peut rester jusqu’à trente ans passés sans relation amoureuse ? » S’interroge-t-elle. Quand on exigeait la virginité au jour du mariage mais que celui-ci avait lui autour des 18 ou 20 ans la question n’était pas aussi difficile à régler. Aujourd’hui les femmes questionnent les us et coutumes :
« Est-ce que toute ma valeur réside dans un centimètre carré ? »
demande Sonia, la trentaine, professeur d’université. Et quand elle pose cette question tout son malaise explose : être bien élevée, se comporter correctement, ne pas mentir, faire ses études, réussir brillamment, devenir professeur, garder l’honneur sauf, grandir, s’épanouir… à moitié. Comme si le corps n’existait pas finalement. Ou comme s’il était mis entre parenthèses. Louer l’intellect pour finir par s’attacher à une membrane et deux gouttes de sang. La valeur d’une femme semble tenir à peu de choses.
Beaucoup de femmes tunisiennes semblent vouloir dépasser cette schizophrénie et décident donc de vivre une vie sexuelle libre, avant de donner le change, le jour du mariage. Et après tout si ces femmes arrivent à trouver un accord entre ce que la communauté leur impose, entre leur croyances et valeurs et leur désir, qui peut les juger ? Si elles sont en paix avec elles-mêmes pourquoi la société devrait leur imposer ses règles ? Qui dérangent-elles en jouissant de leur corps ?
Les mœurs changent car les femmes n’hésitent plus à suivre à écouter leurs besoins et que les médecins répondent à la demande de revirgination. Des médecins qui ne font que leur travail. Après tout pour l’OMS
« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »
Alors voilà : les médecins tunisiens se soucient du bien-être mental et social de leurs patientes et ils ont raison. Ils font leur travail en permettant à ces femmes d’être en accord avec elles-mêmes. Des femmes qui paient cher leur envie d’émancipation qu’elles ne peuvent vivre librement.
L’autre problème autour de la sexualité se pose quand, par manque d’éducation, les conséquences se font sentir. Le docteur Hafedh Ben Miled coordinateur des opérations au Croissant Rouge Tunisien, est en première ligne et connait mieux que beaucoup la réalité du terrain. Dix ans qu’il est en activité auprès des jeunes, auprès de ses pairs, pour prévenir, éduquer, essayer d’améliorer la situation des jeunes. « Nous nous occupons de la santé reproductive des jeunes dans le sens de l’éducation entre réalités et mythes, pour que la distinction soit faite. Pendant les études sur terrain on se rend compte que même si les étudiants ont un bon niveau universitaire ils ne sont pas forcement bien éduqués quant à leur sexualité. On trouve ainsi des mythes et des traditions étranges, des légendes urbaines concernant la sexualité, qui nous ont poussé à intensifier notre travail quant à l’éducation des jeunes » explique-t-il.
« Pour ce qui est du programme d’éducation par les pairs nous fonctionnant en mettant en relation des jeunes sensibilisés à ces thématiques avec des jeunes qui en savent moins afin de faire de l’éducation horizontale dans les cafés, les plages, entre copains… Par ce biais le message est plus fluide et il y a ainsi changement de comportements. On utilise des jeux, des discussions, des chemins détournés pour faire passer le message et ça marche bien. »
Pour lui il est évident que cette méthodologie a fait ses preuves par rapport à ce que l’Etat tunisien a voulu faire via l’Office National de la Famille et de la Population « Les espaces jeunes de l’ONFP ont été pensé comme des espaces ouverts, mais en fait ça n’a pas marché car ils sont restés trop administratifs avec un personnel parfois assimilé à une image parentale. En fait l’éducation ne se fait pas uniquement dans ces espaces mais plutôt dans la rue, si bien que le rôle de la société civile est très important là dedans parce qu’elle est basée sur un réseau de volontaires, sur un réseau plus proche du citoyen. »
Questionné sur les tabous et les mythes autour de la sexualité le Docteur Ben Miled répond sans ciller :
« Les Tunisiens savent qu’il y a une pratique sexuelle de la part des jeunes. Mais ça reste un sujet tabou. Or c’est le fait de nier la réalité qui fait que nous en sommes là où nous en sommes aujourd’hui et qu’il y a beaucoup de manque de connaissance autour de ce sujet chez les jeunes. Il y a une part de manque d’éducation, du fait de l’éducation scolaire qui reste scientifique et qui n’est pas sociale ou identitaire. Il n’y a pas de séance de discussion avec les jeunes. Ici les enseignants ne peuvent pas le faire. Les parents sont capables de contester ce type d’enseignement. Alors que les parents eux-mêmes n’en parlent pas avec leurs enfants et que le sujet n’est pas abordé dans les médias non plus. Pourtant la sexualité est une part très importante de la construction de la personnalité des jeunes » se désole-t-il.
Lors des nombreuses séances organisées sur le terrain il a pu constater que les jeunes sont demandeurs d’informations et que la nécessite de dépasser les tabous pour faire passer un message et réussir à faire du conseil et de l’éducation, est important. « Les jeunes commencent à vouloir s’informer sur les MST par exemple. Il y a encore des gens qui pensent que coucher avec une femme vierge, lorsque l’on est séropositif permet de guérir. Ou que s’il n’y a pas rupture de l’hymen on ne peut être infecté par le VIH. Il y a des idées dangereuses qui se baladent du fait de l’ignorance générale. Et quand il n’y a pas d’information, il y a désinformation, ce qui amène à des comportements dangereux. »
Quand il a commencé à travailler avec le Croissant Rouge Tunisien il était difficile de parler de la sexualité et de la santé reproductive des jeunes. Et puis avec le temps il y a eu une forte augmentation des demandes de la part des foyers universitaires, des universités, des clubs et des associations pour faire de la sensibilisation. Mais depuis la révolution les choses ont changé. Les préoccupations sont autres. Et le Dr Ben Miled le regrette : « Il y a eu depuis 2011 une augmentation des comportements à risque chez les jeunes et notamment une augmentation de l’utilisation des drogues injectables, ce qui a conduit à une augmentation de la transmission du VIH et de l’hépatite B. »
Si l’éducation n’est pas faite en continue, si la bataille contre les idées reçues s’arrête, les comportements à risque se multiplient. Il est utopique de demander aux jeunes de ne pas avoir de relations sexuelles. Si bien que la première éducation serait d’abord de faire changer les mentalités et d’essayer d’accepter que chacun est libre de faire ce que bon lui semble de son corps. Une fois la question de la sexualité abordée de manière démystifiée alors l’éducation des jeunes pourra se faire de manière plus aisée. Sinon quel avenir pour un pays où l’on cultive le mensonge ?
S7an il kosksi illi klet 3lih eddinia b3ath’ha fil 3ibdelliya ya S7ouba mella binna!!
Les hommes en sont les premiers responsables. Parce qu’ils se permettent de batifoler comme bon leur semble et le jour où ils se décident à se marier ils exigent que leur dulcinée soit vierge et vont chercher leur promise parmi la catégorie des 18-20 ans et encore, s’assurent qu’elle n’a pas eu d’Ex et exigent un passé parfaitement clean et qu’elle ne leur cache rien de rien !! C’est à la fois injuste et mesquin. mille5er : si t’es pas puceau te cherche pas une vierge ! c’est aussi simple que ça !
Encore un problème d’hypocrisie sociale !!
Oui, c’est vachement original et “branché” de parler de sexe à longueur de temps sur les médias “libres” dans un pays encore sous l’opium d’une “””révolution””” qui n’a jamais eu lieu (Me Bechir ESSID parle à juste titre de révolution avortée http://lavoixdelalibye.com/?p=5274).
D’un point de vue marxiste, c’est un opium du peuple, exactement comme l’était la religion au 19ème siècle en Europe et dans une certaine mesure avec l’Islam non soufiste.
