Le phénomène de l’occupation illégale de l’espace public ne cesse de gagner en ampleur en Tunisie. Les trottoirs, terrains publics et chaussées sont envahies par le biais de divers techniques : étalages anarchiques, barrières, bacs à fleurs, grosses pierres, présentoirs de nourriture, kiosques bâtis ou temporaires, meubles des cafés et restaurants, poubelles, stations de bus, etc.
Stratégie numérique Estonienne : un modèle pour rendre le sourire aux Tunisiens ?
« [La mentalité bureaucratique] pense que [son] rôle est d’imposer des sanctions, exprimer des exigences, demander des papiers, vous dire de revenir demain. » Ces paroles de Moncef Ayoub, directeur de GFCO, visent sans ambiguïté la défaillance de l’administration Tunisienne. Elles font partie du récent rapport de la Banque Mondiale (BM), La Révolution Inachevée 1. Elles reflètent la souffrance quotidienne de millions de citoyens face à une bureaucratie éloignée de leurs espérances.
Tunisie-Suisse : Retour d’expérience sur un exemple de coopération pour l’environnement
Avec un but d’intégrer dans les activités et visions des entreprises différentes préoccupations économiques, environnementales et sociétales, différents projets de coopération internationale ont lieu en Tunisie. C’est ce qui a été évoqué dernièrement dans l’article Production propre en Tunisie : piste de gains économiques et impératif écologique.
Production propre en Tunisie : piste de gains économiques et impératif écologique
L’énoncé de l’Article 45 de la nouvelle constitution Tunisienne place l’environnement comme un thème central que l’Etat doit protéger. Les constituants ont aussi consacré l’Article 129 à « l’Instance du Développement Durable et des Droits des Générations Futures ». La préservation de l’environnement est donc un sujet universel qui doit être pris en considération à la valeur qu’il mérite en tant qu’enjeu sociétal et économique.
Téléphonie: Pouvoirs réels de l’Instance Nationale des Télécommunications face aux opérateurs et intérêts des consommateurs
Dans cet article, il est question de cette instance régulatrice, créée pour les besoins de l’introduction de la concurrence dans le secteur des télécommunications, de son lien avec les opérateurs et de son influence sur le grand public. Dans cette analyse, on essaiera de nous baser sur les différents communiqués de l’INT vu le faible intérêt porté par les médias tunisiens sur cette autorité. On tentera aussi de mettre en avant son poids réel et l’efficacité de son action face aux mastodontes économiques que sont les opérateurs téléphoniques (l’opérateur historique Tunisie Télécom, Ooredoo et Orange) avec des chiffres d’affaires dépassant le milliard de dinars pour certains.
Tunisie : Et la révolution du développement durable, c’est pour quand ?
La notion de Développement Durable (DD) a été introduite en 1987 dans le rapport Brundtland par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations Unies. La définition donnée à l’expression indique que c’«est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
La recherche d’emploi ou l’épineux parcours
Ces jours-ci où la Tunisie traverse une crise politique et sociale, il est essentiel de rappeler une revendication populaire dont les évènements de décembre 2010 et janvier 2011 ont été, en partie, le résultat : le chômage et l’inégalité pour l’accès au marché du travail. Mais il est malheureux de constater que la démarche de recherche d’emploi relève toujours du calvaire.
A quand un transport public tunisien digne de ce nom ?
Le transport public n’est pas le point fort de la Tunisie. Plus malheureux encore, son état ne cesse de se détériorer ces dernières années. Bus bondés, retards automatiques, horaires indisponibles, arrêts introuvables, etc. Ceci frappe de plein fouet toute l’activité économique et le développement social à différents niveaux.