« Klém el lil mad’houn bel zebda »
Je me suis exprimé hier soir avant le discours présidentiel dans une première lettre aux Tunisiens. L’allocution d’hier soir change la donne et appelle une réponse.
Un chapelet de mensonges
Hier soir sur TV 7, je n’ai rien vu d’autre qu’un 7 Novembre Bis. 23 ans après, Ben Ali nous a refait le coup du « Les Tunisiens sont matures pour la démocratie, plus jamais de présidence à vie ».
Il nous aurait compris… mais entre les tentatives inappropriées de corrompre 10 millions de citoyens – à savoir la réduction du prix du lait, du pain et du sucre – et la levée de la censure, rien de ce qu’a dit Ben Ali ne démontre une réelle réponse aux revendications du peuple qui scandait à l’unisson « Ben Ali, on ne veut plus de toi ! ». Ben Ali nous a rappelé qu’il avait fait des sacrifices. « Je ne vais pas les énumérer. Vous les connaissez. ». En effet, il a délibérément sacrifié une centaine de manifestants dont 66 victimes certaines et nommées, comme il avait sacrifié plus de 45 Tunisiens le 26 janvier 1978 lorsqu’il était Directeur de la Sûreté Nationale, période pendant laquelle il affirme avoir servi le pays.
Il a en outre persisté à invoquer les pillages commis au cours de ces derniers jours alors même que plusieurs témoignages ainsi que des preuves en vidéo de la participation de la Police à ces destructions de biens privés et publics en vue de déstabiliser l’opinion en instaurant une peur du chaos, ont été publiées hier sur les réseaux sociaux.
Quant à l’annonce de sa décision de mettre en œuvre « la liberté totale » en matière d’expression et d’information (liberté que nous avons arrachée en faisant sauter la barrière de la peur, sans attendre qu’il nous la concède) et la décision d’une ouverture politique progressive dans l’attente de son départ en 2014, nous ne pouvons nous permettre d’accorder notre confiance à un criminel qui a construit sa carrière et son règne sur les mensonges les plus éhontés. Sur le réseau social Facebook, un internaute a rappelé à juste titre que :
« En 1864, les Tunisiens se révoltèrent contre le Bey et son régime tyrannique. Voyant son royaume proche de la fin, le Bey accepta toutes les demandes de ses citoyens et promit le changement. Une fois la révolte apaisée et les armes déposées, le Bey envoya le général Zarrouk massacrer les insurgés et fit exécuter le chef Ali Ben Ghdhehom. L’histoire ne doit pas être un éternel recommencement dans notre cas. »
Ben Ali a ensuite ajouté : « Les choses ne se sont pas passées comme je le voulais, particulièrement en ce qui concerne la démocratie et les libertés. On m’a trompé. Ceux qui m’ont menti vont être jugés ». Ben Ali nous attribue la responsabilité à son entourage et ressort la même excuse que Bourguiba, le même genre d’excuses qui a pu justifier sa destitution pour démence sénile, et qui devrait normalement justifier une démission spontanée, d’autant plus qu’elle est réclamée par le peuple. A supposer que ce qu’il dit est vrai et qu’il n’était au courant d’aucune violation des libertés en Tunisie, d’aucun trucage d’élections, ni des arrestations politiques et de la torture qui s’ensuivait, alors Ben Ali n’est pas en Etat de gouverner. Comment admettre qu’un homme gouverne la Tunisie alors qu’il ne parvient même pas à être informé des agissements de ses propres agents, tandis que 10 millions de citoyens savent tout ? Mais nous ne sommes pas dupes et nous savons qu’il s’agit d’un vil mensonge.
Pluie de balles sur la Tunisie du Changement 2.0
Le mensonge le plus terrible était le suivant :
« Je n’accepterais pas qu’une goutte de sang tunisien soit versée. Il suffit de la violence ! Il suffit de la violence ! J’ai donné des ordres au Ministère de l’Intérieur et aujourd’hui je le certifie : Plus de tirs à balles réelles ! Les tirs sont inadmissibles ! »
Au moment même où il parlait, deux manifestants ont été tués par les balles de la Police, selon le magazine Business News. En dépit de la prétendue interdiction présidentielle, les tirs continuent…
Ces tirs ont été corroborés par des dizaines de vidéos publiées sur Internet et attestant de rafales de mitraillettes et de coups de feu tirés sur des manifestants désarmés dans plusieurs villes, notamment au Kram, à La Mannouba et à Haouaria. Le témoignage de trois médecins ainsi qu’une vidéo enregistrée à l’Hôpital de Kheireddine ont démontré que la police avait tué et blessé plusieurs manifestants pacifiques.
Comment pouvons-nous donner quelque crédit que ce soit à un Président qui nous ment ouvertement pendant que nos concitoyens se font assassiner sous ses ordres ? Et si la Police avait désobéi aux ordres du président, la situation serait encore plus grave car cela signifierait qu’il n’a plus aucune maitrise sur les forces de l’ordre. Dans une telle hypothèse, la sécurité des Tunisiens serait en danger. Dans les deux cas de figure, il serait urgent de mettre fin à ce massacre, la seule solution étant la neutralisation du Président Ben Ali et son remplacement à la tête de l’Etat.
Après le discours, la lutte continue
Nombreux sont les Tunisiens qui se sont sentis trahis et qui ont perdu leur espoir lorsqu’ils ont entendu dans la rue des klaxons se mêler aux hurlements « Vive Ben Ali ! ». Mais ce sentiment ne fut que momentané, car nous avons en effet appris par des vidéos et des témoignages que tout ceci n’était qu’une mise en scène montée à l’avance par le RCD et confirmée par plusieurs médias tels que France Inter ou Europe 1.
En effet, des vidéos ont montré que l’écrasante majorité des voitures qui klaxonnaient avaient des plaques d’immatriculation de couleur bleu, c’est-à-dire des voitures de location. Elles ont semble-t-il été mobilisées par le RCD et préparées en vue de faire croire à un enthousiasme de la rue suite au discours de Ben Ali. Des témoins ont par ailleurs affirmé que les chefs de cellules du RCD ont offert 20 dinars à quiconque accepterait de crier « Vive Ben Ali ! ». Une photo publiée sur Facebook montre une distribution de bières au profit des flagorneurs « pro-Ben Ali »…
Nous ne fûmes donc pas dupes.
Pendant ce temps, la lutte continuait. Comme je l’ai dit précédemment, des manifestations anti-Ben Ali ont été réprimées sous les balles dans plusieurs villes. Nous avons été particulièrement marqués par les vidéos de la manifestation réclamant le départ de Ben Ali dans le quartier bourgeois Ennasr, dont les participants ont été acclamés par les militaires selon un ami qui s’y trouvait.
L’impossibilité de l’ouverture
Si les mesures que Ben Ali annonce, à savoir l’ouverture démocratique et la levée de la censure, étaient réellement mises en application, cela signerait la fin du régime, comme je l’ai déjà signalé dans ma lettre précédente publiée hier soir. Je me permets de répéter les propos de Vincent Geisser :
« C’est impossible que ce scénario se réalise car on se trouve dans un système nourri par une logique sécuritaire et une logique de corruption. Si on touche à la moindre pièce du système, il s’effondre. »
En effet, une réelle ouverture signifierait la possibilité pour les Tunisiens de réclamer le jugement et la condamnation de tous les agents du régime, du simple agent de police à Ben Ali et son entourage. Tous sont corrompus jusqu’à la moelle car le système construit par Ben Ali est tel qu’il est impossible de travailler pour l’Etat sans cautionner directement ou indirectement la torture et sans se nourrir de pots-de-vin. Or Ben Ali n’est pas prêt à signer son propre arrêt de mort. L’homme n’est pas suicidaire et s’il ne comptait pas continuer à régner par l’oppression, il aurait su que la seule alternative qui le sauverait serait la démission et l’exil. Et je vois mal les Tunisiens continuer à continuer de voir le commissaire de Police qui les a rackettés en toute liberté et à payer leurs factures à Sakhr El Matri (gendre du Président, PDG de l’opérateur téléphonique leader : Tunisiana) et aux Trabelsi , sans sentir leur dignité bafouée alors qu’hier encore ils réclamaient la condamnation de ces individus que Ben Ali n’est pas prêt d’abandonner.