Et avec la liberté de publier pour tout un chacun, on a pas fini d’entendre parler de sexe, et d’une manière toujours plus laide.
Tout cela a une fonction et ce qui est amusant, c’est que l’Europe est passée par là (voyez où elle en est et comment la sexualité s’est épanouie là bas…) en singeant les Amères Loques.
Les Tunisiens y viennent et la sexualité va s’épanouir grâce au capitalisme et à ses robinets à pornographie…. à n’en pas douter.
Nous avons écrit un article sur ce site même:
http://nawaat.org/portail/2012/02/16/la-pornographie-et-ses-faux-debats-comme-troisieme-opium-des-peuples-arabes/
PS: excusez-nous de jouer encore les “trouble-fête” (si fête il y a…)
Tu nous casses les couilles !!
La liberté de publier pour tout un chacun,comme tu dis,est justement une LIBERTE !! Si ça ne te plais pas,tu vas voir ailleurs et tu cesses de poluer le site avec tes phrases toutes faites et tes idées à la con ! Si la fête ne te plais pas,vas la faire ailleurs……
Et ta sœur, elle en pense quoi ? C’est quoi les « phrases toutes faites » : des affirmations comme « La sexualité est un sujet tabou en Tunisie »? ou des expressions bien cousues et passe-partout du style « entre mythes et réalités ». C’est quoi, du journalisme ou du jeu de Lego pour enfants?
Mais ce site n’est pas lassant car très souvent, les commentaires sont plus intéressants (même parfois quand ils sont vulgaires voire insultants) que les articles eux-mêmes. Les responsables pourraient faire une présentation inverse avec les commentaires d’abord et le texte à la suite…
On ne cherche pas à « faire la fête » ni à « troubler la fête » des bien-pensants atlantistes et des mâcheurs d’idées reçues. On rappelle qu’il existe aussi que le monde est complexe et qu’il existe des problèmes bien plus graves que la «découverte soudaine» de la virginité féminine et des soucis qu’elle cause aux uns contre les autres.
Quant à l’expression « liberté de publier », passons sur la banalité. Est-ce bizarre que ceux qui galvaudent ce terme de liberté aujourd’hui sont précisément les impérialistes : de Sarkonazi à Peau Noire Masque Blanc (Obama) ?
Que nos idées ne vous plaisent pas ne nous étonne pas et d’ailleurs, ce ne sont pas « nos » idées mais celle de la majorité des êtres humains (oubliés par vos médias : les opprimés). Bonne route à celui qui préfère bêler avec le troupeau.
“des mâcheurs d’idées reçues.”
C’est exactement ce que vous êtes !
@Les Pacifistes de Tunis
Vous n’avez de pacifiste que le nom. D’ailleurs vous passez votre temps à parler de complot, mais jamais vous ne semblez vous interroger sur l’usurpation.
Je n’accepte pas les propos insultants et violents donc merci de laisser la soeur de al07 en dehors de la discussion.
C’est un code de conduite qui n’est pas compliqué à suivre. Si vous ne vous y pliez pas sachez que je ne publierai pas vos commentaires allant à l’encontre de cette règle. Je suis d’accord pour que vous partagiez votre point de vue, aussi différent soit-il, par contre nous n’avons pas a subir vos agressions.
Merci
@ Les Pacifistes de Tunis
C’est “la liberté de publier de tout un chacun” qui vous donne la possibilité de partager votre avis avec les autres.
Par ailleurs je ne vois pas ce qu’il y a de “branché” dans le fait de devoir se faire recoudre l’hymen pour pouvoir se marier. Je vous rejoins donc sur un point : l’ambiance n’est pas à la fête, loin de là.
NE PAS CONFONDRE HAUTE-COUTURE ET HAUTE-CULTURE!
On avait en effet oublié… Si on ajoute l’excision dont les médias européens raffolent [1] et maintenant les « révélations » du «««printemps arabe»»» par les Arabes eux-mêmes, de cette histoire de basse-couture [2], de la Tunisie au Maroc et du Sénégal à l’Erythrée, on voit qu’on ne sort jamais de la CUL-ture tout court. Est-ce aussi à mettre au compte du dictateur dans la chanson du Palestinien (désormais atlantiste, trompé par l’odeur du jasmin à force de fréquenter le festival de Carthage) Marcel KHALIFE ?
***************
[1] au journal de 20h de préférence. C’est tellement exotique et ça change de leur « révélations » quotidiennes sur les « réseaux de pédophilie ». En Tunisie, on pourrait leur parler un peu de leur Frédéric MITERRAND, leur ministre de la cul-ture qu’on connaît bien puisqu’il animait nos douces Nuits du Ramadan sous la dicta-DURE et qu’il a publié en France un livre dans lequel il raconte ses aventures avec des jeunes garçons (en Thaïlande il paraît). C’est beau encore « la liberté de publier »…. Heureusement que Marine LE PEN, la fille de l’hôte récent de la ««révolution»» tunisienne (heumm heumm heumm, après la livraison du Secrétaire Général du peuple libyen, on peut tout se permettre) a révélé tout ça au public français.
[2] Notez que les gens du Golfe préfèrent la Haute Cou-ture… L’Emir de Qatar a dû sûrement réserver un traitement royal pour sa femme MOZA, la Banane. Voir : « Les missiles SCUD oubliés de Syrte et la banane de l’Emir du Qatar ». 12 mai 2012 http://www.albared.org/node/496 (sans les superbes photos)
http://docs.google.com/open?id=0B_0xFiWee8EMcW8tMWlSQlZPY2s (avec les superbes photos)
POSTSCRIPTUM : au lieu de commencer votre texte par « La sexualité, un sujet tabou en Tunisie », nous auriez pu éviter les bananités par exemple, avec: « La sexualité, un sujet bateau pour l’Europe mais tabouna en Tunisie ».
Encore et encore les mêmes “arguments” ressassés
sempiternellement ! Change de disque,il est rayé !
les pacifistes de Tunis
nos points de vus sont souvent complémentaires,et surtout mais en lumière le travail d’une poignée de diablotin prêt à tout pour manipuler les âmes sincères!!pourquoi agisse t’il ainsi?pourquoi ignore t’il de façon volontaire le sacré!!ont ils vendu leurs âmes au diable!!je les plains vraiment!!il pensent être à l’abris du besoin par leur action néfaste!!vous allez voir,ces gens seront prêt à défendre la pédophilie en Tunisie dans des futures articles!!au point ou ils en sont,nous y arriverons bientôt!!
MARIAGE GAY ET ELECTIONS DIMACRATIQUES
On peut même s’attendtre à un article intitulé: LE MARIAGE GAY EN TUNISIE: BILANS ET PERSPECTIVES…
Il y aura alors, comme en France et aux USA (OBAMA l’a utilisé comme “carte électorale” récemment pour se faire réélire au cirque après ses crimes en Libye et en Syrie) (1)), un clown atlantiste comme MARZOUKI pour le promouvoir ou dire, “qu’il n’est pas contre”.
(1) Libye : Premières élections dimacratiques en 42 ans. 7 juillet 2012.
http://www.mathaba.net/news/?x=630756
On peut félicité l’artiste peintre Mohamed Ben-Slama. Son oeuvre est passionnante et du reste réaliste..On peut présque dire :Un chef-d’oeuvre !
Cet article aborde une réalité sociale de la Tunisie sur un ton juste et sobre.
C’est le plus souvent dans ces types de sociétés, bourrées d’interdits, de frustration et de pseudo bonne morale, que se développent parmi les individus les pratiques malsaines et les déviances. la seule chose importante étant l’apparence des bonnes moeurs et une honorabilité de facade, le reste étant honteusement dissimulé.
