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Parti nationaliste tunisien : Racisme autorisé par l’Etat

Un parti politique reconnu par l’Etat affiche ouvertement sa xénophobie et son rejet des migrants subsahariens. « Le racisme est un crime odieux puni par la loi. Ce discours raciste comprend une incitation à la violence et viole les dispositions de l’article 9 de la loi contre la discrimination raciale », déplore une juriste. Mais voici que les membres du Parti nationaliste tunisien ont leurs entrées auprès des autorités, et bénéficient même des tribunes télévisées.

Exploitation économique des enfants : près du souk, loin des bancs de l’école

La détérioration de la situation économique fait que de plus en plus d’enfants sont économiquement exploités. Le phénomène a connu une hausse de 185.5% en 2021 par rapport à 2020. Considérés comme des cas de traite, ces mineurs sont amenés à travailler, souvent par leurs parents. Un véritable fléau qui contribue à aggraver le phénomène rampant du décrochage scolaire.

Droits humains : Interview avec Salsabil Chellali (HRW)

Human Rights Watch (HRW) a publié, le 12 janvier, son nouveau rapport annuel. Le rapport revient sur la situation politique et l’évolution des droits humains en Tunisie. Les conclusions de ce document sont affligeantes. L’état des lieux des droits et libertés s’aggrave sous le règne de Kais Saied. Pour en savoir plus, Nawaat a interviewé la directrice du bureau de HRW à Tunis, Salsabil Chellali.

Jbeniana : Résistance syndicale des ouvrières agricoles

Elles revendiquent un salaire décent et équivalent à celui des hommes, un transport sécurisé, la reconnaissance de leur profession, une couverture sociale et une retraite digne. Alors que les accidents de travail et de la route se poursuivent de plus belle. En dépit des nombreuses promesses, la situation des ouvrières agricoles demeure inchangée. Le syndicat se profile comme l’ébauche d’une issue possible.

Nawaat Debates : Migrants subsahariens en Tunisie, transit ou terminus ?

Pour des milliers de migrants subsahariens aspirant à rejoindre l’Europe, la Tunisie est devenue l’un des principaux pays de transit. Près de 57 mille migrants subsahariens vivent actuellement dans notre pays, selon les estimations du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UNDESA). Et on compte désormais 4200 demandeurs d’asile et 7000 étudiants originaires d’Afrique subsaharienne, d’après les chiffres officiels de l’Observatoire national de la migration. L’Europe étant devenue une forteresse inexpugnable, avec des restrictions d’accès toujours plus draconiennes, la station Tunis a pris peu à peu des allures de terminus.

Migrants ivoiriens en Tunisie : Interview avec Ferdinand Tohbi

Avec des effectifs estimés à 8 mille selon les chiffres officiels et plus de 20 mille selon les ONG, les Ivoiriens constituent la communauté subsaharienne la plus importante en Tunisie. Quels sont leurs principaux problèmes ? Comment l’Etat et les ONG peuvent-ils contribuer à leur intégration économique et sociale ? Pour apporter des éléments de réponse, Nawaat a rencontré Ferdinand Tohbi, secrétaire général de l’Union des Ivoiriens en Tunisie.