Ouverture ou pas, Ben Ali est un danger : nous ne pouvons plus reculer
La révolte partie de Sidi Bouzid pour gagner l’ensemble du pays et toucher tous les milieux sociaux a uni les Tunisiens, qu’ils soient de Kébili ou de Tunis, médecins, avocats, chômeurs ou même militaires.
Ce sentiment de solidarité et d’union a encouragé les Tunisiens les plus déterminés à lutter contre Ben Ali en risquant leur vie. En effet, même si certains milieux ont participé moins que d’autres à cette révolte, c’est parce qu’ils se sont soutenus par l’ensemble des Tunisiens que de nombreux manifestants jeunes ou moins jeunes ont pris le contrôle de la rue pour porter les revendications de tous. Si ces masses, qui ont continué de manifester hier soir, voyaient des franges de la population, notamment la classe moyenne, se laisser berner par Ben Ali, et se taire en échange d’un accès à YouTube et une réduction de 30 millimes sur le prix de la baguette, un sentiment de trahison envenimerait la situation. L’arrêt du soutien de la classe moyenne signerait une division irrémédiable et générerait une terrible rancœur, notamment auprès des populations défavorisées. Un jour où l’autre leur vengeance fera trembler les foyers tunisiens. Cette vengeance peut être immédiate. Nous pouvons en effet envisager un sentiment de trahison qui pousserait les masses à s’en prendre réellement aux biens et à la sécurité d’une classe moyenne coupable de trahison, en même temps qu’ils continueraient la lutte contre Ben Ali. Et si jamais cette vengeance ne s’exprimait pas dans les semaines qui viennent, des troubles sociaux continueraient à semer le désordre au cours de la fin du règne de Ben Ali – que nous espérons courte ! – et lors d’une vraie ouverture démocratique qui interviendrait en 2014 ou avant, leurs voix risqueraient de se diriger vers mouvements extrémistes et populistes qui se nourriraient de leur sentiment d’abandon par les classes moyennes et aisées et de leurs désirs de vengeance. Je n’ose pas imaginer ce qu’en serait le résultat.
Les Tunisiens, en s’unissant face à Ben Ali pour réclamer son départ, se sont engagés et ont signé un pacte informel dont la finalité est de mener le Président à sa propre chute… Briser ce pacte reviendrait pour une partie de la population à déclarer la guerre au reste des Tunisiens. Nous sommes aujourd’hui trop engagés. Nous ne pouvons plus reculer. Et c’est l’occasion rêvée de maintenir cette solidarité et cette unité entre toutes les composantes du peuple Tunisien, base solide pour construire un avenir sain.
Ben Ali nous propose de travailler « main dans la main » pour construire un avenir illusoire, mais ses mains sont ensanglantées ! Nous ne pouvons pas lui permettre de s’en sortir impunément.
Avoir laissé nos compatriotes mourir pour une réduction des soldes sur le pain, l’ouverture de Youtube et une illusion de démocratie en 2014 serait impardonnable alors que la liberté est à portée de main, à la portée de la main du peuple qui peut s’abattre sur un régime à genoux.
C’est en effet un président à bout de nerfs et terrorisé que j’ai vu hier… un président tantôt balbutiant, bégayant et tremblotant, tantôt hors de lui et hurlant. Son discours était un aveu de faiblesse, un appel au secours. L’homme de « Bikolli hazm » est à genoux. Achevons-le !
« Lé, lé lel hiwar ! Ben Ali ya jazzar ! »
Habib M. Sayah
http://is.gd/9UKoB9
« Lé, lé lel hiwar ! Ben Ali ya jazzar ! »
Tout est dit, merci
IL faut continuer la lutte, jusqu’à la chute du régime, aucune concession, aucun compromis, il va chercher à gagner du temps, demander de l’aide à la France et aux USA et même à Israël, aucun pause, jour après jour et ce sera comme le roumain, nous sommes sur la bonne voie et assez d’humiliation et de mépris.
MOHAMMED GHENNOUCHI MENE LES NEGOCIATIONS POUR SAUVER CE QUI RESTE DU REGIME DECHU !
Tous les partis et mouvements politiques essayent de s’approprier et de récupérer les acquis de cette « intifada » des masses populaires.
Ces partis négocient sur la base de leurs programmes qui ne répondent pas aux aspirations des masses populaires, ils oublient qu’ils doivent leur présence aujourd’hui au sang et à la centaine des martyrs qui ont donné leur vie pour que le peuple tunisien s’affranchisse de cette dictature !
CE SONT LES REVENDICATIONS DES MASSES POPULAIRES QUI DOIVENT ETRE NEGOCIEES ET APPLIQUEES !
Il faut que les masses continuent à exercer la pression au quotidien en se rassemblant au moment des négociation pour rappeler les revendications des masses populaires et en descendant de nouveau dans la rue si ces revendications ne sont pas respectées.
l’UGTT, avec toutes ses composantes sectorielles, qui a toujours joué un rôle moteur dans l’histoire des luttes populaires depuis le protectorat en passant par le régime de Bourguiba et qui organise et coordonne l’activité des comités de défense des biens publics et privés dans les quartiers, doit aussi utiliser ses structures pour mobiliser les masses, discuter et centraliser les revendications populaires.
Il faut que les masses investissent et occupent les structures nationales et régionales de l’UGTT, le mouvement estudiantin à travers l’UGET qui s’est toujours rallié et soutenu le mouvement ouvrier, les cadres et les personnalités de la société civile doivent les joindre pour exiger la constitution d’un comité populaire, composé des individus intègres des syndicats, partis politiques, associations et personnalité de la société civile, qui se substitue au gouvernement déchu pour
– organiser la vie économique et sociale du pays et assurer le maintien de l’ordre,
– légaliser tous les partis politiques et d’associations sans exclusion aucune,
– permettre la liberté d’expression, de presse, …
– organiser des élections présidentielles et législatives auxquelles participent tous
– dissoudre le RCD qui a toujours organiser la répression, le pillage des biens publics, …et restituer tous ses biens à l’Etat,
– mettre en place une commission d’enquête pour élucider les affaires de corruption et des pillages des biens publics,
– mettre en places une commission d’enquête pour élucider les affaires des crimes, tortures et exactions et délit d’opinions,
PLUS QUE JAMAIS LA MOBILISATION ET LA VIGILANCE DOIVENT ETRE TOTAL POUR BARRER LA ROUTE A CEUX QUI CHERCHENT A S’ACCAPARER ET VOLER LES ACQUIS DE CET INTIFADA.
MERCI tres bien analyse
alors le TV 7 c. comme un Marabout
oh lala le BENDIR
pauvre Journalistes du TV 7 -la plus BETTE TV -arabes
si les TUN ne contunieer pas serons comme les algeriens
apres le calme chasser ONE by ONE
allez les aigles du Carthages d’ont give up
remettre les Trabelsis and Co. sur la place de Med Ali
et les bruler au sidi Bouzid
I-NEWTON dit : a chaque ACTION il ya un REACTION
L’ectrecite c- un Principe
les Mertyres qui ont tues reste chez votre prncipe
@ kilani
je me fatigue ici
Je regarder ce soir Hanbal en Suede, J’ai envoyer qlq-mails
Fax- pour l’equipe Nat- TUN -1 mn de Silence
et BONNE CHANCE ICI
et ne donner pas aucune chance au Islamistes RADICALE
Let’s not stop till the dictator is gone. Let’s not let him get away with murder. Let’s not let the thieves enjoy their ill gotten wealth.Let’s make sure that justice is done.
Samedi 15 janvier à 14h, résistons tous pour manifester notre deuil pour les morts tunisiens et notre soutien au peuple qui se soulève.