Au vu de l’incroyable nombre de jeunes tunisiens accros aux films pornographiques et dont les seules références sexuelles sont celles de cette répugnante industrie, on peut aussi légitiment se demander comment ces jeunes pourront évoluer sainement dans leur vie de couple…
Il serait peut-être utile de rappeler que le droit fondamental de tout être humain et celui de disposer librement de son corps n’en déplaise aux tartuffes de tous bords.
VOYEZ ENCORE CE PUR SOPHISME
Voilà un parfait point de vue néocolonialiste sur la Tunisie avec les pauvres filles d’un côté et les méchants garçons de l’autre. Quant aux films évoqués, l’auteur du commentaire ne se rend même pas compte qu’elle se contredit totalement.
Car c’est précisément l’impérialisme qui les utilise comme arme de destruction massive (marchandisation des corps). A la suite d’un pareil sophisme, elle a beau jeu de dénoncer les tartuffes. Un pur sophisme.
Petit rappel de statistiques pour démolir l’argument de l’épanouissement sexuel en Europe et aux USA : : 1,7 VIOL PAR MINUTE aux USA (pays majoritairement producteur de pornographie mondiales, sans parler de films de violence).
Monica doit être un tantinet Jésuite sur les bords, avec ses leçons de morale à l’emporte pièces, ses jugements hâtifs, son féminisme à toutes épreuves qui dénote sans le moindre doute une jalousie à l’égard de certains éléments de la gent dont elle fait partie qui assument totalement la part non réductible d’animalité qui est en “elles” (si elle prête suffisamment l’observation des films qu’elle dénonce, et en particulier dans la catégorie “femdom”, elle verrait peut-être de quoi je parle, mais ça m’étonnerai puisque elle se base sur ses opinions personnelles et non sur une démarche scientifique…),en tout cas si elle réfléchissait un peu avant d’écrire elle verrait qu’elle n’est pas logique dans ses propos puisque précisément si elle appliquait ce qu’elle dit, je cite, ” le droit fondamental de tout être humain et celui de disposer librement de son corps n’en déplaise aux tartuffes de tous bords” elle ne ferait pas le procès de la “répugnante industrie” puisque dans cette dernière tous les auteurs disposent librement de leurs corps, ils en font ce que bon leur semble y compris de l’exhiber à qui veut le voir…se contredisant, elle se traite donc elle-même de tartufe
Une “analise” tartufière de ce genre est en soi
une tartuferie !
Tes interventions semblent mettre en évidence que toutes analyses qui ne te convient pas sont une analyse “tartufière” c’est un classique subjectif.
Le David a perdu sa fronde ?
Les pratiques malsaines ,et les deviances sexuelles, y en a plein en occident ,et pourtant
la liberte y est totale ,en ce qui concerne le sexe.
@David: Je crois que vous confondez 2 choses: le rapport entre 2 êtres humains consentants dans le cadre de leur intimité, ce qui est la sexualité naturelle du plus grand nombre des êtres humains sur la planète, et l’exhibisionisme, comme la pornographie, qui est une déviance du même type que le pervers qui s’exhibe dans la rue.
Quant à ceux ou celles qui regardent les ébats sexuels des autres, ils sont classés dans la catégorie peu glorieuses des voyeurs…
La sexualité c’est au fait comme les croyances religieuses…de l’ordre de l’intime.
Monia, bravo, tu as bien répété tes leçons par coeur, avec tes étiquetages incessants tu me fais plutôt penser à un perroquet…
As-tu songé un jour à penser par toi-même au lieu de débiter ce qu’on t’a mis dans le crâne ? je sais que ce n’est pas donné mais l’expérience vaut le détour, tu verras tu te sentiras plus indépendante et surtout tu arrêteras cette manie de juger sans preuves…
une petite remarque s’impose; quand on couche avec une maitresse tunisienne et, lumière éteinte , on ne sent pas la différence entre elle et une poupée gonflable , des fois quand vous l’embrassez , on dirai que vous embrassez votre main .
à Sana il me semble que le ;tu nous casse les couilles; est autrement plus choquant.
sana soubai, pardon pour le chiffre 2 qui c glisse avant votre prenom.
@ nazou
Merçi et continue contre cette je ne sait quoi qui a de multitude facettes mais en gros c’est une nahdaouia très mal honnête .
:D
@ Sana Sbouaï
GRAVE CONFUSION (voire abus et monopole) ETHIQUE DES ROLES (auteur, modérateur, commentateur…)
*************************
Passons sur votre jugement initial. Sachez seulement que nous nous ne sommes pas des « pacifistes bêlants » comme ils sont tant aimés par la gente « politiquement correcte » : c’est-à-dire des « NI-NI » : « ni avec l’OTAN ni avec les ««dictateurs»» [1], balayant d’un maladroit revers de main le déséquilibre flagrant des conflits actuels (de la Syrie à la Libye). Sachez que le pacifisme a évolué depuis la Seconde Guerre Mondiale où il y avait des blocs plus ou moins équilibrés et opposés.
Il nous suffit de savoir que nous avons été les seuls (avec le Parti des Verts et quelques groupes à Sousse), dans cette Tunisie ««démocratique»» et ««révolutionnaire»», à dire NON A LA GUERRE pendant les 7 long mois de bombardements d’un pays aussi éloigné géographiquement que la Libye. Nous ne vous demanderons pas : OU ETIEZ-VOUS ? Cela ne nous intéresse pas.
Nous n’avons jamais employé parlé de «complot» ou même insinué qu’il y en avait. Nous appelons un chat un chat, même quand il est nu un gouvernement voyou un gouvernement voyou et un marchandage un marchandage, etc.
La guerre contre la Syrie n’est pas un complot : c’est une guerre (psycho-médiatique pour commencer) ouverte. Il faut être aveugle pour ne pas le voir (comme les sourds qui ont approuvé tacitement en faisant semblant de ne pas entendre les bombardements de l’OTAN pendant 7 mois dans le pays voisin).
Votre accusation est gratuite et vise à discréditer. Donc, votre chasse au « complotisme » (les médias en Europe disqualifient ainsi avec ce terme toute critique avant même qu’elle n’émerge) ne peut pas marcher avec nous. Prenons le cas d’un ««complotiste»» comme Thierry MEYSSAN (réseau Voltaire), cependant idolâtré tant en Syrie qu’en Iran qu’en Russie et dans d’autres endroits. Eh bien, voyez ce que nous avons révélé de lui et vous verrez ainsi que nous n’avons pas de «cible» privilégiée [2]. Nous critiquons les erreurs partout où nous les trouvons et il est naturel (l’erreur est humaine) que des erreurs soient publiées aussi bien sur ce site (tant par les auteurs ou les commentateurs, tous de pauvres mortels) que d’autres.
Quant à la question de l’expression « Et ta sœur ? », nous ne discuterons pas plus longtemps ici. Tout simplement, votre connaissance de la langue parlée française– avec toutes ses nuances- semble bien faible. Passons.
Ce qui est par contre intéressant, c’est de voir que vous vous posez en avocat d’un commentateur, qui, vu le caractère ouvertement vulgaire de ses propos (« tu nous casses les c.. », « tes c…. », etc.), est apparemment assez grand pour « s’expliquer ». Drôle d’éthique éditoriale…. Passons encore une fois.
Une démocratie, ça se teste. Pourquoi dire qu’on peut parler de tout en Tunisie sauf de la Jamahiriya libyenne serait-il un propos « agressif » ? Réfléchissez un peu et posez vous la question, vous qui êtes sûrement une avocate de la liberté d’expression : pourquoi Le Livre Vert est-il le seul livre censuré, tant par la ««dictature»» précédente que la nouvelle ? Pourquoi toute explicitation du régime (honni, parce que c’est politiquement correct) de la Jamahiriya est-il un sujet tabou ? Ce n’est pas un complot mais ça sent la dissimulation, vous ne trouvez pas ?
