“Diplomatie du méchoui”
Nous l’écrivions dès dimanche, notre fringuant jeune premier ministre, qui fut la surprise de la partie, prolongation du match “Dialogue National”, non seulement a été propulsé par la patronne des patrons, mais cerise sur le gâteau, il fut appuyé par un marathon diplomatique qui a vu l’ensemble des chancelleries faire le forcing pour appuyer leur jeune poulain. C’est ce que vient de confirmer l’envoyée spéciale du Monde Isabelle Mandreau, à telle enseigne que l’on vient de tailler une formule bien sentie pour désigner l’engouement diplomatique pour notre petit pays: “Diplomatie du méchoui”!
Nous écrivions que la sortie de Nidaa Tounes du conclave devant désigner l’heureux élu était purement tactique. Cela vient d’être confirmer par l’un des jeunes loups de la formation “Forza Tounes”, Lazhar Akremi qui a déclaré que cette sortie n'”était, en fait, que du cinéma”.
Les premières rumeurs qui ébruitent les transactions devant conduire à la formation du futur gouvernement avancent les noms de Jalloul Ayed le Chicago boy de l’ancienne formation sebsienne, ainsi que l’avocat Chawki Tabib, l’homme soutenu par notre inamovible porte parole, mais néanmoins porteur de plusieurs casquettes frontistes (FP, FSN, PT …) Hamma Hammami.
Gouvernement d'”Union Nationale” pour une politique d’austérité
Quelque soit les vainqueurs de cette nomination une chose est sûre, nous nous orientons vers un “gouvernement d’Union Nationale” sensé calmer les ardeurs du mouvement social en réclamant la nécessaire “paix sociale”, seule à même de faire le miracle de multiplier les pains comme dans la légende biblique.
La seule politique dont ce nouveau cabinet, qui réclamera de la durée pour mettre en place son agenda chargé, c’est celle de l’austérité présentée comme notre seule planche de salut.
Cette prolongation permettra à Ennahdha de se consacrer de manière moins stressée à l’organisation de ses troupes, dont quelques indices laissent penser que le mouvement a besoin d’une importante reprise en main pour les prochaines échéances.
Elle sert aussi les mêmes desseins de “Forza Tounes” qui avec des représentants à elle dans la nouvelle formation gouvernementale, pourra mieux orienter les futures mesures et actions en faveur de ses soutiens milliardaires et millionnaires.
Hamma Hammami fourni les verges pour se faire fouetter
Celui qui décidément ne craint pas le ridicule, c’est notre Hamma Hammami.
Pris dans le tourbillon des interviews, il pérore, se contredit, réclame du peuple qu’il soit juge des manigances des dirigeants nahdhaouis qui l’aurait roulé dans la farine, oublie jusqu’aux noms des nominés, déclare toute honte bue avoir choisi, l’ex-ministre de Bourguiba, Mohamed Ennaceur préféré à un autre destourien Mestiri.
Sa dernière sortie, qui indique que le ridicule ne tue plus, concerne le fameux ballet diplomatique.
Hammami retrouvant sa verve patriotique s’emporte pour affirmer que “la Tunisie n’était pas à vendre“, que “les affaires internes ne devaient en aucun cas être soumises à des évaluations et des influences étrangères”.
A qui le dit-il et comment prendre au sérieux ses toutes récentes déclarations, lui qui pris un malin plaisir à se faire photographier, ces derniers temps en compagnie des ambassadeurs des grands de ce monde.
“Allihom mosh allina” (ce qui concerne la bas peuple ne devrait point nous concerner)
L’adage populaire s’applique à merveille à un dirigeant qui a fini par perdre, à la suite de sa catastrophique alliance avec “Forza Tounes” et sa devise toute mécaniste: “contre la contradiction principale, petit bout de chemin avec la contradiction secondaire”.
Ne relisant plus son Lénine depuis belle lurette, il oublia même de se munir, en se joignant aux agapes des premiers cercles du pouvoir “d’une grande cuillère” pour s’attabler avec ces diablotins théologiques et laïcs.
