Accusés de clientélisme, de corruption, de traditionalisme, les magistrats tunisiens sont constamment sous le feu des critiques, même après la révolution. Ce pouvoir qui appelle à être réformé est gangrené de l’intérieur. En cause, une formation lacunaire faisant perdurer des pratiques arriérées.
Affaire Emna Chergui, nième duel entre liberté de conscience et atteinte au sacré
Depuis la révolution, les affaires mettant en cause des individus pour atteinte au sacré sont récurrentes. La dernière en date est celle d’Emna Chargui. Quels agissements peuvent-ils être considérés comme une atteinte au sacré ? La notion est floue et se prête à des interprétations coercitives appuyées par des dispositions du Code pénal. Alors que la constitution est censée garantir la liberté de croyance et de conscience, ainsi que la liberté d’expression. L’historique des batailles judiciaires au nom de l’atteinte au sacré témoigne d’une lutte acharnée pour asseoir les libertés.
Le tribunal de Tunis condamne l’agresseur de l’imam de Drancy
Un mois et seize jours de prison avec sursis, c’est la peine dont a écopé Mohamed Karim Ben Khaled Ayed Khlifa pour avoir agressé l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, dimanche 1er septembre.Le tribunal cantonal de Tunis a rendu son jugement le 3 septembre, condamnant l’accusé pour « coups et blessures et diffamation ».