Alors que les travaux de la Constituante progressent, le débat s’annonce tendu sur la nature du régime. En jeu, notamment le rôle et le mode d’élection du Chef de l’Etat. On parle de régime parlementaire modifié, de régime mixte, de régime semi-présidentiel. La Tunisie s’apprête à se lancer dans un grand débat, autant essayer d’en comprendre les tenants et les aboutissants.
Quelques notions d’abord.
Le principe essentiel du régime parlementaire, c’est que le gouvernement détient sa légitimité du Parlement, qui l’investit, le contrôle et peut le destituer. Le pouvoir exécutif peut, dans certaines conditions, dissoudre le Parlement pour que les électeurs renouvellent la majorité. Les pouvoirs exécutif et législatif s’équilibrent par des interactions directes.
Le principe du régime présidentiel, c’est que pouvoirs exécutif et législatif procède de la même légitimité issue du suffrage universel, mais sont strictement séparés et ne peuvent pas interagir l’un sur l’autre. Même en cas de blocage. Le seul exemple, ce sont les Etat Unis.
Parler de régime mixte n’a donc aucun sens tant les deux logiques sont diamétralement opposées.
En revanche, il existe diverses modalités de régime parlementaire. Dans le cas français, on parle de régime parlementaire dualiste, dans la mesure où le gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale, mais dépend aussi du Président de la République. En Allemagne, on parle de parlementarisme rationalisé en raison des mécanismes qui stabilisent les majorités. Mais le principe reste le même.
Les deux thèses en présence
Au sein de la Constituante, tout le monde s’accorde sur le choix du régime parlementaire. Comme le rappelle Selim Ben Abdesselem, vice-président du Groupe Ettakatol à l’Assemblée,
« personne ne veut d’une concentration des pouvoirs entre les mains d’un un seul homme, d’un Président omnipotent. »
Au-delà, est apparu un point de désaccord fondamental sur le rôle à donner au Chef de l’Etat dans ce système.
La plupart des groupes parlementaires défendent le principe de l’élection du Chef de l’Etat au suffrage universel, dans le cadre d’un régime parlementaire.
Selon Fadhel Moussa, pour le Groupe démocrate, l’objectif est
« de lui accorder la même légitimité qu’au parlement pour qu’il ait une stature lui permettant de contenir les dérives du gouvernement ou de la majorité parlementaire, pour qu’il soit un arbitre en cas de conflit, pour qu’il soit un garant de l’intérêt du peuple ».
A l’inverse, Ennahdha défend l’idée d’une élection par le Parlement:
« Il est essentiel, explique Zied Laadhari, vice président de la commission des pouvoirs exécutif et législatif, au nom d’Ennahdha, de renforcer la place du parlement et d’amoindrir la place du président. Nous avons souffert de la concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul homme. Or un président doté d’une légitimité populaire directe, quels que soient les pouvoirs qui lui sont attribués, aura forcément à tendance à prendre davantage de poids et en tant que chef de majorité il aura la maitrise de l’assemblée. Nous avons trop souffert de cette concentration de pouvoir dans notre histoire et nous ne souhaitons pas reproduire cette erreur. Tout ce qu’on nous raconte l’équilibre des pouvoirs, ça ne tient pas. »
Une solution juridique à un conflit politique
Comme l’observe Kais Saied, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Carthage,
« derrière ce débat d’apparence juridique, se cache en fait un débat politique entre Ennahdha et les autres. »
En clair, chacun se projette dans l’avenir proche et cherche le moyen de limiter le pouvoir de l’autre dans la future configuration institutionnelle.
Dans l’esprit des défenseurs de l’élection du Président de la République au suffrage universel, la crainte est de voir Ennahdha remporter les élections et investir un Premier ministre qui, à l’instar de son homologue britannique, dispose quasiment des pouvoirs d’un monarque élu. C’est ce qu’admet Selim Ben Abdesselem :
« Ennahdha a 30 ou 40 ans d’avance dans le travail politique sur les autres des petits d’opposition qui se cherchent encore. Le risque c’est de reproduire un système où tout le pouvoir est concentré dans entre les mains d’un parti, sans qu’aucun autre n’ait la capacité d’équilibrer, et où le Chef de l’Etat serait l’homme du parti qui l’a élu ».
Pour éviter cette situation, le pari serait de pouvoir faire élire par le peuple une personnalité plus consensuelle, qui ne serait pas issu d’Ennahdha et doté de quelques pouvoirs.
