La désactivation de la page Facebook officielle de la chaîne «Carthage +», le 14 novembre 2022, a suscité la polémique. Certains ont lié la fermeture de la page à l’émission « Stade+ », diffusée par la chaîne dimanche 13 novembre 2022. D’autres accusent la Fédération tunisienne de football (FTF) d’en être à l’origine, en raison de l’évocation du problème de la corruption dans le football tunisien lors de l’émission.
هل تسبب برنامج معز بن غربية في إغلاق صفحة قناة قرطاج +؟
أثار حذف الصفحة الرسمية لقناة “قرطاج +” على موقع فايسبوك، يوم 14 نوفمبر 2022، جدلا واسعا حول أسباب احتجابها. وربط هذا الجدل اختفاء الصفحة بمحتوى برنامج “ستاد+” الذي بثته القناة مساء الأحد 13 نوفمبر 2022، فيما اتهم البعض الجامعة التونسية لكرة القدم بالوقوف وراء إغلاق الصفحة، بسبب اثارة البرنامج لقضية الفساد في كرة القدم التونسية.
Le bon, la brute et le truand : De l’improbable survie dans le Far West médiatique
Dans l’imaginaire collectif, la télévision est pour les débats sur les questions politiques ce que le ring est pour le combat entre les boxeurs : Un terrain neutre délimité par un cadre et une intendance clairs avec un arbitre agissant en toute impartialité pour que la vérité éclate à la face du monde. Malgré de nombreuses critiques des médias, cette représentation des débats télévisés reste de rigueur même dans les milieux les plus progressistes et les plus éclairés.
Voyoucratie : Attessia, refuge médiatique de Belhassen Trabelsi
L’interview d’Attessia avec Belhassen Trabelsi a été très controversée à cause de ses réflexes tendancieux et ses procédés empathiques. A l’origine du déficit de crédibilité et des accusations de recyclage prémédité, la pauvreté informative de cet entretien, sa focalisation sur les luttes intestines dans les cercles du pouvoir ainsi que le background des intervieweurs. Aujourd’hui dans la clandestinité, le baron du clan mafieux s’est vu refuser ses demandes d’asile politique mais il a réussi à trouver un refuge médiatique sur Attessia.
Affaire Attessia : Le déficit de crédibilité précarise la liberté d’expression
Tout en confirmant avoir subie des pressions de l’exécutif, la chaîne dirigée par Moez Ben Gharbia a assuré, dans un communiqué publié aujourd’hui, qu’elle diffusera « en entier » l’interview avec l’ancien président Marzouki « au moment opportun ». Retour sur une affaire dévoilant une crise de confiance aigue entre hommes de médias, responsables politiques et pouvoir exécutif. Une situation engendrée par un déficit de crédibilité de ces acteurs clés du débat public.
Allo Jeddah : Echec du divertissement, triomphe du politique
L’émission Allo Jeddah, produite et programmée par Attessia Tv durant ramadan, a suscité une vive polémique. Entre la chaîne privée qui défend la vocation humoristique d’un programme de divertissement et ses détracteurs indignés contre une tentative de blanchiment du dictateur déchu, le torchon a brûlé tout au long du mois saint. Attessia Tv, a-t-elle remporté son enjeu annoncé ou a-t-elle sombré dans une banalisation des méfaits d’un dictateur évadé et condamné par la justice de son pays ? Décryptage.
Allo Jedda : « Rigolade » ou bégaiement détraqué d’une civilisation ?
Rien d’étonnant que ce spectacle débouche vers le stade terminal d’une émission humoristique exprimant une fascination fébrile pour Ben Ali. La légèreté de Moez Ben Gharbia n’empêchera pas le rire hideux et pétrifié de la mort de hanter l’émission.
L’affaire Ridha Charfeddine, ou l’inéluctable libanisation de la Tunisie
Moins d’une année après les dernières élections, le « parrainage » des candidatures pourrait rétrospectivement prendre un sens plutôt insolite, s’il n’était aussi tragique, qui renvoie davantage aux règlements de compte politiques au Liban, voire aux parrains de la mafia sicilienne, sur fond de lutte d’influence régionaliste du triangle Tunis – Sousse – Sfax.