Faire un peu de journalisme d’investigation, ou d’éclairage des consciences, est qualifié d’ « agression » comme, encore, lorsque nous sommes les seuls au monde à révéler (le peuple semble endormi), preuves à l’appui (les encarts publicitaires de FACEBOOK) que FACEBOOK EST UNE ORGANISATION RACISTE. Qui peut trouver notre démonstration « agressive » si ce n’est ceux qui font comme l’autruche et ne veulent pas voir la vérité en face : une vérite BLANCHE, où les NOIRS SONT EXCLUS [3].
A noter que les médias européens et US qualifient systématiquement « d’agressions » toute critique d’Israël avec l’inévitable accusation d’«««antisémitisme»»». Ce procédé est usé, réveillez-vous.
Il faut apprendre à accepter que des gens pensent différemment et s’il y a une ««révolution»» en Tunisie, ce doit bien être celle là. Vous savez, glisser d’une dictature à une autre, c’est très facile et la Tunisie est sur cette pente.
En ce qui vous concerne personnellement, et pour commencer, veillez à bien séparer le rôle d’auteur de celui de commentateur (et surtout ne prenez pas partie pour ceux qui vous font des compliments ou qui critiquent vos critiques) et surtout celui de modérateur et tout ira bien.
Une éthique éditoriale digne de ce nom dicte que l’auteur d’un article n’a pas à être le modérateur (et encore moins le censeur) de commentaires sur ses propres écrits.
AUTRE SUGGESTION : insérer un avertissement permanent aux auteurs de commentaires les enjoignant de ne pas se référer aux événements en Syrie et dans la Jamhiriya Libyenne, de près ou de loin, de ne pas parler de sionisme, et de se limiter à des critiques politiquement correctes des articles.
En conclusions, vous ne pourrez pas dire que nous ne sommes pas constructifs même si, fondamentalement, notre propos est, depuis le début, de dé-construire les idées reçues sur la ««waterpipe»» tunisienne. Et voilà que Me Bechir ESSID confirme la validité de notre position [4].
******************
[1] Pour une écologie anti-impérialiste. Par Ginette Hess Skandrani, 8 juillet 2009. Publié le 24 juin 2012
http://mai68.org/spip/spip.php?article4284
[2] L’effroyable imposture libyenne de Thierry Meyssan, fossoyeur de l’anti-impérialisme. Les Pacifistes de Tunis, 22 juin 2012
http://www.mathaba.net/news/?x=630673
[3] Facebook Racism & Apartheid: “Find &Connect With WHITE-Only (!) Friends” [Le racisme et l’Apartheid de Facebook: « Connectez-vous et trouvez des amis « BLANCS » exclusivement ! »]. Les Pacifistes de Tunis, March 22, 2012
http://www.mathaba.net/news/?x=630084
[4] TUNISIE : Maître Bechir ESSID brise le tabou national n°1. La ««révolution»» ne fut qu’une simple révolte très vite avortée !
http://pub.mathaba.net/2012/07/16/tunisie-maitre-bechir-essid-brise-le-tabou-national-n1-la-revolution-ne-fut-quune-simple-revolte-tres-vite-avortee/
*************************
Peut-être aussi sont-ce nos références bibliographiques qui dérangent le ronron dans lequel sont bercés les ««révolutionnés»» tunisiens… Reprenez vos esprits, il faut de tout pour faire un monde.
Vôtre discours est du tout cuit prêt à avaler,
mais il se trouve que tout le monde ne l’avale pas !”appelons un chat un chat”,comme vous l’écrivez et appelons une chatte une chatte !
Je ne vois pas en quoi la sexualité des Tunisiennes ou des femmes en général vous dérange et que vient faire tout le fatras d’idées pré-machées qui sous-tend vôtre discours ?
Que viennent faire ici,la Libye,la Syrie,
l’Otan,la Jamahiriya,Thierry Messian,Le Pen
et que sais-je encore !! Vous n’êtes pas sur une tribune politique,mais sur un article
qui traite d’un sujet tabou(que ça vous plaise ou pas !)la sexualité des femmes Tunisiennes
et d’ailleurs des femme musulmanes en général.
Contentez vous donc de commenter ce sujet et
ne venez pas le polluer et appliquez vous à vous même cette formule qui semble vous plaire
“il faut de tout pour faire un monde”……
Et ce TOUT,n’a pas forcément vos idées tout en étant pas un “troupeau bêlant”,comme vous semblez le croire !!Quand à ma soeur,Elle va bien et vous remercie de prendre de ses nouvelles…..Mais Elle vous conseille de
garder vos leçons à deux balles pour vous,
vous n’avez pas le monopole de l’intelligence.
QUI VOUS A SONNE, Allô 07?
*************
Notre réponse ne s’adressait pas du tout à vous et les lecteurs de cette colonne pourront le constater par l’en-tête même de notre dernier commentaire. Vous faites quoi, ici : le flic, celui de la police de la pensée? Vous voulez imposer aux uns et aux autres des discussions suivant des rails (qui vous « conviennent ») avec des œillères et des balises. C’est ça l’impérialisme, que ce mot vous écorche la vue ou non, peu nous importe : il décrit une réalité sociale et historique que votre mesquinerie est incapable d’appréhender.
Vous pouvez déformer nos propos, cela ne change rien puisque tout lecteur peut constater le fil conducteur dans nos commentaires. Le sexe est très important et est une question éminemment politique mais vous êtes incapable de développer quelque conception que ce soit là-dessus.
Les Tunisiens ont fait une ««révolution»» d’abord pour obtenir du travail et pas la pornographie à gogo que vous souhaitez. Sachez que les Tunisiens n’ont pas de leçons d’éducation sexuelle des pays où il y a un viol par minute (« malgré » la liberté sexuelle).
L’épanouissement sexuel des Tunisiennes et Tunisiens ne se réalisera que quand sera résolue la question du travail et de l’exploitation capitaliste (ici dans sa phase impérialiste, avec son corollaire, la marchandisation de tout, y compris des corps des femmes, des enfants, des hommes, des animaux, de tout).
KARL MARX, qui a critiqué en règle les esprits petits bourgeois, disait aussi que le prolétaire qui essuie chaque jour les affronts du patron à l’usine (quand il a du travail, ce qui n’est même pas le cas de presque la moitié des Tunisiens), bat sa femme le soir quand il rentre dans son taudis…
Exigez pour lui du travail (message adressé aux vrais ««révolutionnaires»») si vous voulez que sa vie sexuelle s’épanouisse. Ou alors, vos intérêts sont visiblement ailleurs en venant pérorer ici sur la libéralisation de la pornographie…
A ce sujet, les lecteurs pourront constater que Thierry Meyssan était cité à propos puisque certains commentateurs ici sont accusés de ««complotistes»» tout comme le personnage en question l’est systématiquement par les médias de l’Empire. Or, chose intéressante, Meyssan a milité pour la libéralisation de la pornographie et il s’est rendu compte ensuite que ce «combat» n’avait plus de sens depuis qu’il défend les Etats agressés par l’impérialisme comme la Syrie et l’Iran.
« Que viennent faire ici, la Libye,la Syrie, l’Otan, la Jamahiriya,Thierry Messian,Le Pen », feignez-vous de demander ? » Par égard pour les lecteurs, nous ne nous répéterons pas, comme vous le faites. La réponse se trouve dans nos commentaires précédents et les références aux articles externes et surtout dans notre article que nous avions intitulé au début : « PORNOGRAPHIE, IMPERIALISME ET ISLAM » avant de l’adapter à un sujet très « récurrent » ici : celui des deux faux-athées pornocrates de Mahdia. Nous avons alors changé son titre en: « Tunisie: La vérité censurée sur les `Versets Sataniques` de Ghazi El-Béji et Jabeur Mejri »
http://www.mathaba.net/news/?x=630227
Voir aussi (pour rappel):
http://nawaat.org/portail/2012/02/16/la-pornographie-et-ses-faux-debats-comme-troisieme-opium-des-peuples-arabes/
Ah ! Voilà ce cher Karl…..Je me disais aussi….
