Le dernier classement des meilleurs journaux les plus visités sur le net dans le monde que vient de publier l’annuaire international des medias « 4 International Media and Newspapers (4IMN) » n’a, bien entendu, cité aucun journal tunisien dans sa liste des premiers 200 journal au niveau mondial sur une liste de 7000 journaux à travers le monde. Ce résultat ne doit pas constituer une surprise pour personne vue la situation que vie nos médias et les conditions auxquels sont soumis nos journalistes, sauf que ce classement des journaux « ne prétend pas classer les journaux, selon leur qualité, leur fiabilité, leur réputation ou les efforts de leurs journalistes »comme il est précisé par ces promoteurs.
« Le classement est basé sur des critères impartiaux et indépendants recoupant des données recueillies auprès de trois moteurs de recherche différents : Google Page Rank, Yahoo Inbound Links et Alexa Traffic Rank », explique 4IMN sur son site. Par son étude, 4IMN voulait « fournir un classement de popularité approximative de journaux du monde entier basé sur la popularité de leurs sites web ». C’est un nouveau type d’audience qui est en train de s’installer sur la base d’Internet et des nouvelles techniques de communication. C’est pourquoi nous trouvons des pays normalement à notre porté et dont les journaux ne sont pas doté de meilleures condition que les notre qui ont réussi à se positionner dans ce Top 200 contrairement aux journaux tunisiens. Ce qui veut dire que nos journaux ont régressé alors que d’autres dans les mêmes conditions ont réussi à progresser.
Dans le monde arabe, dont on peut dire tout sauf qu’il s’agit d’une aire de liberté de la presse, des journaux d’Egypte, d’Algérie d’Arabie Saoudite, du Koweït du Bahreïn, du Qatar et même d’Oman ont pu se hisser à un niveau de notoriété pour figurer sur la liste des 200 journaux les plus sollicité sur le net alors qu’aucun journal tunisien n’a pu arriver. Cette situation démontre qu’il y a un problème de fond autre que celui de l’espace de liberté et la marge de liberté d’expression autorisées et pour appeler les choses par leurs noms disons que nos journaux souffre d’un problème de médiocrité de leur produit en tant que marchandise exposée sur le marché.
Le constat est plus alarmant quand on se reporte sur le classement des 50 meilleurs journaux en Afrique. Seul le journal « La Presse » à pu accéder en 15ème position en Afrique alors que l’Algérie avec 7 titres et l’Egypte avec 5 titres et sans parler des journaux anglophones du Nigeria avec 6 titre de l’Afrique du sud avec ses 15 titres qui sont loin devant nous.
En Tunisie, nos journaux souvent férus de ce genre de classements dans des domaines des plus insignifiants pour souligner les prouesses et les réalisations susceptible de légitimer la dictature en place en lui imputant tous les succès, feraient mieux de se pencher sur leur propres scores et d’avoir le courage de les expliquer.
Yahyaoui Mokhtar
Jeudi 4 Fevrier 2010
Tunisia Watch
J’ai pitié pour les journalistes tunisiens! Je parle même pas de journalistes (sauf les quelque-uns très rares qui ont résisté à la tentation)
Il suffit d’offrir quelques billets à un journaliste et il renonce rapidement à ces principes et à la déontologie de son métier…
Personnellement, quand je lis un journal tunisien, je sens que je recule intellectuellement => On vend du papier coloré (toutes les couleurs comme un tapis) Mais il faut reconnaître qu’ils n’ont aucune valeur et leur travail ne vaut rien.
Je suis très dûr là avec mes propos, mais c’est ce que je pense et je crois….Avec tous mes respects à ceux et celles qui résistent encore
yes mounira most of them are motherfuckers talking bullshit.
except some but they leave overseas.