Voilà où mène une stratégie de courte vue où ceux que les partisans de Hamma ont élevé au rang de science: la “tacticologie”, a fini par leur faire fournir à “nos” ennemis des verges pour se faire fouetter.
Assassiner une deuxième fois nos dirigeants
Après le deuxième assassinat de notre valeureux dirigeant, Mohamed Brahmi, clôturant lui-même les six mois de la liquidation de notre autre éminent dirigeant Chokri Belaïd, une petite majorité des survivants parmi le collectif dirigeant le Front Populaire n’ont rien trouvé de mieux pour combattre leurs assassins que d’engager la pire des stratégies d’alliances, celle d’une quasi fusion avec l’auberge espagnole de Béji Caïd Essebsi qui rassemblait le ban et l’arrière ban des revanchards de la “Destourie”.
Nous avions, dès le début, combattu, ce cours catastrophique pour la poursuite du processus de la révolution. Nous avons objecté que cette alliance contre-nature allait semer la confusion parmi les adhérents d’une jeune formation politique et semer le trouble dans leur tête à propos de qui étaient “les amis de la révolution” et qui en étaient “les ennemis”.
Notre Hamma Hammami et sa cour se sont précipités dans la gueule du loup destourien, ne jurant plus que de la nouvelle formation, celle du Front de Salut National”, de son programme débile d'”Union Patriotique”.
Pour eux, le Front Populaire ne servait plus leur nouvelle stratégie et ils firent tout leur possible pour mettre son drapeau en berne privilégiant celui du FSN.
Et dès le départ, ils auraient du se rendre compte que les frontistes révolutionnaires ne les suivez pas dans ce suicide politique annoncé.
Le coup de pied de l’âne au Front Populaire
Certains nous ont quitté, dégoutés par le comportement opportuniste de dirigeants, qui dans la fièvre des apparitions médiatiques n’ont même pas pris la peine d’en référer à leur base pour tenir compte de leurs avis.
D’autres, ont tenu à refuser le cours ruineux de collaboration de classes, en se rassemblant aux seins de certaines sections régionales du Front Populaire, en défense de la plate-forme qui assoit clairement notre positionnement “contre Ennahdha et contre Nidaa pour la poursuite et la réalisation des objectifs de notre révolution.”
Contre vents et marées nous avons maintenu notre indépendance et l’autonomie de nos actions et aujourd’hui, nous pouvions être fier de n’avoir pas rendus les armes.
Certes, les Hamma, les Zied et consorts peuvent admirer le champs de ruines laissé par leur positionnement catastrophique.
Les voilà qui reviennent, sans aucune auto-critique, et sans aucun bilan, réanimer un cadavre dont ils ont été les premiers à lui donner le coup de pied de l’âne.
Honte à vous et aux militants qui vous ont suivis comme des moutons dans cette galère.
Vous avez par votre pusillanimité assassiner une seconde fois nos valeureux dirigeants dont les meurtriers courent toujours par votre complicité et votre duplicité.
L’histoire vous a déjà jugé!
Ridicule !
Tout simplemenet Lamentable .. la démarche, l’analyse, la source et la conclusion ..
Pfff !
Sur la photo avec l’ambassadeur allemand.
Notez la simplicité la simplicité du restaurant et du repas: il s’agit pas d’un grand restaurant, avec grande carte de vin …
bref la folie des grandeurs de la France, n’a pas cour légal en Allemagne.
l’ambassadeur de France, aurait-il accepté ce de repas ??
Si la France avait choisi le modèle allemand, elle serait au mème niveau que l’Allemagne.
Au lieu, elle a préféré le modèle judaiste !!! Beuuurk !!!
Continuez à suivre cette p … de France !!!