Paris: Place République
Lyon : Place Bellecour
Marseille : La Canebière
Toulouse : Place du capitole
Toulon : Place de la liberté
Nice : Consulat
Mulhouse : Porte jeune
Strasbourg : Homme de fer
Chambéry 15h à la Sasson samedi 15
Je vous souhaite bonne chance mes fréres , la France et les pays eureopéens ont trahi le peuple Tunisien , et tous les peuples arabes.Pourquoi le régime français garde le silence , Ils sont tous nos ennemis.Vive le peuple Tunisien , vive les peuples Arabes , Abat les régimes imposès de force , abat les tous les dictateurs arabes , c le début de la fin de ces régimes et vive la Révolution Populaire Arabe.Abat le criminel BBBBBBEEEENNNNN AAALLLLLLIIIIIIII le LÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀCHE……
BONJOUE
DIRE QUE LA FRANCE A TRAHI LA TUNISIE CE N EST PAS JUSTE; il FAUT SAVOIR QUE TOUTE REVOLUTION EST ISSUE DE PEUPLE ET QUE C EST A LUI DE LUTTER LUTTER POUR ARRIVER AU BOUT CONTRE TOUTES LES PRESSIONS; REVISITEZ LA REVOLUTION FRANCAISE : COMBIEN DE MORTS, DE SACRIFICES. ET BIEN MALHEUREUSEMENT C EST AU PEUPLE TOUT SEUL DE FAIRE SA L I B E R A T I O N
LES AUTRES PAYS N ONT PAS DROIT D INGERANCE DANS LES AFFAIRES…..
NOUS FRANCAIS PEUPLE FRANCAIS – PAS DIRIGEANTS FRANCAIS – NOUS NOUS SENTONS TRES TRES PROCHES DES TUNISIENS ET VOUS CONNAISSONS BIEN PUISQUE NOUS VENONS EN VACANCES CHEZ VOUS FACILEMENT. … CONTINUEZ PAR VOUS MËME ET BONNE CHANCE / ON PRIE POUR VOUS CA VA ALLER B R A V O
pas dans la place, mais au tribunal en manette. C´est beaucoup plus civil et signifiant. En plus n´oublie pas le démentelement des appareils monstrueux du RCD et ministére de l´interieure.
Bravo !
Bel appel à un peuple qui manque cruellement de leader politique pour choisir la bonne et juste direction.
Bien que la révolte d’un peuple sans chef soit vouée à l’échec ou à la manipulation, celui-ci ne peut tout de même pas croire à la transformation miraculeuse de son bourreau.
Un bourreau reste un bourreau. Toujours.
Le bourreau Tunisien a du mal à cacher ses mains d’assassin. Ne le prenons pas pour ce qu’il n’est pas.
Bravo, belle analyse!! klem el lil medhoun bil zebda, ce dicton à sa place dans cette situation! Continuons à soutenir le peuple tunisien des 4 coins du monde!! Ben Ali, les Trabelsis, c’est fini dégagez.
Merci pour cette pertinence “Lé, lé lel hiwar ! Ben Ali ya jazzar ! “
Salut RETRIEVEL, et bonjour la Suède (Svenska), j’étais une fois à Stockholm, très sympa et douce ville, de l’eau et la verdure partout ( en été bien sûr ;) )
D’accord pour des tribunaux civiles et un jugement indépendant, nous on veut un avenir d’une JUSTICE INDÉPENDANTE DE L’EXÉCUTIF et non pas à la botte d’un gouvernement et encore moin à un DICTATEUR ENRAGé, il faut penser à la mettre sous l’autorité de l’assemblée nationale par exemple ou carrément indépendante, une institution de justice complètement autonome pour éviter ce qu’on a vu sous le dictateur.
ne reculons pas …ensemble faisons chuter le despote
La plus grosse erreur que le peuple tunisien ferais est de s’arrêter maintenant, il faut absolument maintenir cette pression jusque ce que le pouvoir tombe et qu’il y ai une organisation d’election libre et démocratique, une commision d’enquète des exécution des manifestants par les force de police.
si les manifestations s’arrêtent tous ces sacrifices seront perdue a jamais.
bon courage et résistence résistence …..
les rats quitte le navire
source; http://www.dailymotion.com/video/xgkd9k_lyambassadeur-de-tunisie-annonce-sa-demission-sur-bfmtv_news
Ben Ali est hors jeu.
Bouarguiba a raté sa sortie, Ben Ali aussi.
Chacun des deux s’est cru immortel.
Bourguiba s’est dit que l’Etat c’est lui.
Au lieu d’instaurer une tradition démocratique, quitte à se placer au dessus de la mêlée et laisser un gouvernement représentatif, sur la base d’élections libres mener le pays, il a choisi d’incarner à lui seul l’Etat. Le Résultat final est la stagnation puis l’avènement de Ben Ali.
Ben Ali est arrivé avec une promesse qu’il a vite oublié. Le discours du 7 novembre est partout affiché mais nullement appliqué.
Nous partageons tous la faute de Ben Ali. Nous citoyens, étions passifs. On a laissé s’installer les cellules du parti dans les entreprises. Des incompétents se sont mis à dicter leur loi à des dirigeants souvent compétents mais incapables de dire Non.
A tous les échelons des délégations et des gouvernorats, les responsables nommés sont devenus des marionnettes aux mains de la famille régnante. Quiconque ose émettre le moindre doute est écarté.
La mise en place de l’API, de l’APIA, au lieu de donner l’impulsion souhaitée à l’économie nationale, est devenue pour le citoyen une course d’obstacles pour l’obtention des agréments de projets. Il en résulte une perte de temps et de confiance dans ces organismes et un découragement aux investissements.
La bureaucratie s’est étendue partout. Il suffit de calculer le nombre d’actes de signatures légalisées par jour pour comprendre le temps perdu pour notre économie. Chaque administration exige les mêmes documents pour le même sujet. Le citoyen n’a que le choix de courir ou laisser tomber.
La délation et la peur nous ont fait taire.
Pour éviter que cela ne se reproduise, il faudrait que Ben Ali se conduise en homme responsable en démissionnant de suite.
Un gouvernement provisoire comprenant uniquement des personnes intègres et reconnues pour leur compétence soit mis en place.
Ce gouvernement doit :
– Mettre en place des tribunaux pour statuer sur les fortunes de la famille régnante et condamner toutes les magouilles et trafic d’influence commis.
– Rénover l’administration et extraire la corruption des corps d’Etat.
– Organiser des élections libres dans les six mois sous l’œil d’observateurs neutres en vue de créer une constituante.
– Exclure et bannir les membres du RCD actuel. Désormais ils n’ont plus de rôle à jouer. Les biens de ce parti devraient être saisis.
– Une nouvelle constituante devrait amender la constitution et introduire à mon avis plusieurs points :
o Limiter à 2 mandats électifs tous les postes politiques (président, député, maire, etc.).
o Instaurer un président élu qui préside et un gouvernement représentatif des élections qui gouverne. Un président qui fait tout et qui ne laisse aucune initiative à d’autres avis nous conduira de nouveau à une situation de blocage.
– Veiller à la neutralité de l’Administration. Un délégué ou un gouverneur nommé par l’administration doit être neutre. Si il est au service d’un parti ou d’un clan, il faudrait alors envisager leur élection.
– Veiller à la pluralité des opinions politiques et de la liberté d’expression.
– Faire de l’emploi le souci réel. Cette création ne se décrète pas. Tous, nous devons créer de la richesse. Le meilleur moyen est le climat de confiance, l’absence de corruption et la suppression de la bureaucratie qui paralyse les initiatives et laisse le citoyen perplexe. La solidarité avec les chômeurs doit se faire via une caisse chômage financée par une partie de la TVA.
– Dissoudre le 26/26,, tel qu’il est, c’est une source de financement occulte, pas toujours au service des démunis.
La Tunisie même si elle a vécu depuis l’indépendance un essor formidable, elle ne doit plus rater son essor politique.
lettre de Démission de l’ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO Mezri Haddad.
source: http://samibenabdallah.rsfblog.org/archive/2011/01/14/demission-de-l-ambassadeur-de-tunisie-a-l-unesco-mezri-hadda.html
La lettre de démission est une hypocrisie de plus de cet Ambassadeur, il pense que le peuple tunisien, que ceux qui sont morts, que la foule que le peuple qui manifeste est sous l’emprise des islamiste…
Vieux discours de la famille Ben Ali et du Régime Ben Ali, cet Ambassadeur est un vendu, Il essaye de faire diversion, il essaye de jouer une carte avec le régime de mafieux de la famille Trabelsi.
