14 Janvier 431

نظرية المؤامرة و سوء النية: جزء من الثقافة البنعلية، من أنتم؟

لقد توقفت عن الكتابة عن الشأن التونسي بعد ثورة 14 جانفي و قد كان ذلك القرار نابعا بالأساس من قناعتي بأن الراكبين على الأحداث و المناضلين الجدد هم من سيحتكر المواقع و المنابر الإعلامية بعد إنكسار حاجز الصمت و هروب الرئيس السابق. و لكن مايحدث منذ مدة في تونس جعلني أستشط غضبا من محاولة شرذمة من أشباه المناضلين على الفيسبوك و المدونيين الجدد الذين بتصرفاتهم اللامسؤولة باتوا يقودون البلاد إلى وجهة ستقودنا حتما إما لدكتاتورية جديدة و لتطرف علماني وإسلامي.

« Shughl, Hurriyya, Karâma wataniyya » à l’épreuve du chiffon vert en Tunisie

La révolution tunisienne qui est partie de Sidi Bouzid le 17 décembre 2010 et a atteint la capitale quelques jours avant la fuite du président Ben Ali le 14 janvier 2011 est porteuse d’un paradoxe aussi puissant qu’inquiétant. . […]

Plan Jasmin : La Montagne a accouché d’une Souris

Par Mohamed Chawki Abid – La grande surprise est tombée hier soir : communication officielle du Plan Jasmin. Quelle démagogie ? Quelle reprise des propagandes BenAlistes ? Quelles promesses mensongères ? Parmi les Dix grandes idées miroitées dans ce plan, je retiens le top de la liste : ‘‘Construire la confiance par la transparence, la responsabilité sociale et la participation citoyenne’’. 7 mois après, le Gouvernement Provisoire n’a même pas été capable de concrétiser le 1er objectif vital, tant réclamé par la Révolution et attendu par les concitoyens. S’il était incapable le concrétiser à court terme le point le plus urgent et vital à la fois, comment alors pourrait-on croire à ses promesses moyen-termistes.

Qui sont les voleurs de la révolution ?

Par Faouzi Ben Abderrahman – Le premier peuple arabe à se soulever à l’aube du 21ème siècle pour retrouver sa dignité, sa liberté et balayer des décennies de dictature, de corruption, d’inégalités, de malversations et d’injustices. Une révolution tellement authentique et contagieuse qu’elle annonce les prémices d’une aube nouvelle pour toute une région. Quelques mois après la fuite de Ben Ali et de ses proches, la brume enveloppant le paysage politique tunisien ne s’est toujours pas dissipée, elle s’est même épaissie au point où l’on se demande si elle n’annonce pas un orage dévastateur.

La Tunisie en perdition : Vers un populisme de gauche

Avant le 14 janvier, les chaînes de télévision tunisiennes ne m’intéressaient pas vraiment. Des journaux de l’info vides de tout sens, des feuilletons sans scénarios et des talk shows sans « talk » ni « show ». Après ce qu’on appelle la révolution du peuple tunisien, des discussions plus ou moins structurées et passionnantes ont pris place dans notre champs télévisuel. Ça se dispute et ça chamaille, on y explique des choses et j’ai presque déserté les chaînes françaises avec leurs programmes politiques et documentaires.

Le coup du peuple : Passer de la révolution virtuelle à la révolution réelle en sonnant le glas de la politique à l’antique !

On peut piétiner le jasmin ou le voir se faner, mais tant que sa plante est vivante dans le coeur du peuple, et elle l’est et le restera

Parce que le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…

“Le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…“, 8 mois après la chute du tyran, à Sidi Bouzid, c’est ce sentiment qui domine le quotidien. Ici, il n’y a pas de “jasmin”, mais il y a une foule de gens : jeunes, vieux, hommes et femmes qui attendent et espèrent devant la municipalité qu’aujourd’hui,peut-être, il y aura du travail pour eux.

هل خانت هيئة بن عاشور أمانة الثورة؟

في الأيام الأخيرة تواترت أخبار عن تلك المراسيم أو مشاريع القوانين التي صار التصويت عليها لتمريرها وظيفة حصريّة لمن تبقّى من أعضاء قليلين تحت سقف مجلس المستشارين بباردو. و رغم الاحتجاجات العديدة التي نسمعها هنا أو هناك عن تلك القوانين، فإنّه لا شيء يدلّ على أنّ السيد عياض بن عاشور و أعوانه من المخطّطين لجدول أعمال الهيئة، منشغلون بما يوجّه إليهم من انتقادات، حتّى صارت بعض القوانين تعرض لتصويت مجموعة لا تتجاوز ثلاثين عضوا ممّن بقي وفيّا لأهداف هيئة بن عاشور أو بن عاشور نفسه.