@al07, les sujet de nawaat semble faire parti d un programme politique ,bien defini.
Je comprend la colere des pacifistes de tunis.
Quand a la sexualite des tunisiennes elle a toujours existe ,Si nous n en parlons pas c une question de morale de culture de pudeur ,et de tradition.
Et le debalage mediatique ne fait pas parti de notre culture.
C’est de l’hypocrisie,tout simplement !
nawaat comprend très bien une chose!!si la Syrie résiste,nawaat disparait!!si la Syrie s’embrase nawaat grandit!!nawaat votre temps de vie s’étalera en fonction des victoires de l’impérialisme!!par contre si la Syrie en ressort gagnante!!je suis convaincu que vous disparaîtrais aussi vite et tenterais d’effacer les traces de votre passage!!ha ce jours là ne serrons des millier à lever notre verre à votre défaite!!
D’ici la tu peux continuer a déverser ta connerie sur nos pages. Mais attention la connerie peut tuer…
@Malek Khadhraoui Pas mieux !
@David désolée si vous vous êtes senti visé, j’essaye juste de dire qu’autant la sexualité est une chose naturelle qui fait parti de l’intimité de tout un chacun et de ce fait la société n’a pas à s’en mêler en la codifiant (virginité ou autre), autant les interdits ont un effet pervers et développent des comportements parallèles peu sains. Et désolé encore si vous n’arrivez pas à comprendre que la pornographie, qui n’est pas de la sexualité mais de l’exhibisionisme sexuel, soit une chose non naturelle et dégradante pour l’espèce humaine.
Monica, il me semble que ma réponse n’a servi à rien, vous continuez toujours dans votre façon si particulière de percevoir le monde et vous voilà cette fois à le diviser en deux catégories; ce qui est naturel et ce qui est non naturel et dégradant…la réalité des choses est autrement plus complexe, mais moi je vous pose une question simple, avez-vous fait le tour de cette “ignoble industrie” ? avez- vous pris réellement le temps d’observer, de constater par vous-même quels étaient les tenants et les aboutissants d’une telle “industrie” au lieu de conclure et de juger ses intervenants et ses amateurs de manière si superficielle et surtout moraliste ? il me semble que vous êtes comme la plupart de ces gens qui jugent subjectivement sans même savoir de quoi ils parlent (une activité florissante de nos jours avec la complexité de notre monde et le peu de temps qu’on consacre à le déchiffrer…)mais c’est rattrapable et a quel prix; en l’occurrence je ne pense pas que vous allez me dire: “d’accords cher Monsieur je vais m’attarder un peu plus sur le sujet et l’observer de plus près afin de tirer des conclusions objectives” vue la “délicatesse” du sujet et vu le fait que vous avez l’air trop arrêté sur vos principes…ainsi donc notre discussion pourrait virer au dialogue de sourds… Salut.
@David: Il se trouve que j’ai une longueur d’avance sur vous car les “aboutissants” de cette industrie sont dénoncés tous les jours en occident. Vous devriez mettre à jour vos connaissances sur le sujet et lire les rapports et les études qui montrent les effets pervers et dévastateurs du porno, notamment sur la jeunesse, tournantes, violence de plus en plus inouie, déconnexion avec la réalité, incapacité à un avoir une relation amoureuse “normale”…Mais libre à vous de penser que c’est une super industrie sans conséquence sur la santé mentale et les moeurs.
En ce qui me concerne la discussion est close.
«VAS-Y, FAIS COMME TU VOIS»
Monica a en fait tout compris même si elle a pu s’exprimer maladroitement à un moment donné. Pour rappel : 1,7 VIOL PAR MINUTE AUX USA. Ca ne les dérange pas beaucoup. Ce ne sont « que des chiffres » pour eux.
*******
Au sujet des viols collectifs auxquels le commentaire fait allusion (évidemment directement « inspirés » de la belle industrie du mensonge et de la guerre organisée par le capitalisme dans sa phase de décadence/voir les féministes comme Alexandra Kollontaï, etc.).
Nous nous permettons une citation en rapport brûlant avec le sujet ici :
Mais les temps ont radicalement changé. En effet, les impérialistes disposent désormais au sein de leur vaste arsenal totalitaire, d’une arme de destruction massive inattendue : la pornographie [1]. L’impact insoupçonné d’une telle arme est terrible si l’on s’en tient aux résultats de recherches universitaires sur la mondialisation de l’« industrie du sexe » [2]. Les exemples scientifiquement démontrés des effets catastrophiques pour les sociétés et leurs populations peuvent se citer par milliers (voir l’exemple de jeunes en Ethiopie, véritable miroir mondial du chaos sociétal souhaité par l’impérialisme)[3 et 4]. Au niveau psychosociologique, il est difficile pour les spécialistes d’aborder ce problème parce qu’il touche ces régions obscures du cerveau humain en relation avec le désir. Cette arme permet de rapidement et visiblement détruire le tissu social de sociétés traditionnelles, musulmanes en particulier. Certains des premiers et inquiétants symptômes sont la violence verbale et physique dont l’aboutissement est souvent le viol. De plus en plus d’hommes qui rencontrent de telles images pornographiques (ou bien qui en deviennent dépendants) ne “regardent” plus les femmes comme avant une telle rencontre et leur manquent systématiquement de respect. Il en découle que les femmes elles-mêmes, et de plus en plus fréquemment, doutent des intentions des hommes dans de nombreuses occasions de la vie quotidienne. Par conséquent, l’effet premier le plus grave est que l’omniprésence de la pornographie (vue comme « innocente » et ne posant pas problème pour les pseudo-libertaires inconscients) induit ce que Cécile Sales décrit comme “une dénaturation des relations entre les sexes”.
1. La pornographie comme arme moderne de torture. Les Pacifistes de Tunis. 01 déc. 2012 http://lavoixdelalibye.com/?p=2809
2. Richard Poulin. Recherches universitaires sur l’industrie du sexe
http://www.sciencessociales.uottawa.ca/soc/fra/profdetails.asp?ID=297&pageID=2
3. Bekele AB, van Aken MA, Dubas JS. Sexual violence victimization among female secondary school students in eastern Ethiopia.Violence Vict. 2011;26(5):608-30.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22145540
“Using a cross-sectional sample of 764 female secondary school students from eastern Ethiopia, multivariate analyses revealed that high-rejection sensitivity, having multiple sexual partners, the frequent watching of pornography […] are factors associated with higher levels of sexual violence victimization”.
EN GROS, CA VEUT DIRE que les médecins et éducateurs ont établi que la violence sexuelle augmente tragiquement avec le visionnage de films pornographiques (au nom de la sacrosainte liberté d’expression et de l’hypocrite « solution » « demandez juste aux parents de verrouillez la télécommande avec un code…. »). Et tout ça, dans un pays les plus dévastés (par la famine et donc par le capitalisme et l’impérialisme) de la planète. Comment qualifier ce super double crime. Ils ont beau jeu les commentateurs qui pérorent sur la pornographie comme un jeu innocent.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22145540
4. BELLIL, SAMIRA a écrit un livre il y a un certain temps qui lui ouvrir les portes du féminisme officiel soutenu par le gouvernement français (NPNS en France). Elle y stigmatisait les « jeunes-de-banlieue », l’image en quelque sorte inversée des « jeunes-filles-voilées ». N’empêche qu’entre les nombreuses scènes de viol qu’elle décrit (c’était le sujet du livre), et « qui-ont-ému-l’opinion-publique-française », il y en a une où le jeune violeur utilise des images pornographiques (un film sur cassette) en la sommant : «VAS-Y, FAIS COMME TU VOIS». Personne, à commencer par les féministes officielles, n’a jamais signalé une relation possible entre l’explosion de l’industrie capitaliste du sexe et ses victimes psychologiques (tant la fille que le garçon d’ailleurs). Dénoncer la société du spectacle et de ses images, c’est dénoncer tout le système qui s’est investi là-dedans.
