La poussée islamiste ne répond pas uniquement à un ressentiment à l’égard de l’Occident dominant, mais également à une quête d’un Idéal qui réconcilie les affirmations identitaires avec des attentes et des aspirations sociales, une recherche d’une adéquation entre les valeurs véhiculées par le substrat culturel et les normes du monde moderne.
La vision économique du Hizb al Tahrir (Partie III)
Le « Hizb al Tahrir » représente l’expression politique la plus radicale du courant conservateur. Né, après la chute de l’Empire ottoman, il porte au paroxysme le traumatisme subséquent à la disparition des anciens modes de gouvernement et d’organisation économique et sociale.
La vision économique du Hizb al Tahrir (Partie II)
Ce qui distingue Takieddine Annabhani, le fondateur du « Hizb al Tahrir », c’est son souci constant de chercher, pour toute question, ce qu’il appelle « la preuve légale », c’est-à-dire la preuve scripturaire, figurant dans le Coran ou dans le Hadith.
Les questions économiques selon Hizb al Tahrir (Partie I)
Takieddine Annabhani, le fondateur du « Hizb al Tahrir » considère que la crise des musulmans contemporains, réside dans la passion qu’ils éprouvent pour les idées « capitalistes » et dans leurs tentatives de les concilier avec l’Islam, voire de les suivre telles quelles. De là, il voit qu’il revient « au missionnaire de l’Islam, d’examiner les fondements des prescriptions et des solutions capitalistes, de montrer leur faux caractère et de les abattre.
La conversion des Frères au néo-libéralisme (Partie III)
Dans le domaine économique, et pendant les années de décolonisation, des « spécialistes » ont décrété l’incompatibilité de l’Islam avec le Capitalisme, thèse que Maxime Rodinson s’est employé à réfuter dans un ouvrage portant le même titre. Aujourd’hui, le libéralisme devient la panacée qui permet aux yeux de ses promoteurs de faire sortir l’Islamisme de son carcan fondamentaliste.
La conversion des Frères au néo-libéralisme (Partie II)
Le culte de la richesse s’accompagne d’une apologie de l’individu face aux institutions et à l’Etat. C’est ce qui explique le succès de la culture managériale américaine au sein des Frères.
La conversion des Frères au néo-libéralisme (Partie I)
Les transformations politiques et économiques, nées après le premier choc pétrolier, ont influencé en profondeur l’approche économique et sociale des Frères. Le désengagement de l’Etat et l’enrichissement des exilés ont suscité l’émergence d’un capitalisme Frère.
Le virage à droite des Frères musulmans
Confortant les courants conservateurs, le libéralisme ambiant a mis en sourdine toute la problématique de la justice sociale. Désormais, c’est la réussite individuelle qui est le moyen d’atteindre l’objectif final : l’instauration d’un pouvoir islamique.
Le dilemme d’Ennahdha
Le mouvement islamique est né en Tunisie à l’initiative de jeunes de la Médina. Très vite, ils se rassemblèrent autour de Abdelfattah Mourou. Leur objectif était de réformer les mœurs et de ramener les jeunes à la pratique religieuse à une époque où les mosquées étaient devenues le refuge de vieux retraités.
L’AKP est-il un parti islamiste ?
Considéré, à tort, comme un modèle d’islamisme réussi, il a renforcé le virage libéral entamé par les organisations islamistes. Ne prenant pas en compte la spécificité du cas turc, les islamistes prennent pour modèle ce qui constitue en vérité un contre-modèle !
Le RCD est mort ! Vive le RCD !
Par Khaled Ridha Les bénéficiaires du monopole politique du RCD sont nombreux et divers. En tête de liste, il y […]