Le cas de la forêt d’Aïn Zana est particulièrement inquiétant, car dans certains secteurs, plus de la moitié des arbres ont été abattus. Mais la plus grave des menaces demeure le feu qui détruit tout sur son passage. Les incendies de 2017, malgré l’ampleur de leurs dégâts, n’ont pas été suivis par des mesures visant à les prévenir dans l’avenir.
Gazelles dama en Tunisie : les racines d’une disparition
La disparition des gazelles dama (Figure 1) du parc de Bou Hedma (zone 3) a provoqué un émoi chez certains. Pourtant, leur disparition était prévisible depuis quelques années.
Aïn Draham : Retour sur un massacre à la tronçonneuse
Pourquoi les coupes d’arbres ont-elles pris cette ampleur ? S’il est certain que le chêne zeen a été utilisé pendant la période coloniale pour la confection des traverses des chemins de fer, cette pratique a cessé depuis. Or les artisans de la région travaillant le bois n’utilisent pas celui du chêne zeen.
Epidémies en Tunisie: avant le Corona, il était une fois la peste et le choléra
La Tunisie n’a pas été épargnée par l’expansion du Coronavirus. Le monde entier fait face à la pandémie, qui frappe aussi les grandes puissances, faisant resurgir des peurs anciennes. Et ce n’est pas la première fois qu’un fléau sanitaire frappe notre pays. Bien avant le corona, au 18ème siècle, on relevait les ravages de la peste et du choléra.
Ennahli : La montagne violée par l’immobilier
L’Ariana, la ville des roses, autrefois connue pour sa verdure et ses jardins de l’époque hafside, n’est plus ce qu’elle était. Après la révision du Plan d’Aménagement Urbain (PAU) et l’actualisation de la carte agricole, les espaces verts aux alentours du parc Ennahli ont considérablement rétréci, aggravant les risques d’inondations. Et ce sont les promoteurs immobiliers qui en profitent.
Covid-19, les animaux sont-ils contagieux aussi ?
Intervenu sur les ondes de Mosaïque Fm, le 21 mars, le président du Conseil de l’ordre des vétérinaires Ahmed Rajab a alerté sur la contagiosité des animaux comme les chiens, les chats et les volailles porteurs du virus.
Énergies renouvelables en Tunisie : des intentions fossilisées
Le champ gazier Nawara situé dans le sud de Tataouine a été inauguré, le 5 février, par Youssef Chahed. D’après le chef du gouvernement, un budget de 3,5 milliards de dinars lui a été consacré et il produira 2,7 millions m3 de gaz, 7000 barils de pétrole et 3200 barils de gaz de pétrole liquéfié par jour. De quoi réduire le déficit énergétique de la Tunisie, estimé à 435,5 MDT et représentant 44,9% du déficit commercial, de 20%. Or, ce projet qualifié d’ « historique » par Chahed va à l’encontre des engagements internationaux de la Tunisie.
Vers la disparition du petit monarque ?
Ce papillon a été le premier à avoir été représenté, il y a environ 3500 ans, sur une tombe de la vallée des rois en Égypte. Il a été signalé en Tunisie depuis 1953, mais l’espèce est menacée par la destruction de son habitat.
En finir avec l’extractivisme ?
Les modèles extractivistes préconisent l’intensification des cultures irriguées, même dans des régions arides. Cela implique une exploitation outrancière des réserves d’eau souterraines, pour des cultures très gourmandes et exigeant le recours à des intrants souvent nocifs à l’environnement et à la santé des ouvriers agricoles. Or le retard de développement que vivent de nombreuses régions du pays compliquent la donne.
COP25 : Alors que la Tunisie prétend s’engager, Gabès suffoque
Alors que la Tunisie a renouvelé son engagement à protéger l’environnement lors de la COP25 tenue du 2 au 13 décembre à Madrid, quatre ans après la signature de l’Accord de Paris, la population de Gabès continue à subir les émissions toxiques du Groupe Chimique Tunisien. Le 9 décembre, les habitants de Chatt Essalem, centre de Gabès, ont « éprouvé des difficultés respiratoires », d’après un communiqué du FTDES.