***********
ARTICLE COMPLET: Tunisie: La vérité censurée sur les `Versets Sataniques` de Ghazi El-Béji et Jabeur Mejri. 17 avril 2012
http://www.mathaba.net/news/?x=630227
Malek tu a tout a fait raison.
Avis aux névrosés obsessionnels de l’impérialisme et de la théorie du complot:
Merci, mais mes opinions se passent très bien de votre approbation.
L’humain est tellement imprévisible, que le faite de lui greffer un COMPLOT parait être du domaine de divin et encore . ceci dit , les complots ont leurs client(e)s, ceux et celles qui fréquantent les cafés de commerce .
Si le commentateur DAVID vous trouvait tordue ou « TARTUFFIERE », alors épargnez-nous vos discussions de SAINTE NITOUCHE à son égard : « C’est comme ça que je pense mais ne me répondez pas ». Ce la porte un nom en psychologie puisque vous employez un langage verbeux dans ce sens : la DOUBLE INJONCTION. Et vous en souffrez terriblement apparemment.
Et votre contradiction sur le sujet de la pornographie vient justement du fait que vous vous voilez la face devant le contexte global (à savoir l’industrie du sexe et ses outils technologiques avec lesquels elle a désormais attient les moindres petits villages d’Afrique et de d’Asie comme les études que nous avons citées le montrent). C’est un aspect de l’IMPERIALISME
Les MISSILES qu’envoyait l’obsédé sexuel WILLIAM CLINTON (mâle d’HITLERY CLINTON) au SOUDAN pour étouffer de temps en temps le chahut des médias au sujet de ses relations sexuelles sur le lieu du travail avec sa stagiaire MONICA LEWINSKI, c’est du «complotisme» aussi…
Les femmes soudanaises, bien plus intelligentes que les femmes libérales de Tunisie ou de France, l’ont bien deviné. Elles sont descendues à l’époque dans la rue avec des bannières qui le disaient haut et fort. Ce que vous faisiez à l’époque ne nous intéresse pas. Ni ce que vous faisiez pendant les 7 mois de bombardements du pays voisin. Une pure illusion, évidemment…
La guerre médiatique contre la Syrie, c’est de l’illusion aussi…
L’impérialisme est une illusion. On sait que ce mot écorche la langue et l’ouïe de beaucoup (comme l’a fait remarquer le philosophe Gilles Châtelet dans son livre : « VIVRE ET PENSER COMME DES PORCS ». Nous ne vous le recommandons évidemment pas).
PS : le mot « complot » ou « complotiste » est une tarte à la crème, un moyen d’étouffer tout débat pour éviter de répondre ; un classique des médias de l’OTAN. Il fonctionne exactement comme le mot «antisémite» avec lequel on calomnie systématiquement tout critique, même léger, du sionisme et de l’impérialisme.
Il y a un problème d’objectivité et de crédibilité
dans ce que je lis ici et là, demander son opinion
à des féministes patentées ou des complotistes avérés à propos de la pornographie c’est comme si on demandait à des propriétaires d’appartements ou des promoteurs immobiliers leurs opinions sur l’abolition du concept de loyer, ils vont forcément hurler à la régression ou je ne sais quel effondrement statistique… bref, faire passer sa propagande personnelle ou même collective ou son idéologie fondée sur l’arbitraire et la négation de la façon de voir de l’autre, le tout teinté de l’obstination du charbonnier, sont les
pires débuts de l’instauration d’une police de la pensée puis de la pensée unique pour aboutir en somme à une dictature parée de pseudo bonnes intentions à l’égard de son prochain…
Une tartuferie millénaire et qui revêt une myriade de stratagèmes orientés……
POURQUOI LES FILLES A LA VANILLE AIMENT LES GARÇONS AU CHOCOLAT
**************
N’avons aucun intérêt personnel ou financier (comme les « promoteurs immobiliers » ou pornocrates capitalistes dont vous parlez) à défendre le point de vue de la majorité des Tunisiens qui ne veulent pas d’invasion capitaliste pornographique de leur société : enfants ou adultes. Car ce sont toujours les mêmes qui « trinquent » : les enfants violés et les femmes violées. L’ISLAM A VECU 14 SIECLES (PAS SANS EROTISME MAIS) SANS PORNOGRAPHIE (technologique en particulier) et s’en porte très bien. Les récents cas de violences envers les femmes reflètent l’introduction récente de la pornographie technologique dans les sociétés islamiques.
La « police de le pensée » est l’instrument du fascisme mondial actuel. Elle a pour objectif de criminaliser tout individu qui critique l’OTAN et ses guerres incessantes et les « valeurs » modernes de la société moderne d’hyper-consommation imposées à coups de slogans dans les médias: « c’est nous ou la barbarie».
Les policiers de la pensée ont des codes bien connus. Par exemple, ils qualifient systématiquement toute critique de l’OTAN, du capitalisme, D’Israel, d’« ANTISEMITE », de « NEGATIONNISTE », « REVISIONNISTE », etc. Gare à celui qui se dira antisioniste. Car ils veulent nous forcer à croire que le sionisme est naturel, dans l’ordre des choses.
L’évolution récente (particulièrement depuis 2001), consiste à qualifier de «COMPLOTISTE» tout individu qui remet en cause l’évolution géopolitique de cette dernière décennie. Et comme si leur obsession à voir des ISLAMISTES partout n’était pas le sommet du « complotisme »! C’est l’histoire de l’arroseur arrosé
Les sociétés (USA, Europe) qui se tiennent derrière la production des matériaux d’invasion pornographique (films, vidéos, etc.) depuis les années 80 sont gangrenées par le viol (1,7 viol par minute aux USA), la méfiance entre les sexes, etc. Dans les pays asiatiques et africains, par contre, les filles à la vanille aiment les garçons au chocolat, YA HABIBI, et vice-versa [2].
C’est vrai aussi dans les pays socialistes comme la République Démocratique Allemande [2], et bien sûr et toujours le NICARAGUA, CUBA. Dans ces pays, les femmes sont égales des hommes et jouissent de liberté sexuelle : l’image inverse du féminisme en Europe et aux USA qui est la plupart du temps de nature foncièrement bourgeoise et hypocrite, voire criminel. C’est Et de manière intéressante, la pornographie (qui inonde les éthers, les éthernet et internet ailleurs dans le monde) est interdite parce que considérée comme une arme du capitalisme décadent et par là antihumaine et antisocialiste. Si la Tunisie devrait suivre un modèle, c’est vers ces derniers pays qu’elle devrait se tourner et non pas vers ces sociétés rongées par la violence, le viol, la monotonie que sont l’Europe et les USA.
Si on apparaît comme « ringards », tant pis. Au moins, la vie a une certaine saveur par ici.
***************
SOURCES CITEES
[1] Yasmin Alibahai-Brown : « De la sensualité asiatique ; ou de la supériorité de l’Orient sur l’Occident en matière de sexe », pages 68-77. In : Stephen Bayley, Editions Autrement (France), 2002.
[2] RDA – l’amour autrement ? 18 mai 2010
http://mai68.org/spip/spip.php?article1255#forum1850
Bonjour à tous,
Je me permets de rebondir sur cet article en connaissance de cause.
Il faut arrêter de se mentir, le sexe est pratiqué en Tunisie “avant le mariage” de plus en plus. Je vous le dis parce que 80% (approximatif mais pour dire la majorité) de mon entourage le fait. Et tout ça sans aucune conscience des dangers, moyens de protection, maladies..
