Attassia 8

Grossophobie en Tunisie : Bad buzz réchauffé d’Attassia

La femme doit être mince sinon elle n’a pas sa place dans le monde artistique, balance Mariem Dabbegh en s’adressant à la chanteuse Amira Belhaj. Cette stigmatisation envers les femmes qui ne répondent pas à ce standard pondéral semble particulièrement plaire à Attassia TV. Au point de republier l’extrait de cet échange datant de 2018. Et tant pis pour les conséquences.

Le bon, la brute et le truand : De l’improbable survie dans le Far West médiatique

Dans l’imaginaire collectif, la télévision est pour les débats sur les questions politiques ce que le ring est pour le combat entre les boxeurs : Un terrain neutre délimité par un cadre et une intendance clairs avec un arbitre agissant en toute impartialité pour que la vérité éclate à la face du monde. Malgré de nombreuses critiques des médias, cette représentation des débats télévisés reste de rigueur même dans les milieux les plus progressistes et les plus éclairés.

بياض الهوامش: تحت الثلج يسكن الفقر… و التوظيف الإعلامي

بعيدا عن قضية انسداد الطريق الرئيسية في مدينة عين دراهم -التي شكّلت قلب الاهتمام الرسمي والإعلامي- تعيش مدن وقرى في شمال البلاد ووسطها الغربيّين حالة من الانقباض، يعجز خلالها السكان عن التواصل مع العالم الخارجي وتخذلهم الإمكانيات للتزود بالحاجيات الأساسية من طعام وأغطية ووسائل تدفئة. من قرية فج الريح بعين دراهم وصولا إلى ريف السّلّوم بالقصرين يعجز الآلاف من التونسيين عن النفاذ إلى الغذاء والمياه والأدوية والغاز الطبيعي والبترول الأزرق، وتنتشر هنا وهناك مئات الأكواخ التي يكسو الثلج أسقفها القصديرية.

Affaire Attessia : Le déficit de crédibilité précarise la liberté d’expression

Tout en confirmant avoir subie des pressions de l’exécutif, la chaîne dirigée par Moez Ben Gharbia a assuré, dans un communiqué publié aujourd’hui, qu’elle diffusera « en entier » l’interview avec l’ancien président Marzouki « au moment opportun ». Retour sur une affaire dévoilant une crise de confiance aigue entre hommes de médias, responsables politiques et pouvoir exécutif. Une situation engendrée par un déficit de crédibilité de ces acteurs clés du débat public.

La musique de variété, cheval perdant de Maghreb 24 Tv

Lancée en mars 2015, Maghreb 24 Tv ne figure toujours pas dans les estimations d’audience établies par les agences de sondage. En total détachement avec le contexte actuel, elle a parié sur un cheval perdant. Sa programmation repose essentiellement sur la musique de variété. Un choix obsolète puisque la popularité de ce registre est en chute libre depuis que la révolution a changé la donne.

L’affaire Ridha Charfeddine, ou l’inéluctable libanisation de la Tunisie

Moins d’une année après les dernières élections, le « parrainage » des candidatures pourrait rétrospectivement prendre un sens plutôt insolite, s’il n’était aussi tragique, qui renvoie davantage aux règlements de compte politiques au Liban, voire aux parrains de la mafia sicilienne, sur fond de lutte d’influence régionaliste du triangle Tunis – Sousse – Sfax.

Série Tv : «Bolice», quelle est la recette de son succès ?

Produite par Underground Skills et réalisé par Majdi Smiri, « Bolice, hala âadiya », se montre comme une parodie des séries policières américaines. Mais la série diffusée tous les soirs à 20h15 sur Attassia Tv et Tounesna ne se limite pas à cet aspect. C’est avec d’autres ingrédients de chez-nous qu’elle affirme sa tunisianité et brigue, selon Sigma Conseil, une part d’audience de 7,7%. Une production intelligemment concoctée.