Révolution 685

صورة تونس في الخارج: الصورة الأصلية وحدها القادرة على الإشعاع

صورة تونس في الخارج ( مُشرقة كانت أم عكسها) من يرسمها ؟ هل ترسمها الحكومات ؟ أم الشعوب؟ أم يرسمها الإعلام من خلال القضايا والملفات التي ينشرها ؟ أسئلة تطرح اليوم على خلفية تصريحات عدد من الفاعلين السياسيين و المسؤولين الحكوميين ، تقول أن صورة تونس في الخارج أصبحت مهزوزة بسبب أداء الإعلام وما ينشره وتركيزه على ملفات الاعتصامات و الإضرابات و “الخطر السلفي” ، وغير ذلك من المسائل التي تعطل قدوم الاستثمارات الأجنبية وتثير الخوف لدى السياح ، و الحال أن البلاد اليوم في حاجة إلى رسائل طمأنة لكافة الجهات ، طمأنة المستثمرين و السياح و الشركاء الاقتصاديين.

Soutenons Motaher et Amine du Bahrein !

Motaher Saeed et Amine Sawwar sont deux jeunes du Bahrein qui se sont fait arrêtés au niveau de l’autoroute qui mène à la place des Martyrs, hier 14 février 2012 à 16h30 par l’armée lors d’une manifestation pacifique à Manama appelant à la justice et la liberté contre un régime monarchique et dictatorial.[…]

Tunisie : La révolution reste à faire

Depuis le 14 janvier 2011, le discours politique des uns et des autres vénère le « peuple » Tunisien et maudit le président Ben Ali et les trabelsi. Le « peuple » tunisien serait donc un « grand peuple » et personne n’oserait dire le contraire. Au risque de choquer certains, osons quelques remarques à ce propos : Ben Ali a gouverné 23 ans avec les tunisiens. Il n’a donc, pas importé un peuple. Combien de personnes parmi les 11 millions, que nous sommes, n’ont pas composé avec le système Ben Ali ? Combien ont remit actuellement en cause leur comportement ?

Beji Caid Essebsi veut une quatrième vie politique, quitte à tuer la démocratie !

Hélas, Beji Caid Essebsi, le ministre à triple vies politiques (plusieurs fois ministre sous Bourguiba, Président de l’assemblée nationale sous Ben Ali et Premier Ministre sous Foued Mbazaa), soutient l’opposition dans ses démarches et veut retourner coûte que coûte au pouvoir, sans même patienter jusqu’à la prochaine échéance électorale. Il s’imagine, de surcroit, comme un parrain de la Tunisie, un sauveur de la nation. Ça ne lui a pas suffit de contribuer, dans une certaine mesure, à l’échec de la première République ; il veut interrompre le processus démocratique bien lancé et très promoteur en Tunisie.

Shakespeare et 14 janvier : Relecture politique d’Hamlet suite aux Journées Théâtrales de Carthage

La nuit du 6 au 7 novembre 1987 : une mauvaise adaptation tunisienne d’ « Hamlet » commence. Le général Ben Ali joue le rôle de Claudius, celui qui tue son grand frère pour être roi à sa place, qui n’a pour but que rester le plus longtemps possible au pouvoir et qui ne fait que propager la corruption, la décadence et la pourriture au sein de son royaume. La population est Hamlet, qui s’atermoie longtemps avant de passer à l’acte et destituer Claudius. Or, à cause de sa procrastination, de ses incertitudes et de son tiraillement, il succombe aussi à son plan et le royaume est pris par un Fortinbras, un prince ennemi, un emir du Qatar : les intérêts géopolitiques et géostratégies exogènes.

فيديو: أجواء الإحتفالات بعيد ميلاد الثورة التونسية الأول في شوارع العاصمة

أجواء الإحتفالات بعيد ميلاد الثورة التونسية الأول في شوارع العاصمة تونس إلتقطتها عدسة نواة، سائلة المواطنين، كهولا و أطفالا، رجالا و نساءا، عن انطباعاتهم بمناسبة هذا اليوم التاريخي و توقعاتهم لتونس بعد عشرين سنة من اليوم