Il faut l’écouter, il ne fait que préparer et relayer la source soit “disant islamiste” mais les véritables intégristes- les véritable fascistes c’est cet Ambassadeur et le régime de Ben Ali qu’il représente.
ATTENTION A LA MANIPULATION – BEN ALI DEHORS – BEN ALI EN PRISON
le 7 novembre 1987 votre ascension au pouvoir s’est déroulé sans déverser une seule goutte de sang alors et dans un même esprit celui du patriotisme s’il en reste en vous nous vous prions Monsieur le président de céder le pouvoir aux militaires et ce pour faire éviter notre cher pays un bain de sang. Tout le peuple souhaite votre départ donc soyez le plus courageux des chefs d’état arabe et partez.Ceci sera un point positif dans votre crédit alors partez partez partez …
Nous vous supportons peuple de tunisie,meme la chine populaire ne peux pas gagne un scrutain contre ce dictateur. L histoire vous reconponceras, vous etez nee libre .Battez-vous pour votre democratie.
Je suis Algérien .
Il faut que l’armée tunisienne se joigne au peuple pour etre témoin et garant des elections democratique.
C’est la fin de Benali et c’est washington qui va terminer avec lui.C’est déjà décidé.
Vive le Peuple Tunisien.
Ben Ali, tu as emprisoner ma famille pendant plus d´une decade. Depuis une seconde decade j´attend le moment de rentrer de l´etranger chez moi et te foutre un coup de pied au c**. Le moment est arrivé!!
Bravo peuple de Tunisie, courageux et respectable.Vous avez
donné l’exemple . A quand le Grand Maghreb des Peuples
libres.
no no no to ghannouchi: he is not acceptable either
zibla was prime minister to bourghiba
now ghannouchi the prime minister to zibla
history hasn’t taught us anything it seems.
the head of parlement was a favourite of leila.
have they cooperated in letting zibla and co leave tunisia?.
they have committed a crime and treason by letting them out.
they smell and carry the D N A of the rots.
we have the same party machine still in place.
the same hole different pricks.
both these guys or gang of four are the best defender of previous
clown,they ought not to be trusted.
I would have more faith if they called clute the bear from the
berlin zoo than allow the same monkeys club left in charge.
at least clute will represent a face of change not the ardent
defender of zibla.
ten years ago i ventured to check the net to see how the old land doing and guess what i saw as every month: the same photo in every
paper of that ghannouchi and zibla hissing him to create more
jobs plus the usual indulgence of zibla achievements.
for every time seeing that same story a job was created by now
will need to recrute workers from overseas to meet the demand.
we haven’t gained anything yet tunisian,we didn’t spill precious
tunisian blood to get a lemon,don’t fall for it?.
is gannouchi the acceptable face that the yanks or french cooked for us?. these four happen to be implicated hook and sinker with
zibla.
why have they let them go?,was it public wish?.I doubt it.
to malta if you have let there,we will be sending you a mail
in the form of a missible air courier,no poste man required for
delivery. dubai leader allow them refugee status one day we wil
see those flowing stupid cloths of your used as a hanging ropes
to put an end to you deviuosness..
happy but stil angry,the job has delivered,the shit is still
there,the cleaning yet to be done and yhe possibilty that we may
have created another mess looms large.
hope I’m wrong on all counts,time will tell,
Bonsoir,
je ne suis pas d’ici, je ne suis que Français !
Mais je vis ici, et ne SUIS PAS aveugle, fréquente quelques Directeurs et de nombreux employés voire balayeurs, l’important pour moi étant le cœur car le reste…
Je connais bien des chiffres “cachés” ici, d’ailleurs un exemple évident se lit tous les jours sur les immatriculations des véhicules dans la rue qui à chaque instant me remet en mémoire le chiffre par jour de la caisse enregistreuse des kiosques, suivez vous bien mon raisonnement ?
Alors mal au cœur ? Oui, je l’ai en sachant, en voyant ce que mes yeux ne peuvent me cacher !
Pour tout cela, continuez, ne lâchez pas prise, ne vous faites pas endormir et même ce soir à des kilomètres de son “cher” pays il en est TOUJOURS le Président par vos Lois telles qu’elles sont actuellement faites ! DEMAIN il peut reprendre un avion en sens inverse et reprendre de suite les rênes du pouvoir puisqu’il n’a PAS démissionné ! ! !
Courage, de tout cœur avec vous, un “p’tit” Français, cordialement, Yvanoph—
Tunisien(ne)s merci, vous nous avez rendu Espoir.
Al hamdou l’illah
vive la Tunisie libre!
vive le peuple tunisien!
vive le peuple tunisien libre qui tient en main sa révolution. Grace à lui, a cette instant, la démocratie qui vie en Tunisie.
Vive la Tunisie libre
Vive cette victoire du peuple qui se donne la possibilité de donnée une leçon au monde, de remémorer au français qu’un jour il y eu la révolution française, de construire un pays libre d’être conçu par tout son peuple uni dans cette objectif, pour qu’il lui serve et ne plus pour servir autre chose, ou autre mondialisation à pas forcé. La révolution n’est pas l’anarchie, mais la manifestation la plus fondamentale de la démocratie, son essence.Vive la révolution du jasmin.vive la Tunisie.
Un hommage au martyrs, chevaliers de la lumière,illustres inconnues, tombées pour la liberté, pour pouvoir choisir son destin, de vivre ses rêves et de les réaliser, ou alors en mourir…
Grâce à eux les temps de paix son arrivés, rendons leur hommage et réjouissons nous, pour eux, pour la paix, pour la fraternité, pour tout le peuple tunisien aujourd’hui uni et en démocratie.
Cessez le feu! brandissez vos mechmoums. Les temps de paix arrivent, les tunisien libre veulent construire un avenir de paix pour maintenir leur démocratie, leur révolution continue.
incha allah
Tunisie libre je t’aime.
Tunisien libre je vous aime. je suis avec vous depuis mon exil.
Vive les élections libres
Vive la démocratie en Tunisie
Vive la révolution du jasmin.
Touness tyahya
mehdi
Vive la révolution tunisienne merci à ces jeunes qui n’ont pas lâché et hommage à ceux qui ont laissé leurs vies pour LA LIBERTÉ ET LA DÉMOCRATIE
tunisia speaks:on a mid january twenty 11.
In a massive show of voices tunisians shed the cloud of fear,swept
away all their differences and created a tsunami that overwelmed the
savage thugs of security that a despot used as a tool of terror and intimidation.
the message is we want change the mantra that have been swamping
our ears,let’s change you zibla for a start,we had enough of you.
buzz of and we want it now.
we just entered the door and tomorrow we will deal with the mess.
sure he left lots of it starting with his ardent supporters like
the prime minister and the parlement head.
it must have been an omen as for the fisrt time a tv channel gave
tunisia a billing of equal time to that of the flood catastrophy
that dealt a blow here in australia.
few hours later australian broadcasting corp news gave it lots air time and redone a mention of it every half hour.
these are not commun occurance for here.
now most world made tv’s gave it top billing as news bulletin,the place now is known world wide.
tunisian voices been carried by the waves globally and my hope that with right planning and getting of cool heads,we won’t make it any
worse than it was.high hopes that it will succeed.
go tunisia go,go,go,avancer
now my faith is restored in tunisia. alot of other people are
watching and hoping that you achieve you goals so they get
inspired by your actions
Une question se pose
Etes vous content de ce qui se passe depuis 24h?
ç ça votre amour pour votre pays, est ce ça la liberté? est ce là le democratie que vous voulez.partout ça brule et certains racontent que l’eau est contaminer pour faire paniquer les citoyens.l’eau est saine il suffit d’appeler la compagnie des eaux.Ne propager pas la haine la haine n’a jamais servie aucun pays.
si vous aimez votre pays faites en sorte que les choses se calment car se sont vos concitoyens vos fréres vos méres et vos soeurs qui vivent cela aujourd’hui.construisez au lieu de démolir.
