افتتح مهرجان ”سيني سوسيال“، الذي تنظمه مؤسسة روزا لوكسمبورغ، يوم الأربعاء 22 ماي أولى عروضه بفيلم ”جيل مانيش مسامح“ من إنتاج نواة وكتابة إقبال زليلة. وقد دارت فعاليّات حفل الإفتتاح في قاعة سينيمدار التي شهدت حضوراً غفيراً، تفاعلَ مع الفيلم، خصوصا ناشطو مانيش مسامح الذين رددوا أهازيجهم تزامنا مع نهاية الفيلم. كما تمت مناقشة هذا العمل اثر انتهاء العرض بحضور منتجه سامي بن غربية والمناضليْن عن مانيش مسامح؛ مريم بريبري وغسان بسباس.
سيدة من تحت الرماد : الوثائقي في خدمة الذاكرة
سنة 2012، قام سلفيون متشددون بإقتحام مقام السيدة المنوبية و حرقه، متهمين النساء القائمات على خدمته و اللاتي يسترزقن منه بالكفر و الشرك بالله، مقام السيدة لم يكن الوحيد و لا الأول ، حيث تم في نفس السنة تسجيل عشرات من حالات الاعتداء بالحرق على مقامات الأولياء الصالحين في مختلف الولايات، أمام انسحاب شبه تام لقوات الأمن. في اليوم الموالي للاعتداء، نقلتنا كاميرا المخرجة سمية بوعلاڨي إلى المقام الذي صبغت حيطانه بلون أسود مدنس، و حرصت نفس الكاميرا على توثيق تطهير “خادمات”السيدة المنوبية للمعلم التاريخي بالمياه و التراتيل، في تجسيد تونسي لانبعاث العنقاء من الرماد.
Reportage : « Tlamess » d’Ala Eddine Slim, tournage thermique
Fraîchement sélectionné au Festival de Cannes, « Tlamess », deuxième long-métrage de fiction d’Alaeddine Slim, sera projeté à la 51e Quinzaine des Réalisateurs, du 15 au 25 mai 2019. Retour sur l’hiver dernier, alors que nous faisions un saut sur le tournage.
حوار مع جيلاني السعدي، مخرج فيلم ”بدون 3“
في القاعات التونسية منذ بداية شهر أفريل، يعزز فيلم “بدون 3” رصيد المخرج التونسي جيلاني السعدي الذي لطالما تشبث بأسلوب متفرد ومغامر. في هذا الفيلم الذي توّج ثلاثيّة انطلقت منذ سنة 2012، يواصل السعدي البحث عن لغة سينمائية متحرّرة من التيّار السائد والخوض في ليل مدينة بنزرت الحالك من خلال شخصيّات عبثت بمساراتها الأقدار والضغوطات الإجتماعية والاخلاقوية لتتقاطع مُطنبة في العبثية. نواة التقت جيلاني السعدي وجمعنا به حوار حول مقترحه الجمالي وخياراته التقنية ودلالتها
Cinéma : « Bidoun 3 » de Jilani Saadi, plus loin sinon rien
En lançant un duo d’éclopés du principe de réalité sur la piste d’une vengeance, « Bidoun 3 » de Jilani Saadi nous invite à prendre à bras-le-corps le cinéma et le monde gauchi d’un seul tenant, pour une liberté qui refuse de se sentir coupable. Le film est en salles depuis le 3 avril 2019.
Cinéma: «Les Pastèques du Cheikh» de K. Ben Hania, mièvre spin-off
Dans son dernier court-métrage « Les Pastèques du Cheikh », Kaouther Ben Hania met en scène les rouages du pouvoir en déroulant un cahier des charges fainéant et sans grande originalité. Il a été projeté à la Cité de la Culture samedi 16 mars 2019, dans le cadre de la Semaine du Film Francophone.
Cinéma : « Majadhib » de Chiraz Bouzidi, sans épaisseur
Au fond, on ne sait franchement plus à quoi ressemble « Majadhib ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’un documentaire sans épaisseur. Sur toute la chaîne de sa mise en œuvre, la réalisatrice Chiraz Bouzidi fait preuve d’une non-maîtrise flagrante de son sujet. Le film a été projeté en avant-première le mardi 26 février 2016 à la Cinémathèque Tunisienne.
Cinéma : « Porto Farina » de Brahim Letaief, le rire dopé
Avec une galerie de figures improbables, à l’échelle d’un huit clos familial à ciel ouvert, « Porto Farina » de Brahim Letaief dope un scénario à bout de souffle en misant tout sur une palette flamboyante. Le film est en salles en Tunisie depuis le 19 janvier 2018.
