Charlie Hebdo 5

12 organisations non gouvernementales tunisiennes condamnent l’agression barbare contre le journal français “Charlie Hebdo”.

[…] Alors que toutes les organisations arabes et internationales des droits de l’homme attestent que la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord est devenue, ces dernières années, l’une des régions les plus dangereuses pour les journalistes et les professionnels des médias, il incombe à la société civile, en Tunisie et dans le reste des pays arabes, de s’engager d’urgence dans la lutte contre l’utilisation de l’islam comme prétexte pour attenter à la liberté d’expression et de critique, pour assassiner les défenseurs de la liberté d’opinion, tels que les martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, ou pour kidnapper des journalistes, comme Soufiene Chourabi et Nedhir ktari, détenus depuis quatre mois en Libye […]

12 منظمة حقوقية تونسية تدين العدوان الهمجي ضد جريدة “شارلي هبدو” الفرنسية

… وإذ تفيد المعلومات المتوفرة لدى المنظمات الحقوقية العربية والدولية أن منطقة الشرق الاوسط وشمال افريقيا اصبحت في السنوات الاخيرة من اخطر مناطق العالم لممارسة المهنة الصحفية، فإنه يتعين على المجتمع المدني في تونس وبقية دول المنطقة التحرك العاجل للمشاركة في التصدي لكل محاولات استعمال الدين الاسلامي كغطاء للقضاء على حرية التعبير والنقد أو لاغتيال المختلفين في الرأي على غرار الشهيدين شكري بلعيد ومحمد البراهمي أو لاختطاف الصحفيين والإعلاميين على غرار سفيان الشورابي ونذير الكتاري المحتجزين منذ 4 أشهر بليبيا .

Cher Charb, je vous défends sérieusement

Le petit succès facile de la fausse lettre ouverte de défense que vous avait envoyée Lina Dafour sur le site Nawaat, faisant référence à une lettre d’Olfa Riahi ainsi que les déclarations que vous avez faites au journal Le Monde d’aujourd’hui, m’ont fait réfléchir sur votre personne.

Cher Charb, je vous défends !

Cher Charb, personne ne vous a ordonné de ne pas dessiner Mahomet. Il ne faut quand même pas que votre soif de liberté d’expression et votre radicalité finissent par vous rendre de mauvaise foie et stupide. Permettez-moi de vous corriger car si vous continuez sur cette voie, je ne vous défendrai plus.