Ben Ali est parti mais malheureusement il a laissé son régime intact
en Tunisie, régime qui est représenté par son Parti le R.C.D. qui détient toutes les instituions politiques de l’Etat tunisien à savoir les parlementaires de l’Assemblée nationale qui issu du RCD , élus da la Chambre des Conseillers issus aussi du R.C.D, les Ministres anciens et actuels issus du R.C.D., Les responsables de la Police et de la Gendarmerie issus du R.C.D;, doyens des Universités et des Lycées du R.C.D, les Préfets, Sous-Préfets et OMDA issus du R.C.D., les hauts fontionnaires issus du R.C.D, les hauts Magistrats issus du R.C.D;, etc…
A côté de cela les lois en vigueur en Tunisie qui concernent l’ensemble des libertés en Tunisie sont policères taillées sur mesure par le R.C.D… La Constituion tunisienne a été maintes fois modifiés sur mesure pour favoriser le R.C.D. et son maintiien au pouvoir…
Les militants du R.C.D. souhaitent organiser des élections présidententielles et législatives le plus vite possible car ils savent que l’appareil électoral qui est toujours en vigueur actuellement en Tunisie a été fait par Ben Ali pour favoriser que les candidats du R.C.D, raison pour laquelle le R.C.D. souhaite organiser des élections présidentielles le plus vite possible pour profiter de la puissance actuelle du R.C. sur la vie politique en Tunisie.
Je conseille vivement de ne pas organiser actuellement des élections présidentielles dans les deux mois à venir car l’opposition anéantie par BEN ALI n’aura pas le temps de se représenter sur la scène politique et profiter d’une vrai DEMOCRATIE
C’est pour cela qu’il conviendrait d’opter pour la cration d’une ASSEMBLEE CONSTITUANTE pour préparer l’organisation d’une véritable démocratie à tous les niveaux.
Quant à l’état politiqaue actuel, il pourrait être maintenu provisoirement en laissant la protection des citoyens à l’Armée et non à la Police qui terrrise les tunisiens pour qu’il acceteent de reconduire rapidement le régime du R.C.D au pouvoir et confisquer sa révolution….
H.G.
Fait le 15 janvier 2011
LET’S BE VIGILANT,COOL HEADED AND HEED SOME TRAPS.?
Let’s not get ahead of ourselves,and listen carefully to some
statement like the one emanating from ghannouchi mouth be wise to what he said?. he still thinks business as usual flashing the
constitution and the laws and also the mandate,the same as if
nothing happened.
Ghannouch keep your mouth trap shut,you are a provisional care taker,
the constitution has been tossed,the rcd been tossed aside,all the miniters are unvalidated or been dismissed , you have no right to
claim that you’ll carry any plans as you are a door stopper and no
authority to flash that mantra. the goverment has been tossed aside. what programmes are talking about?.
you and that parlement head,senate head seem to think nothing happened,if we ask you to define the word constitution: we have
no doubt you would be uncapable to explain the word let alone understand it, neither do your security forces or judges.
how come you didn’t respect it while you were governing,respected it’s use to oppose the excesses of zibla or the police?.
you seem to flash it as hiding shield but uses your own laws,or
what do you think laws are for?. to protect or use as decoy by
a despot as he pleases.
how about el matri in the tunisian embassy paris? do you know
that the goverment been thrown,that he has no rights as a minister,
to stay in a goverment institution as his private property so then throw the shit out and call the french police to arrest him,he is a thief wanted by the tunisian state,a squatter illegally. recall the
ambassader and dismiss him for misuse of public place and money.
do you understand the law clown.
rcd or you and that crowd are thrown out,so start preparing your defence
to the court case as you’ll be charged as co conspirator to crimes
against tunisian people and nation.
that secret police or milicia should be stopped,all their wages
frozen,dismissed and give their names,time roster to the courts
so we can identify who worked where and when as they will be
charged with murders and illegal behaviour on duties.
all these phoney judges appointed by zibla should be dismissed
now,rcd banned as an organisation,all their leaders brought to
justice for cooperation with a corrupt leadreship.
you are very well inplicated ghannouchi and the rest of the leadership group,forget about carrying any programmes,you haven’t done that the last23 years,now you think you are a dutifull person.
La france a perdu son doberman .elle vient de le prouver; en plus le cynisme sarkosiste va jusqu’à prétendre vouloir bloquer les avoirs de Ben ali quelle hypocrisie!
Je ne suis pas d’accord avec G.H., certes le parti actuel a tout en main, mais des opposants capables de diriger le pays existent, en Tunisie il y en a quelques-uns mais à l’étranger il y en a encore plus et ils ont vécu dans des pays démocratiques. Il y a vraiment des gens bien il faut les convaincre de retourner en Tunisie et ceux qui se sentent bien à l’étranger et qui ne veulent pas quitter leurs pays d’adoption, essayons de les faire venir au moins comme consillers.
C’est triste mais je vous parle franchement, nous n’avons jamais été maîtres de notre sort, nous avons subi les Turques, les Français et ensuite nos propres dictateurs. Pour le Tunisien du pays la corruption est devenue un moyen ordinaire, habituel et je dirais même normal, tous les jours cherche à satisfaire ses besoins et ceux de son entourage.
Il me semble que Moncef Marzouki est Homme bien comme président de transition.
Je vis bien à l’étranger et j’aime ma Tunisie.
Ben Ali est parti en prenant la fuite mais malheureusement
son régime politique continue toujours à s’exercer en Tunisie à
travers son Parti politique le R.C.D et à travers les institutions
politiques telles que l’Assemblée nationale où la majorité des
députés sont issus du Parti de BEN ALI le R.C.D, y compris FOUED
MBAZZAA, les élus de la Chambre des conseillers sont
majoritairement issus du R.C.D. jusqu’à ce jour, les Hauts
Magistrats sont majoritairement issus du R.C.D, les Hauts
fonctionnaires de l’Etat, de la Police et de la Gendarmerie, les
Doyens des Universités et des Lycés sont issus du R.C.D, etc… Le
R.C.D exerce une influence en Tunisie sur les trois pouvoirs à
savoir l’Exécutif, le législatif et le judiciaire. D’ailleurs, ces
trois pouvoirs étaient cumulés entre les mains du Président BEN
ALI. Ils sont en ce moment cumulés entre les mains du Président de
l’Assemblée nationale FOUAD MBAZZZAA qui apparient à la famille du
R.C.D. Toutes les lois électorales en vigueur à ce jour sont
taillées en toute pièce par le pouvoir du Président BEN ALI et son
parti le R.C.D. Elles ont été faites pour barrer la route aux
autres partis politiques de présenter aux élections légisdlatives
et présidentielles et ainsi favoriser l’emergence que des candidats
issus du R.C.D. De même, la Consitution tunisienne a été maintes
fois modifiée par BEN ALI sur mesure lui permettant de se
représenter autant de fois que possible sans limite de mandat en
relavant l’âge de 70 ans à 75 ans tout en s’octroyant une immunité
constitutionnelle pour lui et ses membres de la famille lui
permettant de fuir en toute légalité. S’il n’y avait pas eu les
soulevememnts du peuple tunisien ces derniers jours, BEN ALI
comptait rester au lpouvoir en se représentant en 2014, bien sûr en
modifiant la Consitution tunisienne pour lui permetrre de rester au
delà de la mite d’âge de 75 ans. Mais le peuple tunisien s’est
révolté contre ces abus : ce qui explique que ce Dictateur a
préféré prendre la fuite rapidement car il sait très bien qu’il un
grand voleur. Alors aujourd’hui, le régime de Ben Ali est toujours
intact en Tunisie. Il ne s’agit d’interdire le parti du R.C.D en
Tunisie mais ne faut plus accepter que ce parti le R.C.D.
continuera dans l’avenir à exercer en Tunisie un monopole de
représentation dans la vie politique aussin dans l’Assemblée
nationale, la Chambre de Conseillers, la Magistrature;, la Police,
la gendarmerie, les Universités et Lyccées et écoles, les
MInistères et dans la vie de tout tunisien. Il y a un grand travail
à faire pour rétabli en Tunisie une véritable Démocratie. Bien sûr
l’appareillage monopolitique du R.C.D sur les institutions en
Tunisie ainsi que les élus issus du R.C.D, les Ministres
appartenant au R.C.D, les parmlementaires issus du R.C.D les élus
de la Chambre des Conseillers issus du R.C.D, Les responssables de
la Police et de la gendarmerie issus du R.C.D, Les Hauts Magistrats
issus du R.C.D et tous les autres fonctionnaires issus du R.C.D en
Tunisie, tout cet appareillage du R.C.D. fidèle à BEN ALI le
fuillard, ne soutaite pas un changement démocratique mais les
Responsables du R.C.D souhaitent manitenir la vie politique
tunisienne comme par le passé dominée par le régime de BEN ALI à
travers son parti politique le R.C.D. D’o^la nécdessité dans
l’avenir d’apporter des réformes, non pas dans le but d’inteerdire
le R.C.D en tant que parti en tunisie mais sa main mise sur la vie
des tunisiens, ses libertés, ses garanties contre l’arbitraire,
l’injustice, la torture, la liberté d’expression, l’emploi, et
toute autre libertés fondamentales. Ces changements doivent être
maintenues coute que coute par une bienvaillance du peuple tunsien
à l’égard des ruses électorales du R.C.D. et toutes autres formes
de magouilles permmetant au régime de BEN ALI de se maintenir
encore dans l’avenir pour longtemps dcomme ce fut dans le passé.
