Cinéma : « Sabak El khir », le rire à bas prix

Le nom de Goubantini est indissociable du cinéma tunisien. Exploitant de la mythique salle du Colisée, le groupe a toujours accordé une place au cinéma populaire. Et son dernier coup, c’est le film «Sabak El Khir» réalisé par Kais Chekir et produit par le groupe. Nous sommes allés le voir, curieux de découvrir la recette du film dit rentable et grand public. En somme, la recette égyptienne à la sauce tunisienne.

JMC 2023: El Far3i monotone, Aurora à l’eau de rose

Le public était encore une fois au rendez-vous, jeudi 26 janvier, pour assister au concert d’El Far3i. Un autre projet musical au programme de la même soirée a bénéficié de l’engouement pour le rappeur jordano-palestinien : Aurora. Si El Far3i a sombré dans la monotonie tout en misant trop sur le texte, la prestation de la bande à Nesrine Jabeur a dévoilé des compositions intéressantes mais des paroles assez cheesy.

JMC 2023 : La conquête tunisienne de Bu Kolthoum

Lundi 23 janvier, c’est au tour du rappeur syrien Mohamed Mouneer alias Bu Kolthoum de rencontrer le public tunisien dans le cadre des Journées Musicales de Carthage. Le rappeur a fait salle comble. Aux portes de la salle de l’opéra, certains marchandent pour avoir une place quitte à payer le prix fort.

JMC 2023 : Le live sismique de Jadal à Tunis

Le groupe de rock jordanien Jadal a fait salle comble, dimanche soir, à Tunis. Les 2000 places de la salle de l’opéra se sont vendues en quelques heures. Démarrage en force de cette huitième édition des Journées Musicales de Carthage qui se tiennent du 21 au 28 janvier.

Cinéma : «Harka», légitimité identitaire et industrie [Interview]

Le film «Harka» du réalisateur égypto-américain Lotfy Nathan vient de sortir dans les salles tunisiennes. Le long-métrage nous plonge dans la colère incendiaire d’Ali, un jeune tunisien pris au piège de l’absurdité d’un pays à la dérive, dix ans après la révolution. Rencontre avec le réalisateur dans nos locaux, autour d’un café.

Cinéma : Destruction annoncée d’une salle à Moknine, le pourquoi et le comment

Depuis quelques semaines, Moknine, ville relevant du gouvernorat de Monastir, est le théâtre d’une querelle qui prend une ampleur symbolique inattendue. L’objet de la querelle est la destruction d’une salle polyvalente qui fut une salle de cinéma exploitée par la SATPEC jusqu’à sa faillite en 1992. Fermée depuis 20 ans, elle est rouverte à l’occasion du festival Ciné Makna en 2020, en 2021 puis en décembre 2022. Le président du festival mène aujourd’hui une campagne pour protéger cette salle qu’il décrit comme « historique ».

Cinéma : «Saffeh Nabeul» de K. Berrhouma, remarqué mais pas remarquable

Se lancer dans le biopic d’un tueur en série est d’abord une affaire de structure narrative. Il s’agit ainsi de maîtriser l’aspect psychanalytique d’une figure complexe, pour identifier l’origine du mal. Pour ce film, le challenge est d’autant plus important que la fin de Naceur Damergi alias Saffeh Nabeul est connue d’avance. Actuellement en salles.

JTC 2022 : «Le Jeu» de Ghazi Zaghbani, une fausse «Bonnes» idée

La nouvelle pièce de Ghazi Zaghbani, est une adaptation d’un texte d’une extrême complexité de Jean Genet, intitulé «Les Bonnes». Or “Le Jeu”, réduit l’histoire à une dualité manichéenne, avec le mal contre le bien, les riches contre les pauvres. On s’y fait sans grande conviction.

Portrait – Yasser Ameur : «Le jaune est la couleur du faux»

Les œuvres de Yasser Ameur traitent de la société algérienne, critiquent son hypocrisie, ses névroses, ses dérives dont beaucoup ressemblent aux nôtres. Les compositions en jaune de l’artiste algérien subvertissent des grands classiques de l’Art en éclaboussant le réel.

Positionnement régional et longévité : Les vrais enjeux des JCC

Fondées à l’initiative de Taher Chriaa avec l’appui de Chedli Klibi en 1966 dans l’objectif de mettre en lumière le cinéma arabe et africain, les JCC ont su traverser les nombreuses crises par lesquelles sont passés le pays et la région. Cette constance exemplaire suffit-elle à garder un rôle clé dans le paysage cinématographique du Sud et à l’internationale? Au-delà des hyperboles locales pour parler de cet événement de plus d’un demi-siècle, qu’en est-il aujourd’hui du positionnement international et régional des JCC? Réflexion au lendemain de la clôture de la 33ème édition.

JCC 2022 : «Access denied», quand le symbole dépasse l’histoire

Dès la scène d’ouverture, «Access denied» annonce la couleur sur un ton tragicomique. Avec le personnage principal affecté par une maladie neurologique rare, oscillant entre dépression profonde et résilience. Un documentaire important parce qu’il témoigne d’un instant T sociopolitique dans le pays. Le film a eu une mention spéciale aux JCC2022, dans la section des long-métrages documentaires.

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