L’exception tunisienne à l’épreuve de Daech

Est-ce que nous sommes vraiment devant un moment fondateur qui permet de construire une vraie unité nationale? Le fossé qui s’est creusé entre l’élite politique et une bonne partie du peuple tunisien depuis le départ de Ben Ali, les discours politiques qui ont régulièrement stigmatisé le Sud l’accusant de tous les maux de la Tunisie, la faillite des élites à apporter une réponse viable aux revendications de la révolution, l’accroissement des inégalités sociales, la corruption généralisée, etc. ; tous ces paramètres permettent-ils de croire que la guerre contre « Daech » est suffisante pour garantir la cohésion nationale et la stabilité du « modèle tunisien » ?

Le peuple tunisien veut la chute du régime

Par Choukri Hmed et Héla Yousfi – La révolution tunisienne semble être, une fois de plus, à un tournant décisif de son histoire. Depuis l’élection de l’Assemblée constituante le 23 octobre dernier, le torchon brûle entre le parti islamiste Ennahda et une partie de l’opposition médiatisée sous le terme « démocrate », laquelle a refusé d’entrer au gouvernement.

La nouvelle croisade de Caroline Fourest en Tunisie

Caroline Fourest qui s’est régulièrement illustrée par sa stigmatisation des musulmans de France et qui écrivait en janvier 2004 : « La Tunisie, avec l’Egypte et la Turquie, seraient des démocraties officielles tenues d’une main de fer par l’armée », prétend aujourd’hui expliquer la démocratie aux Tunisiens.

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