France 333

La nouvelle croisade de Caroline Fourest en Tunisie

Caroline Fourest qui s’est régulièrement illustrée par sa stigmatisation des musulmans de France et qui écrivait en janvier 2004 : « La Tunisie, avec l’Egypte et la Turquie, seraient des démocraties officielles tenues d’une main de fer par l’armée », prétend aujourd’hui expliquer la démocratie aux Tunisiens.

Kosaï Jaïbi revient sur l’affaire du complot 93, une énigme non résolue

[Vidéo] Le 14 janvier 2012, premier anniversaire de la Révolution tunisienne, on a rencontré Kosaï Jaïbi devant le ministère de l’Intérieur où, dix huit ans plus tôt, il s’est fait sauvagement torturé durant 38 jours dans les locaux de ce bâtiment … Lors de l’entretien, il nous a révélé que Mosaïque FM aurait refusé de passer l’interview qu’il avait faite, avant le 23 octobre, avec la radio sous la pression du ministère de l’intérieur.

Tunis: Conférence sur les migrations en méditerranée

Une conférence universitaire pour présenter un ouvrage collectif sur les migrations en méditerranée ? A priori pas l’évènement le plus palpitant auquel assister un 13 janvier 2012, près d’un an après la révolution tunisienne. En arrivant à l’IRMC on se retrouve avec quelques étudiants et universitaires qui attendent calmement l’arrivée des conférenciers, bien loin de l’agitation du centre-ville et pour une soirée-débat quasiment à huit-clos.

Je suis Tunisien, Musulman, Francophone…et je vous emmerde Monsieur Chetoui

Iil est formidable de voir aujourd’hui que notre Président vient de l’exil forcé français, que le chef suprême d’Ennahdha a pu rejoindre sa terre natale et dire au revoir au territoire londonien de l’apostasie, et mettre entre parenthèse sa citoyenneté anglaise qui faisait de lui un sujet de Sa Majesté la Reine d’Angleterre, autorité suprême de l’église anglicane.

La realpolitik Française : Le cas flagrant de la Tunisie!

Par Ahmed Chaari – Face aux changements successifs survenus dans la scène politique tunisienne, la France (on entend ici par le gouvernement français) a dû revoir sa politique extérieure plus qu’une fois. Du soutien infaillible et jusqu’à la dernière minute à Ben Ali, passant par un discours sceptique et avertissant à Ennahdha juste après les élections, elle arrive aujourd’hui à une politique de félicitations presque anticipées du président Marzouki ainsi qu’à certains membres du gouvernement Jebali.

Les étudiants étrangers et la France selon Guéant…

Bien que Nicolas Sarkozy ait toujours défendu la politique de l’immigration choisie, la circulaire Guéant qui vise à réduire l’immigration professionnelle pose problème. Il s’agissait originalement de durcir la possibilité des ‘’changements de statuts’’, d’étudiant à salarié. Cette mesure que les étudiants étrangers ont qualifiée d’ « injuste », prend une tournure exceptionnelle en cette année décisive car électorale. […]

Lettre ouverte à Monsieur Bernard Debré, Député UMP

Mr Debré commence donc une lettre d’indignation par rappeler à M Marzouki l’accueil qu’il a eu en France au moment où il était poursuivi par le régime de ben Ali. On peut donc sentir l’amertume de l’auteur face à ce qu’il considère comme une ingratitude envers son pays. Toutefois, en quoi consiste cette ingratitude? On verra par la suite que ce n’est rien d’autre qu’une “critique adressée à certains intellectuels et politiciens français” et une affirmation claire et nette que la donne a changé quant aux relations bilatérales. […]

La vérité sur la révolution tunisienne en dix points : Pour une lucide mise en perspective

Dans l’ère de nouvelle liberté soufflant sur la Tunisie, on commence à mieux distinguer, par recoupements successifs, la réalité de ce qui s’est passé en Tunisie, les causes immédiates et médiates de la révolution pour la dignité et la modernité politique, cette révolution que j’ai toujours nommée à dessein Coup du peuple pour être en phase avec la réalité que je supputais déjà.

La lutte contre l’impunité : Rached Jaïdane

Rached Jaïdane a décidé de porter plainte contre ses tortionnaires. Le code pénal tunisien, amendé en 1999, punit en effet de huit ans d’emprisonnement tout fonctionnaire public ayant fait usage de la torture dans l’exercice de ses fonctions. Une plainte qu’il n’a pu déposer qu’après la chute de Ben Ali. Avant, il y a fort à parier qu’elle n’aurait pas été instruite, ni même enregistrée. Au début d’un nouveau périple, il revient ici sur son calvaire.