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Pour un vrai partenariat entre la Tunisie et l’Union Européenne

De nombreuses franges de l’opposition et de la société civile critiquent le caractère totalement déséquilibré et inéquitable des échanges entre l’ensemble européen, fort de ses 500 millions d’habitants – qui constitue l’une des principales puissances économiques de la planète – et la petite Tunisie, pays sous développé à l’économie primaire et désarticulée, croulant sous le poids du surendettement nocif et suicidaire, tout en étant confrontée à l’une des pires crises économiques de son histoire.

Quand les “amis” de la Tunisie se partagent le “gâteau sécuritaire” !

Force est de constater que ce « partage » de compétence entre ces pays « amis » est peut être fortuit, mais laisse place à de nombreuses interprétations. Bien que tout porte à croire que c’est à Camp David que ce partage a été décidé, faisant, donc, des opérations terroristes sévissant en Tunisie « un prétexte » pour ces pays de s’ingérer, au plus profond, dans les affaires intérieures d’autrui, voire de s’en servir d’une base arrière, dans ce qui pourrait être la prochaine grande bataille des années à venir : la ruée vers l’Afrique.

G-8 : les prêts et le prix à payer ?

Par Rim Khouni Messaoud – Lors du 37ème sommet du Groupe des huit (G-8) qui s’est achevé le 27 mai 2011 à Deauville en France nous avons appris que 40 milliards de dollars sont à mobiliser pour « soutenir le printemps arabe ». Par ailleurs, cet appui du G8 est constitué moins d’aides directes que de prêts et de garanties qui faciliteraient l’accès des pays sortant de révolutions au marché international des capitaux. Néanmoins, au-delà des chiffres et de la façon dont ce prêt se décompose, cet « appui » n’est nullement gratuit ni neutre. Il faut se poser les questions sur le pourquoi de ces prêts, même si on nous en a expliqué les raisons et les démarches dans le discours.