politique étrangère 7

محمد بن سلمان في تونس: النفط يحجب الدماء

مع تواصل التحقيقات حول اغتيال الصحافي السعودي جمال خاشقجي في القنصلية السعوديّة في إسطنبول، ورغم الإدانة الأمميّة للعدوان السعوديّ على اليمن الذّي تسبّب حسب التقرير السنويّ لمفوّض الأمم المتحدة السامي لحقوق الإنسان الصادر في 28 سبتمبر 2018، بمقتل 16000 مدنيّ، تستقبل الحكومة التونسيّة اليوم وليّ العهد السعوديّ المثير للجدل محمد بن سلمان، الذّي يُعتبر الحاكم الحقيقيّ للمملكة والمُشرف المباشر على جميع أجهزة الحكم. زيارة تنسجم مع ديبلوماسيّة الاستتباع التي طبعت السياسة الخارجيّة التونسيّة مع مملكة آل سعود خصوصا بعد سنة 2014.

American aid: In spite of Trump’s cuts, Congress bets on Tunisia’s “success”

How much will US Congress carve out for Tunisia in 2018? The jury is still out, and even though the fiscal year began October 1, Washington has yet to approve the new budget, including foreign funding amounts. An article* published earlier this month on The Hill urges senators to remember Tunisia while finalizing the budget for the coming year. « Tunisia is an American ‘soft power’ success story—let’s keep it that way », the author writes, arguing that with US foreign assistance « there is reason to believe that the rule of law and democratic institutions will prevail », whereas cuts in funding to the country would represent « a serious mistake ».

Le monde selon Mohamed Ben Salmane

L’histoire des Saouds est une trame shakespearienne écrite par un pigiste à deux sous. Les enjeux sont passionnants mais le récit est sordide. Pour faire court, il faut faire l’impasse sur une histoire de près de trois cent ans et se focaliser sur les quarante dernières années. Un nom: Fahd Ibn Abdel-aziz. Il résume à lui tout seul toute l’ambivalence de la famille royale saoudienne contemporaine. Lui aussi se proclamait moderniste. Lui aussi est arrivé tout fringant après le règne de deux vieux rois. Lui aussi voulait en découdre avec les Iraniens et il l’a fait avec les conséquences que l’on connait.

L’Europe, un humanisme au-dessus de tout soupçon ?

Si l’immigration clandestine a toujours été, depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, l’une des préoccupations essentielles des hommes politiques composant l’Union européenne, et notamment la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, il n’en demeure pas moins vrai que l’encouragement, à peine voilé, apporté aux « Républiques scissionnistes » pour sortir de l’Union soviétique était l’un des moteurs essentiels, le catalyseur déterminant qui a permis à cette nouvelle immigration de s’amplifier et de prendre l’ampleur que nous connaissons aujourd’hui.