Une question de dignité et de liberté !

Le premier évènement s’est déroulé dans une région pauvre de l’intérieur et les tunisiens l’ont reconnu comme un appel pour la dignité. Le deuxième évènement s’est déroulé dans la capitale et a cristallisé une aspiration pour la liberté traduite par la fuite du dictateur. Ainsi, la dignité et la liberté sont symboliquement restaurées au moins en apparence.

Tunisie : Ennahdha et la Charia dans la constitution.

ils veulent revenir à la Khilafat Islamiyya : de ce temps là je retiens personnellement que certains de mes arrières-grands -parents étaient mal vêtus, sans écoles pour l’éducation, pas d’infrastructures, pas de routes, une sous-alimentation, les maladies, le sous développement partout en dehors de quelques cités et uniquement pour les notables […]

La résilience et le retour à la poésie

Il y a eu et qu’il y aura encore et encore la violence des uns envers les autres si la résilience ne s’accompagne pas par un travail de terrain.
Islamistes, gauchistes, yousséfistes, bourguibistes, modernistes, salafistes , nord ouest, sud, bizertins, … Que de qualificatifs, pour gressivement appartenir à un clan, fuir le compromis avec l’autre, se cacher dans l’angoisse, se leurrer par l’exclusion, la division, le non partage …

Le martyr et le désordre

La société tunisienne comme toute société humaine n’est rien de plus que la somme des comportements et relations qu’il peut y avoir entre les individus. La société est une fractale dont l’élément de base est l’individu et la nature des relations que celui-ci tisse. C’est la morphogenèse des relations humaines. La diversité, les interactions et les variantes donnent les cultures, les sensibilités, une part du religieux, les accidents de l’histoire … Le point de départ est toujours l’homme et son monde ou sa réalité perceptive qui le façonne et qu’il façonne continument.