Pour ceux qui n’ont pas compris le but de cet article j’aimerai vous dire qu’il n’encourage pas à coucher à droite et à gauche mais à parler aux jeunes qui sont perdus entre réalité et idées reçues. Moi j’ai entendu dire une fille qui a 24 ans dire ” je ne mets pas de préservatif comme les putes.” Donc tomber enceinte ou attraper des maladies c’est mieux ?
Ou encore des jeunes qui pratiquent la sodomie pour que les filles restent vierges. Mais est ce qu’ils savent que le Sida est apparus à cause de ce genre de relations ? Et qui de plus est sans protection !
Tout ça pour dire qu’il ne faut pas fermer les yeux sur des réalités des faits et dire non on en parle pas sinon on aura plus de violeurs et des homos ! c’est quoi le rapport ? Vous avez une idée des chiffres exactes de viols en Tunisie ? Vous pensez que les filles osent porter plainte si elles sont violées ? Comment vont elles affronter la société après ! Vous pensez que les faite de dire à sa copine si tu m’aime on doit faire l’amour n’est pas une forme de viol ?
Il faut ouvrir un peu les yeux et comme vous l’avez dit aller sur le terrain parler aux jeunes autour de vous et arrêtez de dire de jolis phrases et d’avoir sois disant peur de devenir comme l’occident ! ce sont de faux problèmes !
Merci pour cette mise au point Hela !!
Le reste n’est que bla bla……
Hélas, HELA!
************
C’est pas très intelligent et même criminel de critiquer les « homos » (comme vous dites) comme ça. La plupart des homosexuels ne sont pas des violeurs. Et quand ils sont du côté des opprimés (et pas du côté des exploiteurs capitalistes et impérialistes comme en France, aux USA et ailleurs), ils sont toujours respectés ;
Ce que vous dites au sujet à leur sujet et au sujet des viols en Tunisie est faux. Les viols sont évidemment en augmentation mais en raison de l’invasion pornographique (technologique) récente (années 1990-2000). C’est une évolution comparable dans tous les pays d’Asie et d’Afrique.
Enfin, avec vos secrets d’alcôve au sujet des ««Arabes»» et des Musulamns, et vos histoires à dormir debout ou à faire l’amour debout, vous allez allécher les associations financées (indirectement en général ou très subtilement) par les Français ou les Etats-Unis. Vraiment, essayez et vous pourrez gagner plein d’argent, voyager et devenir riche.
Il y a en a une, par exemple (Scholars At Risk), qui un jour, a réuni toutes les associations pour leur montrer ce en quoi elle était intéressée : les chercheurs victimes de violences. Eh bien, vous savez ce qui s’est passé. Des tas de mains (tunisiennes) se sont levées pour leur dire qu’elles étaient prêtes à « apporter des témoignages » (qui seront bien sûr ou inventés ou exagérés comme il faut). En France, il y a dans les années 80 une fille (Samira BELLIL, tunisienne peut-être) qui a écrit un livre sur des scènes de viols (par des ««Arabes»» bien sur) qui a tant plu aux féministes bourgeois (« socialistes ») du type FADELA AMARA (ministre avec Sarkozy), qu’elle a été récompensée comme il faut.
Hélas Héla, la vie n’est pas rose et la confusion est telle (à cause des ingérences extérieures notamment) qu’en matière de sexe, il va être difficile pour les Tunisiennes et les Tunisiens de trouver une voie à eux. C’est pourquoi il faut savoir dire NON parfois (même aux obsédés sexuels du genre WILLIAM CLINTON, FREDERIC MITERRAND, etc.) et appeler un chat un chat même quand il est nu.
@Les Pacifistes de Tunis
Avant de citer des personnes et surtout de se permettre de parler de leur témoignage, peut-être faudrait il se renseigner.
Samira BELLIL, d’origine Algérienne, a publié son livre “Dans l’enfer des tournantes” en 2002.
Elle n’a en rien exagéré son récit. Samira a juste couché sur papier 15 ans de bataille juridique et personnelle pour réclamer, avec droit, la reconnaissance de son statut de victime et continuer à vivre sans le poids de la culpabilité.
Elle n’a à aucun moment stigmatisé une population ou une autre. Samira a voulu dénoncer l’attitude machiste des caïds, des “cités” françaises, qui rodent et qui mettent le grappin sur des proies faciles que sont les filles (jeunes=> Samira à l’époque de son 1er viol collectif avait 14 ans, ses agresseurs étaient majeurs)
Et je vous conseille grandement de lire son histoire, vous y seriez surpris de voir avec quelle pudeur Samira a retranscrit l’horreur qu’elle a subi. Je ne sais pas où vous avez lu les détails de ses agressions, certainement n’avons nous pas lu le meme bouquin !
Ce témoignage est juste celui d’une jeune femme qui est passée par l’inimaginable dans sa jeunesse et qui voulait démontrer que malgré les horreures et les obstacles dont on peut etre victime dans la vie on est capable de se relever et de continuer à avancer.
Et puis sachez surtout que vos propos m’ont particulièrement touchée car dans 1 mois pile cela fera 8 ans que mon Amie, Samira, est décédée d’un cancer de l’estomac.. Parce que lutter contre des idéalistes archaïques tels que vous l’a rongé de l’intérieur.
Mais elle s’en est allée au moment où pour elle le travail était terminé. Elle avait dénoncé ses bourreaux et crier haut et fort la rage de l’espoir de son combat.
Quand aux féministes bourgeoises, Fadela AMARA n’en fait pas partie. Elle est apparue dans ce visage politique en créant Ni Putes Ni Soumises, et pour en être co-fondatrice, je peux vous dire que nous sommes toutes issues des quartiers dits “sensibles” et que notre démarche n’était pas tant pour dénoncer et briser l’omerta dans nos cités à propos des conditions de vie des femmes et des filles, mais aussi une sonnette d’alarme pour l’ensemble des habitants victimes de la ghettoïsation de ces dits quartiers.
Nous étions 6 au départ, la peur au ventre parfois nous sommes allées discuter avec la population. Souvent est revenu le sujet de la sexualité, et nous avons demandé à ce que des débats soient organisés dans les établissements scolaires sur ses questions, mais aussi sur le vivre-ensemble, les relations filles-garçons etc.. et cela a été et est encore une réussite absolue, car les jeunes étaient et sont toujours en attente de réponses claires et simples à leurs questions sur ces sujets.
D’avoir justement un discours qui contre les images pornographiques etc..
Et oui les Femmes Tunisiennes ont fait écho à notre cri poussé et nous en sommes extrêment fières, Bravo à elles ! Car quand je lis vos idées, il leur en faut de l’énergie et de la persévérence.
Et juste une chose, je ne pense pas que ce soit dans le mensonge et les tabous que nous puissions faire évoluer une société.
Et pitié, arrêtez le cliché de l’occident blasphématoire.. Osez mettre le miroir face à vous, personne n’est ni tout blanc, ni tout noir. Niez les évolutions,c’est vouloir contrôler les consciences pour mieux les assouvir, maintenir les peuples dans un misérabilisme intellectuel ça s’appelle de l’Oppression.
===============
@CR.NPNS971
« NI PROSTITUEES DU CAPITALISME NI SOUMISES A SES PORNOCRATES » !
*****
Madame,
Merci pour votre point de vue car les lecteurs tunisiens ne sont pas toujours au courant à la façon dont on pense sur ces questions quand on regarde les choses de France. Tout d’abord, vous nous apprenez une terrible nouvelle : celle du décès de Samira Bellil qui a souffert de nombreuses agressions sexuelles et dont le livre a contribué à faire connaître, peut-être pour la première fois au monde, la relation de cause a effet entre pornographie et viol. Nous avons dit que nous n’étions pas sûr de son origine tunisienne. Peu importe si cette filiation était celles de nos sœurs du pays voisin.
