Que signifie cet appui au Quartette pour que le “Dialogue National” aboutisse ?
Comment interpréter cette phrase sibylline disant : “nous allons mettre à disposition du nouveau gouvernement tous les instruments dont disposent l’Union Européenne pour aider la Tunisie“…
L’histoire vous a déjà jugé!
Notre fringuant jeune premier ministre, qui fut la surprise de la partie, prolongation du match “Dialogue National”, non seulement a été propulsé par la patronne des patrons, mais cerise sur le gâteau, il fut appuyé par un marathon diplomatique qui a vu l’ensemble des chancelleries faire le forcing pour appuyer leur jeune poulain
Peut-on définir ce qu’est être de “gauche” en Tunisie ?
Une gauche vraiment de gauche ne devrait avoir d’autres préoccupations que d’aider à créer les ponts nécessaires pour unifier le monde des “Laboratores” (les nouveaux prolétaires). C’est à cette tâche que la gauche devra se consacrer pour réaliser la prise du pouvoir par ces derniers.
Les dernières infos de la bataille du troisième âge ou la fable de l’âne patriote
Pour qui roule notre Hamma Hammami? A vouloir occuper plusieurs fonctions à la fois, porte parole du Front Populaire, porte parole du Front de Salut National, homme lige de son propre parti, le Parti des Travailleurs (parti qui devrait, séance tenante, changer de nom puisque l’essentiel de sa propagande est devenue “social-patriote”, en défense de la “patrie”), nouvelle star de la médiacratie, ce dernier est devenu le jouet de tractations qui le dépassent.
Réflexion sur le dernier round de “dialogue national” en Tunisie
La bureaucratie de l’UGTT, en s’engouffrant dans ce dialogue, voulait mettre un frein à cette poussée fiévreuse du monde du travail parce qu’elle craint comme la peste que le phénomène dans la durée ne donnent des idées à ses protagonistes.
« Marx », « Lénine », « dictature du prolétariat »…
Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage
Un « machin » censé « sauver la Tunisie »
Nous y voilà. On rentre dans un nouveau « machin » censé « sauver la Tunisie » (et ils sont nombreux les « docteurs Folamour » qui se penchent sur le cadavre qui bouge encore) et on commence par dissoudre le Front Populaire en réclamant de ses militants de « ne brandir que l’unique étendard » celui qui clamera notre « patriotisme » indéfectible. A cette occasion, il nous faut et c’est une injonction montré clairement « l’image d’un peuple soudé et uni »…
Les vrais dangers qui guettent le Front Populaire
Depuis sa création en octobre 2012 et le formidable élan d’adhésions en son sein de tous les révolutionnaires qui ne voulaient voir la révolution tunisienne confisquée, jamais le Front Populaire n’a été autant menacé de dislocation à cause d’un brouillage de son message initial : « ni Nahdha, ni Déssétéra ».
Un processus de révolution en permanence
Dans notre « Inter-nation » arabe, la révolution entamée durant l’hiver 2010-2011 continue de se développer sous le double effet, d’une crise sociale multiforme dû au fait que l’effondrement de l’ancien système de domination ne s’est qu’en parti réalisé ; cela a permis de laisser un jeu ouvert à toutes les prévarications, les arnaques
Front Populaire ou « Front Démocratique »
Le front n’a pas soufflé sa première bougie, et il n’a même pas encore trouvé son rythme de croisière en se dotant d’une structuration permettant à l’ensemble de ses militants venant d’horizons divers, et dont c’est, pour la majorité d’entre eux, la première immersion dans une activité politique partisane.