Algérie : Tour de vis sur la presse

Alors que le Hirak algérien a été un moment d’émancipation citoyenne, il a paradoxalement abouti à la détérioration de la liberté d’expression. Bien que l’article 54 de la Constitution algérienne interdise toute peine privative de liberté pour les délits de presse, les autorités font preuve d’ingéniosité pour contourner la Loi fondamentale et emprisonner des journalistes.

Elections générales en France : quels enjeux pour la Tunisie ?

Le 24 avril 2022, Emmanuel Macron a été réélu président de la République pour un second mandat de cinq ans. Ce vote a empêché la candidate de l’extrême droite d’accéder au pouvoir et d’appliquer un programme particulièrement xénophobe. Toutefois, il faudra attendre les élections législatives pour avoir une idée plus précise sur la politique de l’Etat français pour le quinquennat à venir tant les propositions semblent divergentes. Cela concerne notamment les relations internationales.

Islamophobie & Présidentielles françaises : Macron a gagné mais…

Explosion de joie sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel. Il est 20h quand on annonce la victoire d’Emmanuel Macron. Ses soutiens exultent. C’est en effet la première fois depuis 1965 qu’un président de la République sortant se fait réélire hors période de cohabitation. En empêchant Marine Le Pen d’accéder au pouvoir, les électeurs ont repoussé un programme ouvertement xénophobe. En revanche, la reconduction de Macron ne règle en rien le problème de la droitisation des politiques publiques, en particulier vis-à-vis des personnes issues de l’immigration postcoloniale.

Consultation nationale : l’heure du bilan

Des campagnes de SMS incessantes exhortent les Tunisiens à répondre aux questions de la consultation nationale. Une émission religieuse de la Télévision nationale est même allée jusqu’à puiser dans la jurisprudence islamique pour inciter les musulmans à participer. Mais en dépit de tous ces efforts, les compteurs ne décollent pas.

Autonomie des universités : virage de tous les dangers

Neuf écoles et instituts supérieurs ainsi que six universités ont été transformés en Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technologique (EPST). Les autorités visent à se conformer aux standards internationaux afin d’améliorer le positionnement de la Tunisie dans les classements mondiaux. Mais côté syndicat, cette réforme est jugée prématurée et même potentiellement dangereuse.

Quelles relations entre la France et la Tunisie depuis le Virage 80?

C’est devenu une habitude sur les réseaux sociaux et dans les médias : comparer le compte-rendu de la présidence de la République d’une conversation téléphonique entre Kaïs Saïed et un dirigeant étranger avec celui de l’autre partie. Le 2 octobre dernier, l’appel entre le président tunisien et son homologue français n’a pas dérogé à la règle. Compte tenu du passé colonial et des liens entre les deux pays, l’échange a suscité d’autant plus de réactions que la France n’a pas une position arrêtée sur le virage 80.

Relations internationales : La fragilisante démarche de Kais Saied

La récente visite d’une délégation parlementaire américaine en Tunisie a déchaîné les passions. Les analystes se sont écharpés sur l’interprétation à donner aux tweets du sénateur Murphy, chaque camp y voyant l’approbation de ses propres positions sur le virage 80. Un débat similaire a suivi la déclaration commune des ambassadeurs des pays du G7 enjoignant le président à renouer avec la normalité constitutionnelle. Ces épisodes tendant à mettre en évidence la permanence des ingérences étrangères. Et tout souverainiste qu’il est, le président Kaïs Saïed n’arrive pas à s’en débarrasser.

Virage 80 : Comment expliquer la myopie de la côte est-américaine ?

Le 30 juillet 2021, Kaïs Saïed a reçu trois journalistes du New York Times au palais de Carthage. Dans un discours fleuve dont il a le secret, ponctué par des références à la Constitution des Etats-Unis, le président s’est voulu rassurant quant à son respect des droits et libertés. Cet épisode intervient après une semaine de couverture médiatique d’une presse américaine largement acquise aux positions d’Ennahda et incapable de comprendre le hiatus entre la joie d’une partie importante des Tunisiens et des menaces sérieuses qui pèsent sur le processus démocratique en Tunisie.

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