Soutenons Motaher et Amine du Bahrein !
Motaher Saeed et Amine Sawwar sont deux jeunes du Bahrein qui se sont fait arrêtés au niveau de l’autoroute qui mène à la place des Martyrs, hier 14 février 2012 à 16h30 par l’armée lors d’une manifestation pacifique à Manama appelant à la justice et la liberté contre un régime monarchique et dictatorial.[…]
The observer Ahmed Manaï “The Arab League has buried the observers report on Syria”
As one of 166 observers from the Arab League in Syria, we interviewed Ahmed Manaï, former UN international expert, militant for a democratic Tunisia and author of “Tunisian torture – The Secret Garden General Ben Ali.”
Tunisie : La révolution reste à faire
Depuis le 14 janvier 2011, le discours politique des uns et des autres vénère le « peuple » Tunisien et maudit le président Ben Ali et les trabelsi. Le « peuple » tunisien serait donc un « grand peuple » et personne n’oserait dire le contraire. Au risque de choquer certains, osons quelques remarques à ce propos : Ben Ali a gouverné 23 ans avec les tunisiens. Il n’a donc, pas importé un peuple. Combien de personnes parmi les 11 millions, que nous sommes, n’ont pas composé avec le système Ben Ali ? Combien ont remit actuellement en cause leur comportement ?
Films « Jiha » et « Thawra ghir draj » de Ridha Tlili : Deux ondes autour d’une révolution
D’une certaine manière, là ou fini « Jiha », commence « Thawra ghir draj ». « Jiha » est un film sur une culture qui disparait, « Thawra ghir draj » est un film sur un art qui naît. Nous sommes quelques semaines après la révolution, un collectif de street-artistes commence à sévir dans les rues de Tunis et d’ailleurs.
Beji Caid Essebsi veut une quatrième vie politique, quitte à tuer la démocratie !
Hélas, Beji Caid Essebsi, le ministre à triple vies politiques (plusieurs fois ministre sous Bourguiba, Président de l’assemblée nationale sous Ben Ali et Premier Ministre sous Foued Mbazaa), soutient l’opposition dans ses démarches et veut retourner coûte que coûte au pouvoir, sans même patienter jusqu’à la prochaine échéance électorale. Il s’imagine, de surcroit, comme un parrain de la Tunisie, un sauveur de la nation. Ça ne lui a pas suffit de contribuer, dans une certaine mesure, à l’échec de la première République ; il veut interrompre le processus démocratique bien lancé et très promoteur en Tunisie.
لا خوف بعد اليوم ؟
L’un des slogans de notre révolution était : « plus jamais peur », mais ce matin, nous avons tous eu […]
Tunisie: Je m’inquiète pour notre Révolution
Si l’on devait revenir sur cette année de transition démocratique, quel en serait le bilan, surtout qu’on vient de “fêter” […]
Shakespeare et 14 janvier : Relecture politique d’Hamlet suite aux Journées Théâtrales de Carthage
La nuit du 6 au 7 novembre 1987 : une mauvaise adaptation tunisienne d’ « Hamlet » commence. Le général Ben Ali joue le rôle de Claudius, celui qui tue son grand frère pour être roi à sa place, qui n’a pour but que rester le plus longtemps possible au pouvoir et qui ne fait que propager la corruption, la décadence et la pourriture au sein de son royaume. La population est Hamlet, qui s’atermoie longtemps avant de passer à l’acte et destituer Claudius. Or, à cause de sa procrastination, de ses incertitudes et de son tiraillement, il succombe aussi à son plan et le royaume est pris par un Fortinbras, un prince ennemi, un emir du Qatar : les intérêts géopolitiques et géostratégies exogènes.