Constitution 344

1- Un projet de société = un Etat de droit, et non un droit d’entrée pour certains…

Par Dorra Ismaïl, Wafa Khlif & Mehdi Dellagi – L’échéance du 24 juillet est de plus en plus proche. Notre maturité politique présuppose une conscience de ce qui fait notre être en tant qu’entité ayant une histoire, une culture et une durée géopolitique. Or les discours des un(e)s et des autres sur les termes tels que Laïcité, Islam, État, Modernité, Démocratie…mettent en exergue les amalgames et les confusions de tous bords.

Tunisie Principes Republicain

« L’Islam religion d’État », disposition constitutionnelle garante du processus séculariste de la démocratie tunisienne

L’enjeu démocratique réside au niveau des mécanismes qui vont garantir les libertés fondamentales et l’État de droit. Des mécanismes pour lesquels aucune concession ne devrait être tolérée. Dès lors, la disposition constitutionnelle “Islam religion d’État” doit se juxtaposer à ces mécanismes pour les reconnaître et garantir leur compatibilité et non point pour les défaire. D’autant plus que des approches à la logique analogue ont remarquablement bien réussi.

Entre inquiétudes et procès d’intention : Laïcité et Démocratie

Par Ferid Belhaj – A l’orée de cette démocratie que nous avons appellé, certains plus forts que d’autres il est vrai, de nos voeux, il est naturel que des questions primordiales pour l’avenir du pays soient posées.

videos: Roadmap of Political Reforms in Tunisia

For a month and a half since the famous popular uprisings that led to the Arab World’s first democratic revolution, Tunisia had been struggling to identify and implement the necessary structural and ideological changes that are essential for the budding democratic system. Tunisians all over the country had been patiently waiting to see what the interim government and the opposition leaders would bring to the table, and for a month and a half they got little more than flowery rhetoric praising the revolution and those who gave their lives for a democratic Tunisia.

L’article 39 de la Constitution Tunisienne

Le suédois Johan Petter Johansson avait inventé la clé à molette. Cet outil remarquable a l’avantage de permettre une ouverture adaptable des mâchoires de la clé suivant la tête de la vis. Il semble que l’article 39 de la Constitution Tunisienne a les mêmes qualités puisqu’il possède des mâchoires réglables au gré de la tête d’écrou se trouvant au sommet de l’Etat, qu’il soit un président élu à ce titre ou qu’il soit un président intérimaire. Ont-ils les mêmes vertus ?

Sommes-nous sur la route vers la démocratie ?

Les mots trahison et tromperie n’ont de sens que lorsque, à un moment donné, il y a eu des gens qui avaient confiance en des gens qui ne le méritaient pas. On ne peut pas vivre sans confiance. Mais confiance sans méfiance c’est de la naïveté. Les naïfs sont des parfaits candidats pour se faire avoir.

Quelques précisions sur la Commission Nationale tunisienne sur la Réforme

Par Fawziya Mohamed – Nous allons donner quelques précisions sur les membres qui composent la commission tunisienne sur la Réforme, notamment sur son Président Yadh Ben Achour, sur Slim Laghmani, sur Rafaa Ben Achour, Horchani, etc. D’abord, en juillet 1990, Yadh Ben Achour avait été élevé par Ben Ali au grade de Commandeur de l’Ordre de la République, une haute distinction offerte par Ben Ali à Yadh Ben Achour.

La stratégie politicienne du RCD lors des prochaines élections présidentielles et législatives de 2011

Dès la fuite de l’ex-président Ben Ali, le 14 janvier 2011, le bureau politique ainsi que les membres du Comité Central du RCD se sont réunis discrètement pour arrêter une stratégie visant à maintenir le pouvoir du RCD