« Nous ne préconisons pas qu’il ait un pouvoir réglementaire, ou qu’il préside le Conseil des Ministres, insiste Fadhel Moussa. Mais il nous paraît extrêmement important que le Président de la République ne soit pas issu du choix d’une coalition de partis et qu’il incarne l’intérêt supérieur du peuple, qu’il garde le cap de la Tunisie ».
Mais doté d’une légitimité populaire, le risque est qu’il concentre entre ses mains la symbolique du pouvoir et qu’il apparaisse de facto l’homme fort du régime. Ce sera encore plus vrai dans le contexte culturel et historique tunisien.
Dans ce schéma, deux cas de figure : soit le président est issu du même parti que la majorité parlementaire et dans ce cas, l’idée du contrepoids s’effondre. Soit il n’appartient pas à la majorité et tente de la contrer en utilisant ses prérogatives, et le risque est de créer un conflit permanent au sommet de l’Etat.
On peut faire le pari que ce Chef de l’Etat s’élève au-dessus des querelles partisanes. C’est accorder beaucoup de crédit à la nature humaine. Et le facteur humain est tout sauf une garantie institutionnelle. Selim Ben Abdesselem avance les exemples du Portugal ou de l’Autriche comme régimes parlementaires dont le Chef de l’Etat est élu par le peuple. Toutefois, objecte Kais Saied, « ces sociétés n’ont pas la même culture politique et refusent le pouvoir personnel ». Autrement dit, le système idéal n’existe pas.
Fadhel Moussa le reconnaît : « Nous sommes en train de choisir le système qui présente le moins d’inconvénients. »
La démocratie, c’est d’abord le pluralisme
« L’équilibre des pouvoirs, rappelle Kais Saied, n’est garanti que s’il y a un pluralisme authentique. La constitution de 1959 n’est pas si mauvaise en soi. C’est l’existence d’un parti unique ou dominant qui a donné tous les pouvoirs au chef de l’Etat. »
Les députés cherchent donc une solution juridique à un problème fondamentalement politique. L’offre partisane doit non seulement être capable de garantir la possibilité d’un rapport de force et d’une alternance, mais les partis doivent surtout être réellement représentatifs de la société. Or, à ce stade, peu de Tunisiens s’identifient réellement à un parti. Plus que la nature du régime, ce sont surtout ces faiblesses du système partisan qui seront les véritables limites à la vitalité de la démocratie. Le choix du mode de scrutin, les conditions pour être candidat, seront largement aussi déterminantes que le choix du régime.
Des garanties et des contrepouvoirs
Les conditions de la démocratie ne résident donc pas seulement dans le choix du régime. Comme le relève Fadhel Moussa
« Nous sommes actuellement dans un système parlementaire, avec tous ses mécanismes : responsabilité du gouvernement, motion de censure, questions au gouvernement, des hautes autorités administratives et des nominations approuvées par le parlement… Je constate qu’il faut accorder un statut meilleur à l’opposition. »
Sur ce plan il rejoint Ziad Laadhari :
« Ce qui nous intéresse ce sont les garanties pour que le prochain régime soit en rupture réelle et définitive avec ce que nous avons vécu. Nous pensons que le débat sur les garanties institutionnelles est plus important que la nature du régime. Il faut doter le Parlement de vrais pouvoirs de contrôle du gouvernement, accorder un statut à l’opposition, prévoir des instances constitutionnelles indépendantes, notamment une cour constitutionnelle. »
Sept instances sont actuellement prévues :
– une cour constitutionnelle
– une conseil supérieur de la magistrature
– une instance indépendante pour les élections
– une instance de régulation des médias
– un conseil des droits de l’Homme
– une instance de lutte contre la corruption
– une instance chargée du développement durable.
Comme l’explique Nadia Chaabane (groupe démocrate), membre de la commission des instances constitutionnelles, chargée des cinq dernières
« le mode de désignation de ces instances sera déterminant pour leur indépendance. Nous avons prévu des mandats non renouvables plus longs d’un an qu’une législature, un renouvellement par tiers, un recrutement après audition devant l’Assemblée nationale. »
Mais comme le rappelle Fadhel Moussa :
« La Constitution c’est important, mais ce qui compte c’est la manière dont la vie politique préserve les droits et les libertés des individus. Le système politique c’est secondaire. L’essentiel est que dans la société où je vis je me sente libre et que mes droits soient respectés. Il n’y a de démocratie qu’avec une opposition et une société civile fortes. »
Thierry Brésillon
DISCUSSION BYZANTINES (*)
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Ces discussions sont un opium assassin du peuple qui ne demande qu’une seule chose depuis 1 AN ET DEMI : DU TRAVAIL [1]. Le capitalisme est une abomination [2].