Cinéma : « Weldi » de Mohamed Ben Attia, touché au coeur
D’où « Weldi » tire-t-il sa justesse ? De ce qu’il n’appuie pas trop sur le drame qu’il met en scène : un fils part, et le film s’arrange avec délicatesse pour que ce départ ne soit pas aussi simple pour les parents. C’est de cette étoffe-là que Mohamed Ben Attia veut que notre sympathie soit faite, au risque de ne pas dépasser l’argument du drame. Actuellement en salles, le film est en compétition officielle au Tozeur International Film Festival.
Cinéma : « Astra » de Nidhal Guiga, difficile différence
Entre réalisme psychologique et bifurcation vers la fantaisie, « Astra » livre une parabole sur le refus de la différence, sans se départir d’une part d’opacité qui pénalise son propos. Tanit de Bronze des JCC 2018, ce court-métrage de Nidhal Guiga sera en compétition officielle au Tozeur International Film Festival, du 05 au 08 décembre 2018.
Cinéma : « Subutex » de Nasreddine Shili, dur comme fer
Attendu de pied ferme, « Subutex » de Nasreddine Shili est un documentaire clivant. Le pouvoir double qu’a sa caméra de porter au jour ce que la société relègue hors-champ, marque la force du geste en même temps que ses limites. Le film a été projeté dans le cadre des Journées Cinématographiques de Carthage 2018.
JCC 2018: «Dachra» d’Abdelhamid Bouchnak, angoissante pépite
La tête sur le billot, on maintient qu’avec « Dachra » d’Abdelhamid Bouchnak, un peu de sang neuf vient d’être injecté dans les veines de nos écrans. Hors compétition, le film a été projeté en séance spéciale aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018.
”لقشة من الدنيا“: ڤعدة مع المخرج نصر الدين السهيلي وشخصيات الفيلم [فيديو]
فيلم “لقشة من الدنيا” (Subutex) للمخرج التونسي نصر الدّين السهيلي الذي يشارك في المسابقة الرسميّة للأفلام الوثائقيّة الطويلة لأيّام قرطاج السينمائيّة، من الأفلام التي تغوص عميقا في العوالم السفليّة ليوثّق جزءً من الواقع المسكوت عنه. الواقعيّة الوحشيّة هي السمة الطاغية على هذا الفيلم الذي تتأرجح فيه العلاقة بين “فانتا” و”رزوقة” بين الحبّ والعنف، بين الخوف من الوحدة وعقدة الذنب بسبب حالة الإدمان على “السوبيتاكس” المسيطرة على “فانتا”. كان لنواة ڤعدة مع نصر الدّين السهيلي وشخصيّات الفيلم بـ”الخربة” التي تمثّل فضاءً للتحرّر والانعتاق والحلم بالنسبة إلى أولئك الذين يعيشون على الهامش.
JCC 2018: «Regarde-moi» de Nejib Belkadhi, les yeux dans les yeux
Sur le terrain d’une intimité bien tempérée, « Regarde-moi » de Nejib Belkadhi noue serré l’histoire d’un père et son enfant autiste. Sa délicatesse compte. Le film est en compétition officielle des longs-métrages de fiction, aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018.
JCC 2018: «Fatwa» de M. Ben Mahmoud, loin du compte
À force de vouloir taper trop fort sur l’intégrisme, tout se passe comme si « Fatwa » de Mahmoud Ben Mahmoud se fixait des œillères, un pied dans la charge, l’autre dans les raccourcis. Le film est en compétition officielle des longs-métrages de fiction, aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018.
JCC 2018: « Au bout du fil » de F. Djemal, métaphore d’une révolution avortée
Avec « Au bout du fil », Faouzi Djemal met toutes les chances de son côté, scénario et mise en scène, pour accoucher d’une excellente métaphore filmique d’une révolution avortée. Le film est en compétition officielle des courts-métrages de fiction, aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018.
JCC 2018: «Brotherhood» de Meryam Joobeur, difficile filiation
Sur fond de drame familial, « Brotherhood » de la réalisatrice tuniso-américaine Meryam Joobeur oppose un père à son fils aîné, un revenant du djihad à la paternité naissante. À défaut de nous tenir en haleine, l’idée n’en reste pas moins intéressante. Après avoir remporté le prix du meilleur court-métrage au festival international du film de Toronto, « Brotherhood » est en compétition officielle des courts-métrages de fiction aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018.
« Regarde-moi » de Nejib Belkadhi, ode à la différence !
« Regarde-moi » de Nejib Belkadhi met en scène le rapport d’un père à son fils autiste. Loin d’un traitement focalisé sur les aspects psychopathologiques, le réalisateur s’est intéressé aux répercussions de ces troubles sur les rapports humains entre les personnes de l’entourage familial d’un enfant atteint par ce handicap. Produit par Propaganda Productions, « Regarde-moi » est en compétition officielle de la 29ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC). Il sera en salles à partir du 11 Novembre 2018.