Nous célébrons aujourd’hui la journée internationale des droits des femmes. A cet égard, la Tunisie aime à s’afficher en premier de la classe d’un monde arabe attardé, dans la continuité de la longue tradition nationale de féminisme d’Etat.

Nous célébrons aujourd’hui la journée internationale des droits des femmes. A cet égard, la Tunisie aime à s’afficher en premier de la classe d’un monde arabe attardé, dans la continuité de la longue tradition nationale de féminisme d’Etat.
Je n’aime pas les fêtes nationales. Toutes ces cérémonies auxquelles tout le monde prend part par patriotisme aigu, conformisme compulsif ou simplement par ennui, tout ce tohubohu facebookien provoqué par les éternels fêtards virtuels débordants d’énergie inutile, ce n’est pas ma tasse de thé. Et pourtant, en cette glorieusement banale journée du 13 août, qui me chatouille curieusement les tripes pour émerger de ma léthargie désillusionnée, je commence à m’intéresser à ce qui entoure ma conscience de naufragé intrépide dans l’immensité des abîmes de l’incompréhension.
À l’occasion de la journée internationale de la femme, nous avons donné la parole aux « petites » femmes qui seront l’avenir la Tunisie. Entre 9 et 15 ans, elles ont des idéaux, des questions sans réponses, mais aussi un lourd héritage culturel.
[…] comparée aux situations des femmes les plus enviables dans d’autres parties du monde, celle de la Tunisienne a encore du chemin à faire. Et par ce chemin, passera aussi la conquête de la présidence de la République. Le sens de l’Histoire fait que la question ne se pose même pas, à savoir si cela arrivera un jour ? La vraie question, c’est de savoir quand cela arrivera-t-il ?
La journée mondiale de la femme est une occasion pour nous les femmes de recevoir les vœux sincères ou non, pour une vie de femme meilleure et plus équitable. C’est aussi, une des rares journées où nous sommes épargnées par les polémiques machistes sur notre intelligence, notre physique et notre intimité. Même s’il semble que les blagues de ce genre déclinent.
Si les deux manifestation opposées, celle du mouvement Ennahdha et celle du collectif Hrayer Tounes, ont pu provoquer des craintes de division de la société tunisienne chez certains politiques et médias, tel que le parti Ettakol qui a appelé ses sympathisants à boycotter les deux manifestations… force est de constater que de face à face ou de polarisation, il n’y eût point.
كان لنا حوارا أثناء المسيرة مع الممثلة التونسية القديرة فاطمة سعيدان و كذلك مع النائبتين المنسحبتين نادية شعبان و مية الجريبي كما رصدنا لكم أبرز ما جاء في كلمة المتدخل باسم جبهة الانقاذ الناطق الرسمي باسم الجبهة الشعبية حمة الهمامي و التي أعلن فيها عن مجموعة من القرارات ستعمل بها المعارضة قصد تحقيق أهدافها التي كانت قد أعلنت عنها سابقا و هي حل المجلس التاسيسي و كل السلط المنبثقة عنه.
Aujourd’hui, je vais être très bref, en ce jour de la fête des femmes du 13 août 2013, où notre jardin à tous a besoin d’être bien cultivé, bien protégé et bien arrosé de toutes nos sueurs libres et inaliénables, sans aucune forme d’esclavage, sous quelque prétexte que ce soit. Car la Tunisie n’est qu’un petit jardin, capable, en dépit de tout, de nous réunir tous, femmes et hommes.
“طالما أنّ هنالك من يملأ رأسك بالحديث عن الحرية والحقوق فأعلم أنّك لست حرّا وأنّ حقوقك منهوبة ومستباحة .. انّهم لا يحدّثونك الّا على الأشياء التي تَعُوزك .. فالحرّ لا يحتاج من يُخبره بأنّه حرّ”.