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[1] Annonce du projet de formation du Hezb El-Jamahiry (parti jamahirien de la démocratie directe) à Tunis, connu aussi sous l’acronyme “MAJT” (Al-Mouta’mar Min Ajli Al-Jamahiriya At-Tounisiya). Prononcer “Majd”. Les Pacifistes de Tunis, 17 avril 2012
http://lavoixdelalibye.com/?p=4418
[2] La démocratie directe, secret de l`efficacité de la résistance des peuples à l’impérialisme. Les Pacifistes de Tunis, 30 avril 2012
http://mathaba.net/news/?x=630325
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NOTE/ Les Byzantins discutaient sur le SEXE DES ANGES. Ils pouvaient se le permettre car le chômage (voir nos études socio-démographiques sur cette époque) n’avait pas le niveau de celui de la Tunisie.
La Tunisie part en couille elle ne s’en sortira plus jamais vu le niveau très bas de la grande majorité des citoyens qui sont prisonnier de la religion qui va leur coûter très chers.
la majorite silencieuse est n’appartient à aucun parti politique; le president de la republique doit etre elu au suffrage universel pour qu’il soit le president de tous les tunisiens et non d’un ou qq partis comme dans le regime parlementaire.
Avec tous c anti frontieres ,je crois que je vais reclamer le retour du bey.
mr bresillion, s identifier a un parti politique,et au pluralisme,est une notion tout a fait occidental.
Sans oubliez que le multipartisme coute la peau des fesses,mais je crois que de ce cote la, on peux compter sur les genereux donateurs qatarie.
Mais j usqua quand ? ah oui suis je bete ! j usqu a l instauration de votre gouvernement mondial et president mondial,sans frontieres bien sur!!!
Mr bresillion je vais vous donnez un scoop,
les arabes et les africains ,iront voter une fois ,puis deux fois, et a partir de la 3em fois,je vous garantie que vos suffrages universel et autre connerie feront un bide monumental.
Tiens donc, la hongrie veut remplacer la democratie par un autre systeme..
Exclusion du RCD : un Devoir National
La troïka qui dirige actuellement le pays est bien connue. Elle se compose des trois partis qui ont gagné les élections du 23/10/2011. Ennahda, le CPR et Ettakatol, Ennahdha étant majoritaire.
Une nouvelle troïka vient de naitre. Elle comporte Nida Tounes, le Parti Républicain et AL Massar, c’est une troïka à dominance RCD puisque les RCDistes sont de loin les plus nombreux dans cette troïka.
Sans diminuer de l’importance des partis constituant l’une ou l’autre des deux troïkas, on peut dire que les prochaines élections seront un duel, essentiellement entre deux tendances : Ennahdha d’une part, et le RCD d’autre part.
Si Ennahadha emporte le duel, l’actuelle troïka observerait un nouveau départ sur la base de ce qu’elle aura réalisé durant son mandat de « provisoire ».
Si par contre c’est le RCD qui l’emporte, ce serait une catastrophe nationale. Les tunisiens comprendront qu’ils avaient fait l’objet d’un marché de dupes orchestré par le RCD, exactement comme c’était le cas avec Al-Aridha Al Chaâbia en octobre 2011. Les tunisiens n’auraient ce jour-là qu’une seule possibilité : redescendre dans la rue pour rechasser de nouveau le RCD. Un bain de sang ne serait pas exclu dans ce cas.