Fait le 16 2011
Ben ali est parti mais malheureusement il a laissé son régime intact en Tunisie. Si on veut instaurer une démocratie en Tunisie, il est nécessaire :
d’entreprendre une révision de la Constitution tunisienne prévoyant la séparation des TROIS pouvoirs, l’Exécutif, le Législatif, le Juduciaire. Tant que ces trois pouvoirs ne sont pas séparés en tunsie et continuent à être excercés par le Président de la République issu du R.C.D, il y’aurait toujours en Tunisie que la DICATATURE, l’arbitraire,la corruption la torture, le chomage, la repression policière, bref tous les abus et les injustices. Actuellement, le pouvoir présidentiel est légué par la Constituion à son Président Fouad MBAZAA qui est également issu du R.C.D, porte parole du régime de BEN ALI.
2- Il est indispendable de permettre à tous les partis politiques de se présenter aux élections législatives, présidentielles et municipales : d’où la necessité de réviser les lois électorales adoptées par BEN ALI visant à interdire les partis politiques autres que le R.C.D de se présenter aux élections. Les deux partis politiques légalisés par Ben ALI ne sont que du trmpe l’oeil pour faire semblant car en réalité ces deux partis soutient le R.C.D et Ben ALi à chaque élection…
3- il ne s’agit pas d’interdire le R.C.D , mais plutôt il s’agit de limiter son monopole sur la vie politique en Tunisie et sa main mise sur les instituions poliques tunisiennes.
4-d’entreprendre par la suite des réformes législatives, sociales et économique à tous les niveaux de la vie tunsienne
5- de limiter les cumuls des mandats des élus, limiter le mandat présidentiel à deux fois, interdire toute réviusion de la CONSTITUION DANS LE BUT DE SE MAINTENIR AU POUVOIR POUR PLUS QUE DEUX MANDATS….
fait le 16 janvier 2011
GH
J’ai que des mauvais sentiments, ils vont nous voler La révolution du Yasmine, ils vont nous imposer leurs marionnettes d’opposants.
Non, Non, Non, il faut maintenant aller plus-loin, renverser ce gouvernement et mettre Moncef Marzouki comme président, c’est un homme respecté par tous.
L’opposition en général a souffert du régime de Ben Ali dans le passé.
Monsieur Moncef Marzougui a été toujours un bon militant contre le régime de BEN ALI. Mais, il faut savoir qu’il n’a pas été le seul opposant au régime de Brn ali : d’autres braves opposants tels que NEJIB CHEBBI, Hamma HAMMAMI, Radhia NASRAOUI, BENSEDRINE, TAOUFIK BEN BRICK, RADHYA NASRAOUI,GHANNOUCHI du Parti Ennahdha, les Avocats tels AYADI, TRIFI, Mohamed ABBOU, le juge YAHYAOUI, et tant d’autres braves militants qui ont durement milité contre le régime de BEN ALI exprimé à travers sont parti le R.C.D
Aujourd’hui, la question n’est plus dans le choix d’une personnalité plutôt qu’une autre, mais plutôt la question se pose de savoir quelle est la stratégie à suivre pour mettre fin définitivement au régime de BEN ALI et répondre aux aspirations du peuple tunisien qui par sa récente REVOLUTION est avide de LIBERTE et de DEMOCRATIE.
Si on opte actuellement pour un Gouvernement d’Union Nationale composé de diverses sensibilités politiques, cette démarche est insuffisante pour mettre fin au régime dictatatorial de BEN ALI qui est encore présent dans l’Assemblée Nationale, la Chambre des Conseillers, la Magistrature, les fonctionnaires de la Police et de la Gendarmerie, les Gouverneurs, les Sous-Gouverneurs, les OMDA, les Doyens des Universités et des Lycées, Les hauts fonctionnaires des
Ministère : tout ce Monde est encore présent en Tunisie et relèvent tous du R.C.D et continuent à défendre le régime de BEN ALI.
Par conséquent, s’il y a un Gouvernement d’Union Nationale, il faut que ce Gouvernement d’Union Nationale ne soit pas pris comme une solution définitive pour satisfaire les aspirations de la REVOLUTION du PEUPLE TUNISIEN. Ce Gouvernement d’Union nationale doit être considéré comme une première étape provisoire et non définitive dans l’attente mais URGENTE d’opter pour des réformes de haut en comble mettant à plat le régime de BEN ALI et son parti le R.C.D. Il ne s’agit pas ici d’interdire le R.C.D d’exister comme un Parti politique mais plutôt d’interdire à ce que dans l’avenir à ce que le R.C.D continue à avoir sa main mise sur l’ensemble de la vie politique des tunisiens et de ses Instituions et tendre ainsi au retour de la dictature et l’arbitraire du régime de BEN ALI. Cette précision est très claire.
D’autre part, la seconde étape qui est aussi importante et urgente est de modifier tout l’arsenal législatif qui a été mis en place par BEN ALI depuis 1987 jusqu’à ce jour et qui malheureusement continue à s’appliquer actuellement en Tunisie par les parlementaires et les Conseillers de la Chambre des Conseillers qui sont toujours en fonction issus majoritairement du R.C.D, et qui veulent maintenir leurs postes pour défendre leurs croutes à travers leur porte parole, l’actuel Président de la République tunisienne Monsieur FOUAD MBAZZAA issu du R.CD qui en outre cumule cette fonction avec celle de Président de la l’Assemblée Nationale Tunisienne.
Il est donc urgent que le Gouvernement d’Union Nationale penche vers la modification de l’arsenal législatif de BEN ALI notamment :
1- Le Code électoral adopté par BEN ALI et qui est toujours en vigueur en Tunisie et qui était destiné à favoriser les candidats du R.C.D au détriment des candidats de l’opposition. Il est nécessaire que si on opte pour des élections présidentielles dans les deux mois à venir, il ne faut pas que ces élections se déroulent à travers l’arsenal législatif de BEN ALI qui est fait pour confirmer l’émergence encore des candidats du R.C.D sous couvert d’élections. Cette ruse électorale doit cesser d’exister en TUNISIE et donner libre cours à toutes les formations politiques de représenter le PEUPLE TUNISIEN conformément à ses aspirations. C’est cela la DEMOCRATIE…
2-Parmi les modifications de l’arsenal législatif de BEN ALI, il est une priorité consistant à s’attaquer à l’élaboration d’une nouvelle Constitution tunisienne sinon à sa modification en comble pour instaurer une Organisation des pouvoirs prévoyant une véritable DEMOCRATIE, notamment par la SEPARATION DES TROIS POUVOIRS EN TUNISIE à savoir le Pouvoir Législatif, le Pouvoir Exécutif, le Pouvoir Judiciaire. Ces Trois pouvoirs ne doivent être cumulés dans la main de l’Exécutif et surtout pas être accaparé par le Parti du R.C.D.
