Les pièges de l’article 38 qui détermine la nature de l’éducation en Tunisie

L’article 38 boudine la sphère du savoir dans un corsage beaucoup trop restreint, il s’obstine à se focaliser exclusivement sur les connaissances sur le monde arabo-islamique, vraisemblablement comme accoutumé en Afrique du Nord et en Orient en générale exclusivement idéalisées et démunies d’une approche critique, excluant par cette restriction sous entendue toutes les sciences humaines modernes indispensables pour franchir le pas vers un avenir autodéterminé et responsable.

« Lorsqu’un jour le peuple veut vivre, …, force est pour les chaînes de se briser. »

Ce dont il n’y a aucun doute c’est que la sphère du politique a besoin d’un codex éthique, la restriction de l’abus de pouvoir, la restriction de l’arbitraire, la restriction de la corruption, la restriction du trafic d’influence, la restriction du pot de vin.

Rached Ghannouchi et les « Frères Musulmans »

Que les organisations qui adhèrent à l’idéologie de la confrérie ont cherché au court de l’histoire à cacher leur affiliation à la secte polite-religieuse n’est pas du tout surprenant, tenant compte que la majorité de leurs membres était recherchée dans leurs pays natals et que la chance augmentait surtout dans les cercles des immigrés musulmans en Europe à attirer de nouveaux adeptes s’ils se montraient plus discrets sur la vraie nature de leur idéologie

Rompons le silence assourdissant entre islamistes et modernistes et inventons une nouvelle démocratie (4ème partie : Égalité et économie alternative)

Une des préconditions prééminentes sur le chemin d’un ordre social et d’un système politique plus juste, plus respectueux de la dignité de l’homme est la réforme du système économique. À tort la démocratie est associée irrévocablement au néolibéralisme économique, il est vrai pourtant que les représentants de ce dernier ont su abuser de ce système dans son état actuel.

Rompons le silence assourdissant entre islamistes et modernistes et inventons une nouvelle démocratie (3ème partie)

Assez déjà il à été parlé de liberté politique, de liberté de poursuite juridique arbitraire et des limites de la liberté. À mon avis il devient grand temps d’aborder ces aspects de la liberté auxquels tout le monde pense mais que peu jugent être sage d’articuler publiquement. Permettez-moi dans ce sens de lancer tout de suite au début quelques questions sur la scène pour y réfléchir ensemble

Rompons le silence assourdissant entre islamistes et modernistes et inventons une nouvelle démocratie (2ème partie)

Lire la première partie de cet article Avant de poursuivre mon appel au débat entre islamistes et modernistes, je tiens […]

Rompons le silence assourdissant entre islamistes et modernistes et inventons une nouvelle démocratie

Je veux tenter de commencer, en guise d’animation du débat, un raisonnement sur les possibilités de réformer la démocratie, de l’adapter à une nouvelle génération lasse de se faire paternaliser par ceux qui se croient en possession de l’ultime vérité.

Scénario de sortie de crise : Ennahdha n’est pas le seul danger, les hyènes guettent de partout

je ne peux pas manquer d’appeler à rester vigilant car, en fait, Ennahdha est loin d’être le seul danger qui menace la Tunisie dans cette étape transitionnelle. Les vraies intentions poursuivies par les dirigeants de l’armée, en restant neutres avant et suite à la fuite de Ben Ali, ne sont toujours pas tout à fait démasquées.

Ghannouchi et sa « démocratie islamique » : Analyse sous l’angle des implications pour la future constitution de la Tunisie

Dans ses différents écrits, que ce soit livres ou articles, Rached Ghannouchi adjure, comme solution ultimative contre tous les maux de la civilisation moderne, une démocratie islamique dont les lois auraient pour seule et unique source légitime la charia. La laïcité ou le sécularisme, moins catégorique dans la séparation du religieux et du politique, sont rejetés avec insistance et rendus responsables pour toutes les injustices infligées aux musulmans depuis la conquête de l’Orient par l’Occident.

Lecture critique du quatrième brouillon de la nouvelle constitution Tunisienne

Par rapport au brouillon no. 3 on peut retenir dans la version du 1.6.2013 un bon nombre de progrès considérables. En effet dans le deuxième paragraphe du préambule les droits universels de l’homme ne sont plus restreints par une soit-disant spécificité culturelle tunisienne.