Je pense que nous pouvons éviter tous ces problèmes en légiférant l’Exclusion du RCD pour dix ans. Pour cela il suffit d’interdire à tous les RCDistes qui ont assumé des responsabilités politiques au nom du RCD durant les 23 ans de Ben Ali, quelles qu’elles soient, du simple Président d’une Cellule Destourienne du RCD au Membre du Bureau Politique du RCD, de présenter leurs candidatures à des élections, durant les dix prochaines années. Exclure les RCDistes qui ont assumé des responsabilités au sein du RCD est, à mon avis, un devoir national, car ce sont bien ces RCDistes là qui ont pillé le pays, tué des innocents, ruiné des entreprises et brisé des vies. Leurs crimes ne sont pas démontrables et je donne un seul exemple : votre gamin a obtenu le bac avec 13/20 de moyenne. Il rêve de devenir médecin, mais son score ne le permettait pas. Le fils du RCDiste a obtenu son bac avec seulement 10/20 de moyenne. Son papa, parce que responsable au RCD, l’a inscrit à la Fac de médecine en profitant du quota réservé aux responsables du RCD. Sans ce quota, votre fils aurait pu prendre sa place à la Fac de Médecine avec sa moyenne de 13/20. Si l’on veut ouvrir ce genre de dossiers, il nous faudra une éternité vu leur nombre, car c’était une pratique quotidienne et « légitime » aux yeux des RCDistes. Le RCD utilise ce favoritisme dans tous les domaines.
Le peuple n’a pas de problème avec les RCDistes qui n’avaient que leur carte d’adhésion de parti mais qui n’ont assumé aucune responsabilité. Ceux-là doivent être d’ailleurs relativement clean, sinon, le RCD leur aurait confié des responsabilités.
Aux dires de nos conpatriotes ,l ancien 1er ministre ghannouchi mohamed etait lui aussi clean ,mais il avait aussi un poste a haute responsabilite ,alors on fait quoi mr le nettoyeur de rcd ?
Adèl el almi un ex marchand de fruit et de legumes le donneur d’ordre au gouvernement concernant la fermeture des cafes et la non sécurisation des spectactacles de lotfi el abdelli est entrain de concocter la promulgation d’un code vestimentaire islamiste pour les femmes et les touristes qui séjournent en Tunisie ,bienvenu a l’Iran bis persepolis a bien mis très tôt leurs projets c’est pour ça ils se sont mis dans un état de panique extrême .
Autre info ennahda veut pousser gendoubi de l’isie en dehors de la future commission des élections pour mettre en place que des nahdaouis a fin de trafiquer les résultats des prochaines élections .
@BLACK Mirror
Pourquoi le rcd vous inquiète autant puisque il est incompatible pourquoi ne pas les laissers se représenter devant le peuple et les citoyens auront le dernier mot c’est ça la démocratie pourquoi le rcd vous fait paniquer puisque vous êtes plus blanc que le blanc et le rcd est tout ce que tu veut ? Pourquoi vous vous n’êtes pas exprimé auprès de vos pairs qui ont intégrer tout les ex rcd devenu barbu par intérêt ?quelle jeux joue tu petit minable???
Si le président est élu par l’assemblée nationale, on pourrait croire qu’il réalisera que sa place n’est dû qu’à sa fidélité à la coalition qui lui a fait confiance. Et pourtant la crise qu’a connu la Tunisie dernièrement montre qu’il vaut mieux éviter les cohabitations afin d’éviter les tensions déstabilisatrices et inutiles…
La cohabitation n’est pas un choix contournable dans tout les cas de figure, pour ce qui est les dernières élections , y avait pas un autre choix autre que la cohabitation et la coalition . Seule et unique façon pour contrer la dominance du parti annahdha c’est de donner un rôle important à l’institution de la présidence . annahdha avec sa structure, peux ou pourait grignoter une majorité sans atteindre la majorité absolue, avec laquelle devraient s’allier les autres partis, que se soit par approche idéologique ou intérêt “portfeuillards” . Par contre il est impossible à annahdha d’avoir un brain de chance pour gagner des présidentielles et d’affronter tout(e)s les électeur(ice)s à la fois. Gagner des législative , il suffit de promettre à ceux qui ne profitent pas de l’éclairage publique dans leur région, que ce dossier est dans vos priorités, et à ceux qui manquent d’infrastructures dans leur région, que votre seule cause c’est la modernisation de la région, et ça, annahdha comme machine sait bien le faire et, peux même être leader et modéle dans le genre . Convaincre toute une société d’un programme loin des intérêts partisanes des composantes du parti, fédèrer, faire rêver la foule et rassembler , sont trois prémordiaux qui font défaut à annahdha et ses cordes . seule DANGER c’est de voir un gouvernement de coalition qui vis la cohabitation avec la présidence , schéma très probable et plausible avec une “opposition” émiettée et une société civile pubert . de toutes les façons, la cohabitation et la coalition sont deux composantes de la démocratie après les élections, seul garde fou est la société civile, entité pas efficace pour ne pas dire frugale .