La Constitution nouvelle tunisienne ou sa modification en comble doit aussi prévoir les garanties des droits fondamentaux du Citoyen Tunisien notamment sa Liberté d’Expression, le droit de l’exprimer, la liberté de la Presse, la liberté de Culte, l’interdiction de toute forme de discrimination, l’interdiction de la pratique de la Torture en Tunisie, la liberté des Partis politiques et leurs manifestations au sein des instituions politiques notamment à l’Assemblée et à la Chambre des Conseillers, etc…
3-L’organisation des élections législatives donnant émergences à des élus issus de toutes les sensibilités politiques d’opposition…
Telles sont quelques propositions mais la route est longue et la transition doit se faire coute que coute pour éviter définitivement au retour à l’ancienne situation catastrophique du régime dictatorial de BEN ALI qui a été longtemps excercée en Tunisie à travers son parti monopolistique le R.C.D.
Fait le 17 janvier 2011 par G.H.
avec tout le respect que je dois à Monsieur Moncef Marzougui qui est un excellent militant contre le régime de Ben AliL La solution n’est seulement dans le renversement du Gouvernement actuel, elle va au-delà. C’est d’abord tout l’arsenal législatif adopté par BEN ALI qu’il faut également modifié…, notamment le Code électoral adopté par Ben Ali en vigueur à ce jour et qui est fait pour ne favoriser que les candidats du R.C.D, particulièrement lors des élections Municipales et législatives de l’Assemblée Nationale et de la Chambre des Conseillers où les élus de ces deux Chambres ainsi que les Maires sont à ce jour issus majoritairelent du R.C.D.
S’il y’a actuellemnt la formation d’un Gouvernement d’Union Nationale, cette étape ne serait qu’une étape provisoire dans l’attente urgente d’une étape consistant à modifier en comble tout l’arsenal législatif adopé par le Régime de Ben Ali et qui continue malheureusement à s’appliquer à ce jour…
parmi les modications de l’arsenal législatif, il convient :
1- de réviser le Code électoral relatif aux élections présidentielles, législatives, régionales et Municipales…
2- les lois relatives à la légalisation des partis politiques en Tunisie : il convient d’adpter des nouvelles lois légalisant l’ensemble des partis politiques représentant les sensibilités du PEUPLE TUNISIEN pour s’ouvrir à l’excercice de la DEMOCRATIE en Tunisie…
3-de réviser ou d’adopter une nouvelle Constitution tunisienne qui prévoit une nouvelle Organisation des pouvoirs des institutions tunisiennes ainsi que la séparation des TROIS POUVOIRS en Tunisie, à savoir le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire pour assurer l’excercice de la DEMOCRATIE en Tunisie, notamment en prévoyant la garantie des libertés fondamentales des citoyens tunisiens, la liberté d’expression, la liberté de presse, la liberté de culte, les garanties judicaires à l’encontre de l’arbitraire : l’interdiction totale en Tunisie de toute forme de pratique de la Torture, l’interdication des cumuls des mandats pour les élus, la limitaion de l’excercice présidentiel à deux mandats, d’interdire de recourir à des ruses visant à réviser la Constitution tunisienne pour se maintenir au pouvoir et instaurer la Dictature, etc…
3- d’adpter des lois visant à interdire la main-mise de tout parti politique sur les institutions tunisiennes comme c’est le cas actuellement par le R.C.D qui détient toutes les instituions tunisiennes, la Magistrature, les Hauts fonctionnaires des Ministères, la Chambre des Conseillers dont les élus sont majoritairement issus du R.C.D, les fonctionnaires de la Police et la gendarmerie majoritairement issus du R.C.D, l’Assemblée tunisiens où les élus sont majoritairement issus du R.C.D, y compris son Président FOUUAD MBAZZAA qui est issu du R.C.D, et qui cumule actuellemnt la fonction de Président par intérim de la République tunisienne….
D’autres réformes législatives doivent être opérées pour donner satisfaction à la révolution du peuple tunisien, notamment celle concernant l’emploi, les concours, l’enseignement, la poloice et gendarmerie, l’investissement, la politique concernant la future orienta
Pour mettre fin à la dictature du régime de ben Ali qui malheureusement continue à s’excercer jusqu’à ce jour à travers le R.C.D au sein de l’Assemblée nationale, la Chambre des Conseillers, la Magistrature, etc…, il convient d’entreprendre la modification en comble de tout l’arsenal législatif, politique, économique et social adopté par Ben Ali, en vigueur à ce jour.
Si on opte pour un Gouvernement d’Union Nationale pour constituer un nouveau Gouvernement, ce n’est qu’une première étape mais cette étape n’est pas suffisante pour mettre fin au régime de Ben ali.
Le Gouvernement d’Union Nationale n’est qu’une étape provisoire, dans l’attente de l’adption urgente des réformes permettant de mettre fin au régime de Ben Ali et l’instauration d’une réelle DEMOCRATIE pour répondre aux aspirations de la REVOLUTION DU PEUPLE TUNISIEN…
Parmi les modifications à apporter à l’arsenal législatif, il convient en urgence :
1-d’adopter de nouvelles lois concernant le Code électoral permettant à tous les partis politques de se présenter aux élections législatives, présidentielles, minicipales. Ce Code électoral doit être révisé pour éviter l’hégémonisme de quiconque parti politique sur les institutions tunisiennes comme ce fût le cas pour le R.C.D
2-la révision ou l’adoption d’une Nouvelle Constitution tunisienne prévoyant notamment la séparation des tois pouvoirs législatifs, exécutifs, judiciaire, les garanties fondamentales des Droits de l’Homme, les différentes libertés d’expression, de culte, de Presse, le respect de l’intégrité physique (condamnation de la pratique de la Torture et la peine de Mort),le droit au travail, au logement, etc…
3- entreprendre la révision des lois relatives aux partis politiques pour permettre à tous les partis de se présenter aux élections législatives, présidentielles, municipales, avec la même égalité des chances
4- entreprendre l’adoption de lois visant l’interdiction de la main-mise monopolistique sur les insstitutions tunisiennes, notamment l’Assemblée Nationale et la Chambre des Conseillers ainsi que la Magistrature, les Municipalités, les Syndicats, les universités, les Lycées, et toutes les autes institutions du pouvoir exécutif
particulièrement les Ministères, la Police et la Gendarmerie, l’Armée,…
D’autres réformes doivent être entreprises si on veut mettre fin au monopole du régime de Ben Ali. Il ne s’agit pas là d’interdire le R.C.D mais de mettre fin à sa dictature et à sa situation monopolistque abusive dans les institutions politique de la Tunisie
fait le 17 janvier 2011
G.H
Je suis tout à fait d’accord avec G.H.
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Pour un mandat d’arrêt international contre Leila Ben Ali
Remarques sur le nouveau Gouvernement d’Union Nationale de Ghannouchi ainsi que sur la Commission chargée des réformes.
Voici quelques remarques sur le nouveau gouvernement d’union nationale qui a été annoncé hier par le premier Ministre Ghannouchi ainsi que sur les mesures prises :
1- ce nouveau gouvernement d’union nationale n’est pas élargi à l’ensemble des partis politiques d’opposition à l’exception de trois partis qui étaient légalisés par Ben Ali. Le parti Ennahdha et le parti communiste n’y figurent pas et c’est le grand tort de Ghannouchi qui continue à ne pas s’ouvrir aux diverses sensibilités du peuple tunisien. D’autant plus que les ministères clefs, la défense, l’intérieur, les affaires étrangères et la finance continuent à être exercés par les anciens ministres qui ont longtemps servi le régime de BEN ALI et son parti le R.C.D. D’ailleurs Mr.Ghannouchi est lui-même issu du R.C.D et a longtemps servi le régime de BEN ALI en tant que premier Ministre depuis 1999 jusqu’à ce jour…
2 -la mesure annoncée d’interdire aux membres de Gouvernement de ne plus afficher leur appartenance politique, cette interdiction en fait n’est que théorique car sur le terrain pratique elle n’existe pas puisque c’est le parti R.C.D qui mène encore la barque en Tunisie où tous les parlementaires et les Chambres des Conseillers, les Magistrats, les hauts fonctionnaires des ministères et des administrations, les responsables de la police et gendarmerie, les lycées, universités,etc… sont toujours fidèles au R.C.D, et c’est ce MONOPOLE du R.C.D sur la vie politique en tunisie et ses institutions qui est très, très abusif et nuisible à l’excercie de la DEMOCRATIE…
3- la Commission chargée des réformes annoncées par Ghannouchi serait présidée par le Professeur de Droit Public à la retraite Mr.Yadh Achour. Cette Commission comporte beaucoup d’anomalie :
-d’abord cette Commission n’est pas indépendante puisqu’elle relève de l’autorité du premier ministre Ghannouchi et du Président de la République par intérim Mr Fouad Mbazzaa, qui cumule en outre sa fonction avec celle du président du parlement, ces deux personnalités sont issues du R.C.D sans parler même des élus de l’Assemblée et les Conseillers qui sont majoritairement issus du R.C.D du régime de BEN ALI. Leur neutralité avec leurs partis politiques proclamée hier par Ghannouchi est fictive, c’est vraiment du Bla-Bla…puisque les consignes politiques du R.C.D sont très suivies par les élus qui ont le Monopole abusif de représentation!