****
Nous avons bien lu son livre et nous n’avons jamais dit qu’elle a exagéré son récit mais la conséquence de sa récupération est connue. Apparemment, c’est vous qui n’avez pas lu son livre, en tout cas avec attention à la page la plus importante, quand elle décrit une scène de viol (si ce n’est à la page 42, ce doit être à la page suivante) où le jeune violeur utilise des images pornographiques (un film sur cassette) en la sommant : « VAS-Y, FAIS COMME TU VOIS », personne, à commencer par les féministes officielles, n’a signalé une relation possible entre l’explosion de l’industrie capitaliste du sexe et la pornographisation de la société française (pollution des espaces publics et audio-visuels) et ses victimes psychologiques (tant la fille que le garçon d’ailleurs). Dénoncer la société du spectacle et de ses images, c’est dénoncer tout le système qui s’est investi là-dedans (des pseudo-intellectuels comme BERNARD HENRI LEVY qui soutiennent, au nom de la liberté d’expression et de l’économie « libre » de marché, la pornographie et ses images à tous les bouffons du show-business connus de tous les téléespectateurs français).
****
Or, qui dénonce cette industrie ? Sûrement pas les « socialistes » qui ont accueilli, avec un langage sociologique simpliste vendu dans les médias les « jeunes filles de banlieue » systématiquement victimes des méchants jeunes machistes « arabes ». Fadela Amara est un exemple de féministe bourgeoise officielle ; que ce soit pour l’affaire des viols ou l’affaire du voile, voire des viols voilés. Mais il y en a beaucoup. D’ailleurs, nombreuses d’entre elles ne savent même pas qu’elles sont manipulées et utilisées comme des prétextes pour stigmatiser tout ce qui se rapporte au monde arabe et musulman.
Pour une comparaison avec ««««le-printemps-arabe»»»», ces féministes bourgeoises se comportent comme les « islamistes » de tout poil aujourd’hui (en Tunisie, en Egypte, etc.) qui ont accepté d’être parrainés par les Etats-Unis d’Amérique à condition de se défaire de toutes leurs critiques antérieures (du Grand Satan, du soutien aveugle de ce dernier à Israël, etc.).
****
C’est-à-dire que si je suis une femme libre et indépendante (arabe ou d’origine arabe) et que je veux dire à l’opinion que les jeunes mâles (arabes ou d’origine arabe) en question ne sont que des victimes de la société de consommation capitaliste qui au lieu de leur fournir du travail, les inondent de pornographie (sur les télévisions privées et publiques, notamment, où les ««invitées»» des ««débats»» ont souvent été des actrices de films pornographiques), je passe pour une ««négationniste»» (de la ««vérité officielle»» qui est que les jeunes arabes sont de dangereux machistes et islamistes) ou une ««antisémite»» (parce que le sioniste Bernard Henri Lévi est l’idole des médias français)…
Si je dis le contraire ou si je dis qu’il y a une menace terroriste dans les banlieue, que les jeunes de banlieues sont antisémites, machistes, violents, violeurs, dégoûtants, parlant mal le français, etc., etc.
Je suis sûre de trouver un poste bien payé dans une association ou un poste de conseiller dans un Ministère.
****
EN CONCLUSION, et en réponse à votre « arrêtez le cliché de l’occident blasphématoire», nous rappelons que nous somme anti-impérialiste et que votre « occident » est bien celui qui est responsable (pour ne prendre que deux exemples récents) des 100 000 morts dans le pays voisin et de l’agression contre la Syrie depuis plus d’un an. Globalement, le capitalisme est la pire des abominations (la FAIM dans le monde (un enfant meurt toutes les minutes à peu près), guerres permanentes, chômage (présenté avec impudence comme «naturel»), violence, femmes violées victimes du « marché libre » du sexe, bagarres quotidiennes dans les familles, dans les cafés, racisme, promotion de l’émulation malsaine comme le sport télévisé, toxicomanes sans drogues victimes du « marché » laissé aux bandes en tous genres, éducation détruite, etc., etc.), et dans sa phase de décadence actuelle (celle de l’impérialisme).
****
PS : nous ne sommes pas des « idéalistes archaïques ». Nous vivons dans le présent et agissons pour la paix en Libye occupée par les monstres d’Al-Qaïda soutenus par les (««intellectuels»») bourgeois du parti « socialiste » français et en Syrien, agressée chaque jour par les mêmes individus avec encore l’appui des mêmes criminels français.
On ne sait pas de quelles « femmes tunisiennes » vous parlez. Dans notre groupe, elles sont toutes résolument modernes, anti-impérialistes et continuent à défendre la Jamahiriya Libyenne (sous occupation) et la Syrie. Elles défendent également le statut des femmes dans ces deux Etats: bien plus envieux que celui des femmes françaises ou tunisiennes. Lisez nos articles (voir notre méga-site constructif).
****
PS : pensez à changer le nom de votre association : NPNS, au lieu de « Ni P…. Ni Soumises », changez en : « Ni Prostituées du Capitalisme Ni Soumises à ses Pornocrates » !
*****
Allez, à + les meufs et bougez-vous un peu pour la paix en Libye et en Syrie!
“Il est utopique de demander aux jeunes de ne pas avoir de relations sexuelles.”
J’ai 16 ans et j’arrive à calmer mes hormones, non mais !
Vous pensez que le fait que je compte ne pas me donner avant le mariage soit utopique ? Et bien pas moi, je m’en excuse…
meilleure partie de cet article c’est sa dernière phrase: quel avenir pour un pays où l’on cultive le mensonge ?
Le mensonge, les tunisiens ne veulent pas l’avouer, c pour cela qu’ils ont votés AL Nahdha; le mensonge c’est l’islam apporté au 6ème sciècle par un (+-)”homme” de l’actuelle Arabie Saoudite appelé Mohammed, en tout cas aujourd’hui la Tunisie pauvre prend ses dents du Quatar la ou qq membres de la famille ZABA fêtent leurs réveillons
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis surpris de l’engouement que l’article a suscité et du nombre de commentaires engendrés, surtout pour un article avec des fautes d’orthographe.
Venons au sujet, en lisant les commentaires, je pense que plusieurs intervenants ont perdu de vue le sujet principal de l’article. On parle ici d’une action sociale, et non politique ou économique. Ramener le sujet au capitalisme, à Sarkozy à nahdha et autres sujets politiques et économiques ça tiens plus de la paranoïa que d’autre chose, en tout cas selon mon humble avis. Même Marx s’en est mêlé!! Toutefois, je respect l’avis de tt le monde.
Bref, on parle d’un phénomène microsocial, c’est à dire qui se passe dans un cadre restreint et n’ayant d’impact que sur le pratiquant de l’activité elle même. Dans de telles circonstances, et là réside les vraies questions que nous devons nous posé, comme société que devons-nous faire? Avons-nous réellement d’outils d’intervention?
Du fait que la sexualité est un sujet personnel et une activité qui se passe dans l’intimité, il est impossible d’intervenir, allons nous mettre un gendarme à côté de chaque couple! C’est pourquoi je pense que le rôle de la société est celui de prévenir, d’éduquer, d’encadrer et de s’assurer de la sécurité de ses membres.
Car la répression n’a jamais réglé un problème.
Ah oui et pour Al07, tous mes respects pour ta famille, je ne pense pas qu’elle avait de place dans notre discussion (alah yahdi ma 5la9).
-L’homme demande une femme vierge.
-La femme se fait recoudre l’hymen pour prétendre a l’homme qu’elle est vierge
Trouver l’hypocrite?
9a3din nahkiw a3la nsé mouch a3la s7onna kosksi ya bghal