[…] قضايا شهداء الثورة و تجاهل » Quatre mois après les viole » Quel régime politique pour » كلام شارع : التونسي و عيد ا » Tunisie : Les travaux de la » […]
@nazou, je vous trouve très pessimiste. Ni Bey, ni Roi, la Hongrie ne pourra être un exemple à suivre. On suit tous le retour du nationalisme de droite (l’extrême droite) dans les pays de l’ex Europe de l’Est. Dans ces pays ni le socialisme ni le libéralisme n’ont réussi à offrir à ces peuples, la liberté, le travail et la dignité. Des militaires qui gouvernaient ces pays au nom d’un socialisme sécuritaire et étatique, et puis le mur de Berlin tombe, et le rideau qui cachaient la faillite et l’horreur du ‘’système EST’’ le suit. La grande joie de liberté, n’a pas trop durée, pour ces nations (la Hongrie, la Roumanie, l’Allemagne de l’EST…), la réalité sociale a rappelé tous les individus (jeunesse, pères des familles, nouveaux chômeurs…) à l’ordre. Et oui la situation est difficile (…). Les promesses de l’Allemagne de l’ouest – RFA-, la France… de l’Europe prospère de l’époque, pour aider ces pays au développement n’ont pas suffit ; ou bien disant, que la mafia locale dans ces pays a géré les aides d’une manière (…), qu’aujourd’hui les désirs de retour au totalitarisme ne se feront pas sentir uniquement mais deviennent des revendications, des possibles politiques, avec toutes les conséquences historiques que ce retour aux régimes des rois pourra provoquer , rappelons-nous l’histoire de l’Europe des Rois.
En Tunisie, nous avons une chance, si ont regarde un peu en arrière (la fin du bloc de l’Est), et on comprend que notre salut, notre renaissance sont entre nos mains, et non pas dans les promesses des généreux uniquement, et dans les exigences de l’actuel système mondialiste, libéral, pervers et impure.
A mon sens, la Tunisie doit finir avec deux modèles :
1- Le modèle de gouvernement, où le président décide le tout dans le tout. Dans notre histoire politique, ce modèle a toujours mal tourné, pour aboutir : a) à expérimenter les moyens de l’appareil policière dans la torture des opposants, b) à spolier les richesses de la nation, c) à diviser la peuple et les territoires et construire de la haine entre les membres d’un seul peuple, d) à construire quelques réussites pour le besoin de légitimer, la tyrannie, ce mode de faire et d’agir de l’homme de l’état/l’homme du parti, aux yeux de ses adeptes, e) à fabriquer une image ‘’d’exemplarité’’ aux yeux des pays occidentaux, et même devenir référence à suivre aux yeux d’autres régimes totalitaires (voila avec tous les raccourcis).
Rien que pour ça je suis pour un système politique parlementaire avec tout les nécessaires des contres pouvoirs. Il s’agit alors de construire des mécanismes de contrôle démocratique(…) et de construire des institutions indépendantes du pouvoir politique qui s’occuperont : des élections, des certains contrôles à certains niveaux de l’action gouvernementale (…) et qui deviennent un recours légitime pour les citoyens. Encore une fois valoriser la place de la société civile dans toute sa pluralité. Ainsi on produit des connaissances (un savoir) politiques pour toutes et pour tous, et on fabrique une culture politique davantage généralisée chez les différentes couches du peuple. Le politique, la politique, ne seront plus la propriété privée de l’élite « des élites » ni de la classe bourgeoise uniquement, jeunesse et adultes de toutes les couches et de tous les niveaux sociaux si mettront.
Pour arriver à un modèle politique (le régime parlementaire), on pourra commencer par un modèle qui reste parlementaire et qui accorde au président de la république une place qui n’est pas comme celle qu’a l’actuel président, sachant que l’actuel régime provisoire n’est pas tout mal, ni tout idéal, il est sensée libérer davantage l’action du gouvernement, pour aller rapidement à d’autres rendez-vous politiques qui mettront fins à ces périodes de transitions et du provisoire . Sauf que tout le monde se sont trompés dans leurs calculs, car la contre révolution est encore là, et elle agit dans l’impunité. Et la punir, ce n’est pas si facile que ça. Les dossiers d’Elfassade sont une preuve forte avec des systèmes de nuisances qui pourront produire tout le mal possible à chaque touche à un dossier. Le dossier de la justice est encore une preuve à l’appui. (Menine etmissou tasma hissou), bien sûr avec tous les dégâts prévisibles et imprévisibles, qui ne seront à la fin qu’à la charge du contribuable. Agir avec agilité et ne pas confondre rapidité et précipitation, c’est le rôle de ce gouvernement.