– cette Commission n’est pas élargie à une composition provenant de diverses personnalités compétentes représentants l’ensemble des partis politiques tunisiens. Au contraire, elle est d’une composition fermée, réunissant des technocrates du Droit Constitutionnel tunisien en majorité des professeurs de droit public qui ont été à la solde de BEN ALI lors des révisions de la Consititution tunisienne en 2002 lui permettant de rester Président à vie et lui octroyant des immunités constitutionnelles pour qu’il puisse fuir…
Et ce sont ces mêmes technocrates du Droit Constitutionnel, les Achours, les M’DHAFFER, etc… qui vont prendre en charge tout l’avenir de la Tunisie, notamment de tailler une nouvelle eConstitution tunisienne qui donnerait certainement un régime politique similaire à celui de Ben Ali en utilisant les ruses juridiques. Une tâche pareille est très important pour qu’elle
soit confiée à Commission restreinte formée de d’anciens technocrates ayant servis les anciens régimes. IL est très important que le peuple tunisien soit consulté à priori ainsi que le long de la rédaction de la Constitution tunisienne pour donner son accord et ne pas s’appuyer à postériori sur l’utilisation des faux référendums comme ce fût le cas lors du référendum de 2002 relatif à la révision de la Constitution tunisienne
3- les mesures annoncées par Ghannouchi sur la suppression du Ministère de la Communication ainsi que la liberté d’expression sont gouvernementales et rien ne garantit qu’elle peuvent être remises en cause par les prochains gouvernements. Pour cela, ces garanties doivent être inscrites dans laConstitution tunisienne qui dans l’avenir doit introduire le principe de la séparation des pouvoirs, la garantie de toutes les formes des libertés et des droits de l’Homme qui ont poussés le peuple tunisien à les revendiquer ces derniers jours. De toute manière, le peuple tunisien doit être consulté sur l’avenir de sa Constitution, sur l’avenir de son régime présidentiel ou parlementaire, sur les modes de scrutin, sur l’élabaoration de son Code électoral, sur les lois des partis politiques ainsi que sur l’ensemble de l’arsenal juridique adopté par Ben Ali en vigueur à ce jour, arsenal qu’il convient de défaire avec l’assentiment du peuple tunisien et l’ensemble des partis politiques.
fait le 18 janvier 2011 par G.H.
Remarques sur le nouveau Gouvernement d’Union Nationale de Ghannouchi ainsi que sur la Commission chargée des réformes.
Voici quelques remarques sur le nouveau gouvernement d’union nationale qui a été annoncé hier par le premier Ministre Ghannouchi ainsi que sur les mesures prises :
1- ce nouveau gouvernement d’union nationale n’est pas élargi à l’ensemble des partis politiques d’opposition à l’exception de trois partis qui étaient légalisés par Ben Ali. Le parti Ennahdha et le parti communiste n’y figurent pas et c’est le grand tort de Ghannouchi qui continue à ne pas s’ouvrir aux diverses sensibilités du peuple tunisien. D’autant plus que les ministères clefs, la défense, l’intérieur, les affaires étrangères et la finance continuent à être exercés par les anciens ministres qui ont longtemps servi le régime de BEN ALI et son parti le R.C.D. D’ailleurs Mr.Ghannouchi est lui-même issu du R.C.D et a longtemps servi le régime de BEN ALI en tant que premier Ministre depuis 1999 jusqu’à ce jour…
2 -la mesure annoncée d’interdire aux membres de Gouvernement de ne plus afficher leur appartenance politique, cette interdiction en fait n’est que théorique car sur le terrain pratique elle n’existe pas puisque c’est le parti R.C.D qui mène encore la barque en Tunisie où tous les parlementaires et les Chambres des Conseillers, les Magistrats, les hauts fonctionnaires des ministères et des administrations, les responsables de la police et gendarmerie, les lycées, universités,etc… sont toujours fidèles au R.C.D, et c’est ce MONOPOLE du R.C.D sur la vie politique en Tunisie et ses institutions qui est très, très abusif et nuisible à l’exercice de la DEMOCRATIE…
3- la Commission chargée des réformes annoncées par Ghannouchi serait présidée par le Professeur de Droit Public à la retraite Mr.Yadh Achour. Cette Commission comporte beaucoup d’anomalie :
-d’abord cette Commission n’est pas indépendante puisqu’elle relève de l’autorité du premier ministre Ghannouchi et du Président de la République par intérim Mr Fouad Mbazzaa, qui cumule en outre sa fonction avec celle du président du parlement, ces deux personnalités sont issues du R.C.D sans parler même des élus de l’Assemblée et les Conseillers qui sont majoritairement issus du R.C.D du régime de BEN ALI. Leur neutralité avec leurs partis politiques proclamée hier par Ghannouchi est fictive, c’est vraiment du Bla-Bla…puisque les consignes politiques du R.C.D sont très suivies par les élus qui ont le Monopole abusif de représentation!
– cette Commission n’est pas élargie à une composition provenant de diverses personnalités compétentes représentants l’ensemble des partis politiques tunisiens. Au contraire, elle est d’une composition fermée, réunissant des technocrates du Droit Constitutionnel tunisien en majorité des professeurs de droit public qui ont été à la solde de BEN ALI lors des révisions de la Constitution tunisienne en 2002 lui permettant de rester Président à vie et lui octroyant des immunités constitutionnelles pour qu’il puisse fuir…
Et ce sont ces mêmes technocrates du Droit Constitutionnel, les Achours, les M’DHAFFER, etc… qui vont prendre en charge tout l’avenir de la Tunisie, notamment de tailler une nouvelle Constitution tunisienne qui donnerait certainement un régime politique similaire à celui de Ben Ali en utilisant les ruses juridiques. Une tâche pareille est très important pour qu’elle
soit confiée à Commission restreinte formée de d’anciens technocrates ayant servis les anciens régimes. IL est très important que le peuple tunisien soit consulté à priori ainsi que le long de la rédaction de la Constitution tunisienne pour donner son accord et ne pas s’appuyer à postériori sur l’utilisation des faux référendums comme ce fût le cas lors du référendum de 2002 relatif à la révision de la Constitution tunisienne
3- les mesures annoncées par Ghannouchi sur la suppression du Ministère de la Communication ainsi que la liberté d’expression sont gouvernementales et rien ne garantit qu’elle peuvent être remises en cause par les prochains gouvernements. Pour cela, ces garanties doivent être inscrites dans la Constitution tunisienne qui dans l’avenir doit introduire le principe de la séparation des pouvoirs, la garantie de toutes les formes des libertés et des droits de l’Homme qui ont poussés le peuple tunisien à les revendiquer ces derniers jours. De toute manière, le peuple tunisien doit être consulté sur l’avenir de sa Constitution, sur l’avenir de son régime présidentiel ou parlementaire, sur les modes de scrutin, sur l’élaboration de son Code électoral, sur les lois des partis politiques ainsi que sur l’ensemble de l’arsenal juridique adopté par Ben Ali en vigueur à ce jour, arsenal qu’il convient de défaire avec l’assentiment du peuple tunisien et l’ensemble des partis politiques.
fait le 18 janvier 2011 par G.H.