Nous, Tunisiens, condamnons

Par Sami Ben Younes – Nous, Tunisiens, condamnons : Zine El Abidine Ben Ali, à la peine capitale pour homicide volontaire, haute trahison, abus de pouvoir, expropriation de biens publics et prives, torture, détentions de drogues et d’arme, vols et complicités de vols, corruption, menaces, abandon de l’état, crimes financiers.

Déjà le révisionnisme !

D’abord, il y a eu la déconstruction du symbole Bouazizi…Toutes sortes de manœuvres tendant à discréditer la personne post mortem. Pendant des semaines, on nous a seriné toutes sortes d’hypothèses, plus ou moins vérifiables, mais toutes destinées à ‘démystifier’ l’acte fondateur de la Révolution. Il n’était qu’un simple voyou qui passait son temps à se saouler, Fadia ne l’a jamais giflé, il l’aurait même insultée, voire agressée physiquement, il n’a jamais eu de diplôme universitaire et j’en passe.

A comme Agrebi, B comme Ben Ali, C comme Caid Essebsi …

Par Ilyes Saanouni – Mercredi 18 Mai 2011. 13h. Je déjeune avec une charmante amie aux Fontaines et elle me raconte son 14 Janvier. Elle est inquiète pour la Tunisie. J’essaie de la calmer, de partager mon indéfectible optimisme sur ce sujet. Quelques heures auparavant j’étais au Consulat général de la Tunisie à Paris d’où je ressortais agréablement surpris par la sympathie dont font désormais preuve les fonctionnaires tunisiens sur place. A ce moment-là tout va pour le mieux, on en est pas encore au report des élections, les thuriféraires du régime de Ben Ali sont à la caserne militaire, les messages d’espoirs affluent de partout. Tout va pour le mieux.

لن لن يمرّوا

يريد البعض أن يقنع التونسيين أن الذي حصل في البلاد لم يكن ثورة، وأن فرار الطاغية واندحار نظامه لم يكن ثمرة لإرادة الشعب الكريم وتصميمه بل كان بمثابة الصدفة السعيدة التي التقت فيها بطولة شخص أو مجموعة أشخاص من داخل الأجهزة الأمنية مع ارتباك الأسرة الحاكمة وأمنها المقرب. ولعلّ الهدف من هذه المناورة هو زعزعة ثقة التونسيين بأنفسهم وبقدرتهم على تغيير الأمور متى شاؤوا وافتكاك المبادرة منهم وترميم هيبة أجهزة دولة فقدت شرعيتها.

Tunisie : Ce qu’il s’est vraiment passé le 14 janvier à Tunis

Par Pierre Puchot – Médiatpart – Six mois ont passé depuis ce jour mémorable où Zine El Abidine Ben Ali, président de la Tunisie depuis cinq mandats, quittait le pays, à la grande joie des Tunisiens d’abord incrédules. Deux versions officielles, très incomplètes et donc insatisfaisantes, ont été rendues publiques, et documentaient jusqu’à aujourd’hui les circonstances de la fuite du dictateur honnis.[…]

Une troisième voie existe, est possible et est souhaitable

Personne ne peut nier que depuis le 14 janvier – certes le parrain a quitté le pays, mais la mafia […]

Qui a dit qu’on n’a le choix qu’entre les RCDistes ou Ennahdha?!

Par Adel Ayachi – En lisant quelques commentaire sur l’article « Tunisie : à la recherche d’une justice » j’ai comme l’impression que pas mal de gents sont en train de légitimiser le retour de l’RCD!!! Surtout ceux qui parlent de deux possibilités seulement : marcher avec les anciens RCDistes dissimulés dans quelques partis ou voter Ennahdha, faute de maturité!! Messieurs, je vous invite à fouiner dans l’histoire contemporaine, et spécialement l’accès des socialistes au pouvoir en France en 1981! C’était avec un gouvernement jeune, et personne de la droite n’a voulu prêté main forte aux initiés.