2- Le modèle de développement, la Tunisie a besoin de construire d’autres modèles de développement, qui produiront des petits et intéressants booms économiques dans nos territoires. Favoriser l’initiative privée et la suivre/l’accompagner dans sa démarche, le développement durable est un secteur propice à l’emploi, … la Tunisie est devant la nécessité de travailler pour un modèle de décentralisation , qui accordera aux régions, intercommunalités… des responsabilités de taille au niveau décisionnel, en matière de (développement économique, culturel, urbain…, action sociale de proximité, …), ainsi l’état n’alourdira plus ses dépenses directes et permettra aux collectivités territoriales de travailler entre elles dans une cohérence et une complémentarité, et même d’absorber plusieurs milliers d’emplois, des fonctionnaires. De la fonction publique d’état on passe à la fonction publique territoriale dans nombreux domaines de l’action publique. L’état à tout à gagner et les territoires aussi (…). L’élu local aura une importance significative, et par la proximité les citoyens et les habitants deviennent davantage des vrais acteurs politiques dans leurs localités et territoires. C’est une décentralisation par la recherche de la cohérence et non pas pour trouver ou construire un équilibre magico-magique ‘du pareil au même’ entre les différents territoires. Je pense qu’il faut poser la question comment les territoires à travers leurs atouts en développements (…) peuvent devenir complémentaires et produiront de la prospérité pour leurs populations respectives. On pourra avoir un schéma général et unique à une décentralisation pour toute la tunisie, mais, je pense qu’il faut laisser la possibilité aux territoires « collectivités territoriales » qui le désirent de construire entre elles des modes /espaces de coopérations et de travail en développement, économique, urbain… qui tient davantage à leurs singularités partagées, ou à leurs devenir collectifs, vu leurs proximité et l’ensemble des liens et caractéristiques qui les unit. Alors dans le cadre d’une large/grande collectivité (département, région), les collectivités territoriales « communes » pourront construire des modèles d’unions réduits, ce qui favorisera les différentes dynamiques entre elles et, ces mêmes territoires, continueront à être dans le schéma départemental, régional … par le biais de leurs obligations et leurs droits. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
je vis dans un pays où il y a un régime parlementaire. Lorsque le gouvernement est majoritaire, l’opposition n’a aucun poids. Elle peut s’opposer autant qu’elle veut, le gouvernement peut faire passer toutes ses porpositions. Le contre-pouvoir est joué principalement par les medias, qui revelent des scandales. Il y a aussi une forte décentralisation des pouvoirs, de sorte que chaque pouvoir ne pietine pas sur l’autre. et si un pouvoir pietine sur l’autre, ils se voient en cour pour regler leurs diffrends. Quelque soit le regime qui sera choisi en Tunisie, sans contre-pouvoirs, sans medias libres et forts, sans un peuple vigilent qui a accès à l’information, on continuera toujours à avoir des hommes politiques potents et qui abusent de leur pouvoir.
Mr mandhouj ,saha chribtik (que vous fassiez ou non le ramadan).mr mandhouj , Je ne suis absolument pas pessimiste,mais plutot combative.
Pour mon appel au bey c etait juste une boutade.
Par contre contrairement a vous je n attend rien des nouveaux maitres de notre pays,avez vous remarque?qu ils ont d abord pense a leur gueules,en augmentant leur salaire?et maintenant ce sont les indemnisations des anciens prisonniers? .Et la je me dit allah allah!!,sans oubliez qu ils n ont pas l intention de lacher le pouvoir de sitot.
Mais le meilleur reste a venir,le meilleur mr mandouj c quand on verra c pseudos islamistes se bouffez le nez avec les laiqards.
Ce jour la je ferais une zerda.
@nazou, la zerda!!! je dois faire attention au cholesterol… parcontre les nouveaux maîtres de la Tunisie libre et liberée , sont vous et moi et nous tous. que les islamistes et les laïcs se bouffent la guelle ou pas, ça m’amuse plutot. mais esperant que notre peuple s’interesse davantage à son destin collectif, à la politique. ben ali harab. mandhouj tarek.