Violence : carton rouge pour le football Tunisien

Il s’agit d’un acte de violence “ordinaire” à l’égard d’une femme, qui en dit long sur le racisme, la misogynie et le manque de savoir-vivre de la société tunisienne contemporaine. Retour sur l’agression dont s’est rendu coupable d’un joueur d’un club de première division, envers une passagère à bord d’un vol de la Royal Air Maroc, le 19 mars 2017. Une histoire d’autant plus scandaleuse que l’affaire ne donnera lieu à aucune suite.

La censure des imbéciles

Les empires n’ont de pouvoir qu’autant qu’ils ont de l’influence. Tout empire qui prétend régner uniquement par les armes se condamne à disparaître rapidement. La force brute est, certes, une porte d’entrée dans les civilisations que l’on souhaite subjuguer, mais le véritable pouvoir ne provient que de l’influence que l’on exerce sur une civilisation. Et l’influence s’acquiert par le désir de ressemblance et de mimétisme instigué à ceux sur qui l’on veut exercer son pouvoir. Ces principes élémentaires de la philosophie martiale sont vieux comme Sun Tzu, mais il serait peut-être temps de comprendre ce que cela veut dire lorsque l’on parle de la guerre des consciences.

La culture ou la mort

la culture, c’est avant toute chose la construction et la création de Récits. Or il n’est plus puissant catalyseur pour changer une vie qu’un récit positif, c’est à dire la narration d’une vie qui ne se positionne pas contre quelque chose, mais dans la construction de quelque chose. L’enjeu actuel premier est de donner la possibilité aux Tunisiens de créer un récit positif. De permettre au plus grand nombre d’investir leurs vies, leurs territoires, de récits positifs.

L’Économat de Redeyef : puissance poétique, utopie politique

Dans un économat datant du début du XXème siècle, des artistes tunisiens, français et irakiens ont, pendant quinze jours, expérimenté, travaillé et créé avec des habitants de Redeyef. Plongée dans une expérience artistique, poétique, humaine qui confirme que la culture est un outil de développement et une piste à explorer pour sortir du désastre.

Stop au tourisme politique

Aujourd’hui, la Tunisie est déchirée. Ses enfants sont au bord du précipice car les couteaux sont prêts à être tirés. Nous ne sommes plus très loin de l’irréparable. Et chacun pense être dans son droit, chacun croit que la justice est de son côté. Mais tous se trompent. La justice, ce n’est pas la haine ; la justice, ce n’est pas la guerre ; la justice, ce n’est pas la mort. La justice, c’est le glaive pour trancher, la balance pour soupeser et le bandeau pour ne pas être aveuglé par les apparences.

Maktoub

« Tout condamné à mort aura la tête tranchée », Napoléon. Ces premières élections libres sont à l’image d’un peuple éveillé et […]

Tunisie : État des lieux

Il est temps que nous commencions à nous éveiller à la réalité du fait politique. Ou alors nous nous condamnons à n’être que des chiens qui aboieront éternellement après la caravane du pouvoir à chaque fois qu’elle passera sous nos yeux.

Fin de partie

Ce gouvernement ne représente rien ni personne, sinon des intérêts extérieurs à la Tunisie et à son peuple, et il est temps que les véritables patriotes de notre pays se réveillent et exigent de la part des vieillards qui nous gouvernent le début du nettoyage de printemps que l’on a demandé !

Kelmetna, Notre Voix Plus Jamais Ne Sera Étouffée

Presque six mois se sont écoulés depuis la fuite de Ben Ali, et rien n’a encore changé. Encore les pratiques du pouvoirs restent opaques, encore la voix du peuple est réprimée et étouffée, encore nous subissons des décisions qui nous relèguent au stade infantile, à la minorité. Notre parole, notre voix a pourtant résonné pendant près d’un mois et son échos résonne encore à travers le monde.