Le probleme de la Tunisie c’est que la democratie n’existe pas et que les singes qui ont voté ont élu des macaques au gouvernement. Les singes a la base sont juste la comme des pions, les chef de parti fonctionne comme dans les dictatures, il prenne des decisions dont eux seul sont maitres et les imposes aux singes du parti. Apparemment en Tunisie ce scherma fonctionne bien lool
C’était pas lors de cette rencontre que ce Jomaa a assuré que bientôt sera lancée la production du gaz de schiste? Il a fait part de ses profondes convictions foutrement favorables au niquage par le schiste de l’environnement tunisien, au profit d’une petite poignée de cols blancs et au détriment de tous les tunisiens.. Il parait qu’il avait un petit sourire en coin lorsqu’il pensait au stress hydrique grave que commence déjà a connaitre la Tunisie.. Je ne sais pas si il rigolait a cause des chiffres sur le compte en banque ou a cause de la couleur que va prendre l’eau potable après le lancement du schiste.. Peut être que je me fais des idées et que ce type rigolait de l’énergie solaire qu’il méprise certainement.. Je sais pas si il va rigoler beaucoup quand le schiste aura montré son vrai visage comme partout ailleurs ou il a été exploité, a ce qu’il parait il y’a des nationalistes écolo qui n’ont pas fait l’école du rire comme lui. Si cela arrive, se sera fini, vous pourrez faire une croix, sur votre eau, sur votre santé, sur votre environnement et sur la vie telle que vous l’avez connue. La Tunisie c’est juste 163k km2, c’est pas un putain de continent, si vous chiez la ou vous dormez, alors vous y resterez et vous creverez comme des rats, comme de la merde, et ceux qui n’auront pas choisi ce destin et qui auront fait de leur mieux pour l’éviter, deviendront des monstres, aux plaisirs et aux loisirs peu communs.. L’homme est un nuisible, l’homme en col blanc est un danger, il veut extraire le schiste pour produire de l’énergie, mais ce qu’il a pas pensé c’est que y’aura plus rien a énergiser, la tunisie sera une terre finie, et les tunisiens mourront de cancer avant les 50 ans, mais lui tant que son compte se rempli avec des chiffres virtuels alors il est content. Il nous chient dessus et sa leur raporte un max, qu’est ce qui mettra fin a tout ça? Est ce que vous vous rendez compte du chemin emprunté?
Mr Aouina, l’histoire et surtout le peuple les a jugés tous autant qu’ils sont. Aucun parti ne brille par sa démocratie interne. Nidaa encore mois que le POCT. C’est aux militants de redresser la barre et d’imposer un modèle de fonctionnement interne démocratique et transparent. Tout le pays y gagnerait. Avant de réinventer la roue, on peut regarder et comparer comment ca se passe ailleurs.
à Beja et plus précisement à Nefza que l’histoire voua deja jugé
Il y a plusieurs organisations de Gauche en Tunisie, au sein d’une opposition composite et dans un paysage politique éclaté (les partis naissent et disparaissent…) comptant plusieurs dizaines d’organisations qui s’affublent du nom de parti politique.
Dans un tel contexte, l’émiettement fait le jeu des deux mastodontes -aux pieds d’argile!- qui parviennent à polariser sur leurs noms.
Le Front Populaire pouvait compter sur les mobilisations. Pour ce faire, il fallait des objectifs et une stratégie claire susceptible de donner le change à la gabegie Nahdhaoui.
On peut leur reconnaitre d’avoir tenté, sans parvenir à faire vaciller les islamistes ni à coaguler un mouvement assez puissant, malgré les assassinats et le terrorisme sur fond de crise sociale et économique.
Pour autant, Ennahdha doit céder la place, et s’ouvrira une nouvelle séquence. L’austérité et la trève sociale ne sont pas des jumelles indissiciables.
L’UGTT a fait son office de médiatrice, au point de recevoir les félicitations des islamistes. Les patrons étaient dans le quartet, et peuvent se réjouir. Mais, pas forcément pour longtemps.
Ainsi, le mécontentement s’adressera aussi à l’UGTT. Les trésors de diplomatie de monsieur Abbassi ne suffiront sans doute pas à calmer les ardeurs des militants et des salariés qui voient leur salaire mangé par l’inflation, et leurs conditions de vie se dégrader davantage encore.
C’est dans le mouvement social que se négocieront les revendications. L’initiative en revient aux salariés avec leurs organisations syndicales et politiques.